On prend les mêmes … et on ne recommence surtout pas !

Les conditions n’étaient pas bien différentes d’il y a 2 jours : neige, soleil, petite brise … mais je suis partie un peu plus tard, j’ai opté pour un col différent … qui dessert l’ancienne maison forestière transformée en gîte d’étape (habité toute l’année) …

… j’avais donc la quasi-certitude que la route était praticable, à défaut d’être complètement dégagée. J’ai en effet pu rejoindre Aire-de-Côte sans difficulté notoire (à l’exception du croisement avec un fourgon sur une route dont seule la largeur d’un véhicule était dégagée …)

Il ne restait plus qu’à chausser les raquettes pour une petite balade sur les pistes forestières …

… agrémentée de quelques arrêts photos …

… et d’une petite pause fruits secs sur un banc au soleil …

… avec vue sur les serres cévenols.

Au retour, je n’ai quand même pas résisté au plaisir d’arrêter la voiture de sortir le télé pour me « payer » le Cap de Brion, extrémité du Mont Aigoual à laquelle je trouve toujours un air assez impressionnant, vu sous cet angle.

Quand l’expé commence à 10 kms de la maison …

Vu comme ça, on se dit que ça va passer … je n’ai d’ailleurs pas pensé à m’arrêter pour prendre la photo, c’est au retour que j’ai voulu « immortaliser » !

Seulement, la route monte, pas énormément … mais suffisamment pour qu’il y ait de plus en plus de neige ; elle est en balcon et bien exposée au vent, ce qui donne par endroits des congères … pas énormes, mais au-delà de 20 à 30 cm, il faut sortir la pelle …

… ce que j’ai fait à la première congère rencontrée. Je n’ai pas trop regardé l’heure, mais j’ai passé un bon moment à pelleter, réessayer de passer, repelleter … en me disant « Houlalà, je suis bien près du bord, ce coup-ci ! », marche arrière en essayant de retrouver un sol suffisamment ferme, repelleter, etc. « Nager » dans la neige, car la portière s’ouvre carrément dans le vide, et il faut s’aggriper à la carrosserie pour ne pas dévaler la pente … « Tiens, si on essayait les chaînes », repelletage pour dégager la roue droite de son ornière, chaînes, quelques mètres, re-pelle, on retend les chaînes. De moins en moins sûre que « ça va passer » (l’objectif est quand même de rejoindre la Maison de l’Aigoual pour la sortie organisée par le Parc !), mais ça serait quand même bien d’arriver au col, histoire de pouvoir évaluer la situation de l’autre côté (versant nord … ça devrait pas être franchement mieux !) et de trouver un endroit pour faire demi-tour … parce que la perspective de redescendre tout ça en marche arrière, avec les congères à droite et le vide à gauche …

… ne m’emballe qu’à moitié … A force de persévérance (et de coups de pelle), la congère est franchie et je poursuis, vaille que vaille, la route vers le sommet jusqu’à … la suivante …

… pas plus haute que la précédente, mais au moins deux fois plus longue => 2 fois autant de pelletées ! Bon, j’ai essayé … d’autant plus qu’ayant désormais les chaînes, j’avais quand même besoin de moins dégager pour pouvoir avancer … un peu, en patinant … beaucoup ! Et le col, plus très loin (là où on voit les arbres, au fond, sur la gauche) me narguait presque …

Mais il fallait raison garder : il restait encore pas mal à déblayer, le vent commençait à souffler un peu (donc à ramener de la neige, et peut-être à refermer la route derrière moi !), et il pouvait y avoir encore 2 ou 3 obstacles du même genre avant le col ! Je me suis donc résignée à l’option marche arrière, avec moults « 1ère-marche arrière » car ça n’était pas très évident de viser l’endroit le plus « passable » quand l’étroite route ne cesse de tournicoter et que tout est blanc … et que quelques centimètres de trop sur la gauche pourraient se terminer dans une position … assez inconfortable ! (je rebouclais d’ailleurs scrupuleusement ma ceinture à chaque fois que je me remettais au volant, au cas où …) Ouf ! Un virage un peu large et pas trop mal dégagé … on l’essaye, ce demi-tour ? Quelques secondes plus tard, me voilà enfin en marche avant : il y a des moments où l’on apprécie les choses faciles ! Il ne faut plus longtemps pour regagner la départementale, où un terre-plein engageant et dégagé m’invite à faire une pause pour retirer les chaînes … Au moment où j’ouvre le thermos de thé pour quelques gorgées réparatrices et réchauffantes (les Crocs pour pelleter dans 30 à 50 cm de neige, c’est pas l’idéal !) arrive une voiture dont le conducteur évalue quelques instants la route du col, apparemment décidé à s’engager … après quelques instants de discussion, il opte sagement pour le détour par le tunnel. Je ne lui ai pas demandé si, comme moi, il avait

  1. des pneus « contact » (l’an prochain, j’équipe les 4 roues et pas seulement les 2 de l’avant, promis)
  2. une pelle
  3. des chaînes

Finalement, on n’est pas si mal que ça devant l’écran, avec la chaleur du poêle qui réchauffe le dos …

Là, je dis : « Chapeau »

Certes, les sacs à dos, j’en ai quelques-uns … de tailles différentes, pour des randonnées ou sorties nature de durées variées, et selon des modes d’hébergements différents (le volume n’est pas nécessairement le même). Mais j’ai craqué pour ce sac Décathlon « Reverse » à cause de cette fonctionnalité que je n’avais encore jamais trouvée ailleurs …

… la possibilité de « débrayer » la bretelle gauche pour faire passer le sac devant, idéal pour le ski : ça évite de devoir à chaque fois défaire le sac pour le charger devant, et ce, à chaque remontée mécanique.

Après avoir vu la vidéo (ci-dessous), je suis donc allée faire un test en « real life » en magasin, et suis ressortie avec mon sac … que j’ai ensuite utilisé pendant toute une semaine de ski … jusqu’à la dernière remontée du séjour, où la boucle de la bretelle décrochée est restée coincée dans le siège au moment où j’en descendais : chute pour moi, tractée par le siège via le sac (qui résista vaillamment pendant un moment) jusqu’à ce que le perchman arrête la mécanique … Bilan : une bretelle arrachée (que j’aurais pu recoudre) et une boucle cassée (que je ne savais ou me procurer, étant donné sa configuration un peu particulière).
Etant vraiment convaincue de l’intérêt de ce sac, je suis retournée au magasin dès mon retour, pour demander sa réparation … ou, à défaut, en racheter un autre. Eh bien non ! Ils me l’ont carrément (et gracieusement) changé, bien que la faute soit entièrement mienne et que je n’ai même pas sur moi le ticket de caisse d’origine ! Il ne me restait plus qu’à me confondre en remerciements : non seulement le produit est super, mais le service après-vente (cette fois-là en tout cas) s’est montré au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer … Chapeau, Décathlon !


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Une petite pour commencer …

Partie un peu tard, je ne suis pas allée bien loin pour la première sortie raquettes de la saison : d’ailleurs, la route jusqu’au Plan de Fontmort présentait encore pas mal de plaques blanches très suspectes, et le croisement de véhicules dans Barre des Cévennes – déjà pas simple en temps normal – était quasi-impossible car des amas de neige devant les façades réduisaient l’espace disponible à la largeur d’un véhicule pas trop gros.

Arrivée sur zone, la neige était bien au rendez-vous, quoique déjà pas mal transformée, et les raquettes se sont révélées bien utiles …

La grimpette a été rude … d’autant plus que j’ai choisi les raccourcis bien raides par les coupes-feux au lieu de suivre tranquillement les pistes …

… mais arrivée en haut, le spectacle était au rendez-vous : l’Aigoual toujours reconnaissable (de ce côté-ci au moins) à ses deux antennes …

… plus au sud, le Fageas à la silhouette bien identifiable, elle aussi poudrée de blanc …

C’est quand même bien beau les Cévennes !

Un cadeau de Noël inattendu …

Certes, c’est de saison … je ne m’attendais néanmoins pas à trouver dans mes mails du 26 décembre, une invitation à rejoindre les rangs de la sympathique « Piwigo Team ». Piwigo ? Késako ? C’est tout simplement le nom de la dernière version du logiciel de galerie photo on the web que j’utilise depuis plus de 3 ans déjà, avec 4 galeries opérationnelles (euh, sauf celle des aquarelles dont j’ai « fusillé » la base de données il y a quelques semaines par inadvertance) et toutes différentes, grâce aux possibilités étendues de personnalisation offertes par le logiciel. D’abord baptisé PhpWebGallery, Piwigo est né en 2002, de la cervelle de plg, alors étudiant en informatique, cherchant une solution pour gérer sa base de photos familiales. 7 ans plus tard, c’est un logiciel libre et gratuit, fort d’une équipe 20 personnes, distribué dans 18 langues, utilisé partout dans le monde par des utilisateurs aux profils très diversifiés, du photographe « du dimanche » pour ses photos de famille, au professionnel gérant plusieurs dizaines de milliers de photos avec accès privé personnalisé pour chacun de ses clients. Avec plus de 15.000 téléchargements mensuels, et un nombre d’installations fonctionnelles probablement de l’ordre de la centaine de milliers, Piwigo est désormais une entreprise dans tous les sens du terme, animée par une team (oui, la langue de travail de l’équipe est l’anglais …) de passionnés fort compétents et une communauté d’utilisateurs également très actifs sur les 6 forums actuellement à leur disposition. Car ici, chacun est amené à donner son avis, exposer son besoin, proposer une solution, sollicite de l’aide … bref, participer selon ses moyens et à sa façon ; et cette communauté diversifiée, active et réactive, est sans doute un des facteurs-clés du développement et de la renommée actuelle de Piwigo. Tout ça pour dire … que j’ai été extrêmement heureuse et flattée d’être sollicitée pour rejoindre la team, et me suis empressée d’accepter par retour de mail.


Pour en savoir plus :
– la page d’accueil du projet en français, en anglais
– les forums français et anglais
Et pour ceux que les aspects techniques rebutent, ou qui souhaitent un service « clés en mains », un service d’hébergement personnalisé est en train de voir le jour, et déjà disponible en bêta-test ; plus de détails sur piwigo.com

A noter dans vos agendas : le 6 février à Lyon se tiendra un PiwigoCamp, au cours duquel l’équipe rencontrera les utilisateurs, présentera le produit et ses nombreuses possibilités de personnalisation, répondra aux questions, etc. Venez nombreux, ça sera instructif et très sympa ! Tous les détails (en cours de discussion) sur le forum français.

Pour mémoire, un petit historique de mes activités « piwigesques » au cours des 3 dernières années :

Comme un vol de gerfauts …

Bon d’accord, c’était des vautours fauves … mais c’est bien à cause du charnier qu’ils étaient si nombreux à tournoyer presque au-dessus de moi …

… à deux reprises, j’ai vu passer un véhicule du Parc, sans doute en train d’aller déposer quelque carcasse. Mais je ne m’attendais pas à voir autant de vautours, persuadée que, à cette saison, ils avaient déserté leurs nichoirs des Gorges du Tarn et de la Jonte pour aller hiverner sous des cieux plus cléments.

De fait, j’étais venue (re)voir les chevaux de Prezwalski ; ayant enfin reçu mon zoom (carton jaune à DHL, qui avait unilatéralement décrété que l’adresse de livraison était incomplète et gardait le paquet dans ses entrepôts sans en prévenir personne !) j’ai eu envie de l’étrenner sur un sujet qui permettrait de voir la différence. Voyez sur cette page (survolez la vignette pour agrandir la photo) ce que donnait mon compact, au maximum de son zoom, il y a deux ans (presque jour pour jour !) ; et comparez avec qui suit …

… encore plus près …

… et là, il ne tenait même plus dans le cadre, même en n’étant plus à la plus grande focale !

Chouette exercice de prise en mains, même si je me suis gelée les mains en question (et le reste …) dans l’opération : sur le Causse, par à peine 5°C avec du vent, fait pas chaud ! Et les bestiaux, ils se déplaçaient lentement, mais sûrement, et j’ai du attendre patiemment qu’ils s’approchent pour pouvoir les shooter.

Maintenant, il y a un après …

… ou plutôt un « derrière » cette porte (voir la 8ème photo, ou l’avant-avant-dernière de l’article) que j’avais fait ouvrir dans la cuisine. Je vous présente mon tout nouveau cellier …

… que j’ai commencé à installer hier avant même que les électriciens n’aient tourné le dos. « C’est grand ! », m’avaient dit ceux à qui j’avais présenté les lieux avant transfomation (ils s’attendaient à ne trouver qu’un petit placard derrière cette porte).

Eh, oui, le cellier fait à peu près la même taille que la cuisine ! Voilà qui va me changer la vie, et désencombrer un peu mes plans de travail : congélateur et machine à pain sont désormais à portée de main, ainsi que zone de travail additionnelle (pour la déshydratation, notamment) et un grand volume de stockage.

J’ai encore jamais fait mieux !

Je vous présente la version couleur de la production de mon dernier stage au Mas Cassac. Evidemment, il vaut mieux ne pas regarder de trop près, il y encore pas mal de défauts ! Mais ça commence à devenir vraiment fonctionnel …

… J’ai d’ailleurs aussitôt adopté ma petite cocotte pour réchauffer/décongeler les plats sur la cuisinière à bois : je les ai étrennée avec la daube aux olives de l’autre jour, et je m’en sers maintenant quasi-quotidiennement.

Les deux théières et le saladier-bol font aussi partie des pièces définitivement adoptées, au même titre que la grande tasse et la petite coupelle. Reste à trouver quoi mettre dans les pots à couvercle (en fait, j’ai l’embarras du choix) ; et puis, il faudra que je calme un peu sur les pichets : c’est le troisième qui rejoint le vaisselier, et je n’ai encore jamais eu l’occasion d’utiliser les deux premiers !

C’est grave, docteur ?

Ca nous a valu un bon moment de rigolade ! Au moment de régler les frais de la cure, la secrétaire de l’établissement thermal consulte son écran, puis me regarde d’un air perplexe, et un peu … gênée, me pose cette question : « Je peux vous demander votre profession ? » Ma réponse n’apportant apparemment pas la solution à son problème, j’essaie d’en savoir un peu plus … « ‘Le code régime, renseigné par la Sécurité Sociale sur votre prise en charge, c’est la première fois que je le vois … et sur mon écran il affiche : Maladie du Culte ». Je suis partie d’un éclat de rire, et lui ai demandé comment ça s’attrapait et si c’était contagieux ! Du coup, elle se demandait si j’étais bonne soeur … j’en ai un peu rajouté en lui disant que j’aurais aussi pu être pasteur(e) (ici, en Lozère, on est en pays catholique, mais là où j’habite, la très grande majorité de la population est protestante). On m’avait déjà demandé si j’étais militaire (je randonnais en short-chemise beige et dormais dans une petite tente vert-kaki), mais bonne soeur ? On ne me l’avait pas encore faite, celle-là !

Au fait, c’est quoi ?

J’imagine que plus de 80% des gens qui arrivent sur cette page sont sous Windows, qu’une poignée d’autres sont peut-être sur Mac … donc il doit y en avoir fort peu qui ont « vraiment » entendu parler de Linux. Alors si vous avez un peu de temps (qui ne sera pas forcément perdu !), je vous invite à jeter un coup d’oeil sur les explications très claires proposées par l’incontournable Site du Zéro, à commencer par celle-ci : Mais c’est quoi Linux ? ; entre parenthèses, la série … pour les nuls peut aller se rhabiller : là, il s’agit vraiment d’explications accessibles à tous. Mais je vous aurais prévenu : après la lecture du tutoriel complet Reprenez le contrôle avec Linux, vous aurez peut-être très envie de f… en l’air votre OS actuel !