J’ai pas de mots pour ça !


A la médiathèque municipale (celle d’Alès, hein ! parce qu’ici, c’est un mot inconnu) c’est souvent peine perdue de vouloir obtenir un enregistrement précis … soit qu’ils n’en aient pas fait l’acquisition (vous pouvez toujours faire « un souhait » sur une petite fiche jaune … et mettre quelques cierges !) soit que ledit CD soit déjà entre les mains d’un autre abonné (vous pouvez faire une réservation … si le site internet veut bien fonctionner – il est HS à 95% du temps depuis le changement de système informatique !) Mais, bon ! les bacs sont quand même bien remplis, et c’est l’occasion d’essayer des musiques qu’on écouterait pas forcément … En ce moment, je suis dans une période musique des … provinces ? Un peu déçue par certains enregistrements corses qualifiés de traditionnels (pour moi, la polyphonie corse, c’est a capella …), mais très heureusement surprise par la musique bretonne. La semaine dernière, j’ai beaucoup apprécié Gilles Servat ; mais là, je n’ai pas de mots pour qualifier cet enregistrement de Yann-Fanch Kemener … je suis complètement sous le charme, et me repasse en boucle ENEZ EUSA, ce CD de balades simplement accompagnées au piano. J’y comprends rien (mais les textes – simples et très beaux – sont traduits dans le livret) mais qu’est-ce que c’est beau ! Je vais peut-être bien le mettre dans ma liste de futurs achats …

Ca ne marche pas à tous les coups …

Habituellement, lorsque je découvre un(e) nouveau/elle compositeur/interprète/musique grâce à France-Musique, je suis emballée par le contenu du CD que je finis souvent par acheter. Cette fois-ci, je suis plutôt déçue … c’est vrai que je n’ai pas pu trouver le titre exact entendu à l’antenne (le CD était épuisé) ; mais je pensais trouver quand même mon bonheur dans ce double-CD « best of » de l’ensemble The Dubliners. Hélas ! Ce n’est pas que ce soit mauvais, ni désagréable à écouter … juste un peu … insipide, et j’ai l’impression qu’aucun des 40 titres de cette musique traditionnelle irlandaise ne se distinguent vraiment l’un de l’autre ! Du coup, j’ai déjà remis le CD en vente … Avis aux amateurs éclairés : c’est un import, et vous le trouverez sur Amazon … à moins que je ne me décide à refaire prochainement une vague de ventes sur eBay !

Quand l’instrument se fait plainte …

Encore une découverte que je dois à France Musique, ou plutôt à l’un des invités de l’émission de 12h-13h, « A portée de mots » : le jazzman norvégien Jan Garbarek. Chose curieuse, pour moi qui suis plutôt passionnée par les voix, ce sont plutôt les pièces instrumentales qui m’attirent dans ce disque ; Garbarek y joue du saxophone d’une manière totalement extra-terrestre … avec des accents qui me rappellent un peu, en plus primitive et sauvage, l’ambiance dégagée par le doudouk de Levon Minassian. Le disque « I took up the runes » ne fait appel à la voix que dans 2 ou 3 morceaux, et elle est en fait plutôt utilisée … comme instrument de percussion, interprétant des onomatopées syncopées ! Les mélodies – presque des plaintes, en fait – restent le domaine du saxo.

Pas vraiment québécois !

« Songs from a world apart » de Lévon Minassian

C’est pourtant à la radio canadienne Espace-Musique – que j’écoute à peu près à longueur de journée – que je dois la découverte de cette superbe musique ; je suis d’ordinaire plus attirée par la musique vocale, mais je dois dire que cet instrument arménien, le doudouk, a un son qui me prend aux tripes. Je trouve l’ensemble du disque magnifique, y compris le petit livret qui contient des photos inoubliables, à donner envie d’aller voir sur place si c’est vraiment aussi beau ! Un monde à part, alors ?

Cinéma : « Walk the line »

Johnnie Cash et June Carter

La country music, je l’avais découverte grâce à un film (déjà) sur la vie de Patsy Cline, il y a un certain temps. J’avais aussi vu Ray avec beaucoup de plaisir et d’émotion ; et j’attendais donc avec impatience la sortie de Walk in the line (quelqu’un a compris la signification de ce titre ?) Le film a un peu de mal à démarrer : l’enchaînement sans fil conducteur apparent de toutes les scènes préalables à la première audition du « band » de Johnnie Cash apparaît un peu longuet, et j’ai craint un moment que le film ne se poursuive ainsi jusqu’à la fin. Mais une fois entré dans le vif du sujet, le film se déroule un peu selon le schéma déjà mis en oeuvre par Ray : participation aux tournées de Johnnie Cash, rencontres avec d’autres artistes (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, etc.), amitié avec June Carter qui évolue rapidement en un sentiment beaucoup plus fort, problèmes avec l’alcool et surtout la drogue … Le personnage de Johnnie Cash apparaît toutefois moins attachant que celui de Ray Charles (parce qu’il n’a pas son handicap, ou qu’il paraît moins seul ?), et sa musique moins envoûtante. Ce qui ne m’a toutefois pas empêchée d’aller jeter un coup d’oeil au rayon musique de la FNAC pour voir ce qu’il y avait comme CD disponibles ; oh surprise ! une étagère complète de toutes nouvelles compilations, vraisemblablement sorties à l’occasion du film. Du coup, je vais essayer de trouver un petit moment pour aller en écouter quelques-unes avant de faire mon choix. A suivre …

Eclectique mais (presque) toujours vocal

Mes derniers achats de CD avant le départ

Comme il aurait été dommage de ne pas utiliser cette fameuse journée de réduction à la FNAC, et que je n’avais vraiment besoin d’aucun matériel, c’est une fois de plus vers les CD que je me suis tournée. En ce qui concerne le cycle de lieder de Schubert, j’aurais bien aimé choisir un interprète plus actuel que Dietrich Fischer-Dieskau mais, en dehors d’un ou deux illustres chanteurs inconnus, je n’ai trouvé aucun autre enregistrement du Chant du Cygne ; dommage, j’aurais bien fait rentrer Thomas Hampson ou Bryn Terfel dans ma discothèque. C’est comme Roberto Alagna, dont je voulais acheter un disque regroupant des airs d’opéras variés, mais il était indisponible depuis plusieurs semaines déjà. Le disque d’airs sacrés enregistrés par Renée Fleming était, lui, disponible mais il ne m’a pas convaincu ; non plus que les 2 seules versions d’Alexandre Nevsky que j’ai pu trouver, ni les airs d’opéra de Vivaldi par Sandrine Piau et Paul Agnew … Finalement, cette dernière journée-réduction aura été plus que raisonnable pour ma carte Visa !

Je me fais plaisir

« The Very Best Of » Aretha Franklin

J’avais un coupon de réduction de 8 euros chez Amazon, à utiliser avant fin novembre, mais pas pour des bouquins. Comme j’ai acheté un lot de CD à la FNAC récemment (en profitant de ma « journée de réduction adhérent »), je n’avais pas trop d’idée … jusqu’à ce que j’entende parler d’Aretha Franklin au cours d’un entretien sur France-Musique ; je ne sais plus qui était l’invité, mais il louait sa « superbe voix ». Dans une vie antérieure, j’avais bien eu des 33 tours de cette chanteuse, mais n’avait racheté aucun CD d’elle. Du coup, j’ai commandé ces deux volumes de compilation, et me les passe en boucle depuis leur arrivée au courrier ce matin. J’avais oublié qu’elle chantait aussi bien, et je retrouve avec un immense plaisir tous ces titres que je croyais avoir oubliés. Je ne sais pas si c’est du rock, de la pop, ou je ne sais quoi d’autre, mais qui donc fait encore aujourd’hui de la belle musique comme ça, superbement chantée sur un rythme irrésistible et joyeux ? C’est un vrai bonheur de l’écouter !

Un peu comme si j’allais partir sur une île déserte …

Mes 2 derniers achats de CD

En quelque sorte, je suis en train de reconstituer ma discothèque ; je ne compte pas en acheter des quantités, seulement des enregistrements que je considère comme incontournables – pour moi, évidemment ! Par contre, je vais systématiquement réécouter tous les CD que j’ai déjà pour éliminer (traduire : mettre en vente sur eBay) ceux que je ne juge pas indispensables. Pour le Cat Stevens, c’est quand même dommage que dans les 24 titres qui constituent ce soi-disant « best of », ils n’aient pas trouvé le moyen de caser la chanson Sad Lisa.

Comme prévu, j’ai craqué !


Les meilleurs titres de Simon & Garfunkel

Aller à la FNAC demain ne me paraissait pas une bonne option (le samedi, c’est l’horreur !), et patienter jusqu’à mardi me semblait difficile. J’y ai donc fait un saut en début d’après-midi, et ai passé un moment à me décider sur l’album adéquat, celui qui contiendrait toutes mes chansons préférées ; impensable de ne pas avoir Scaborough Fair Canticle, Bridge over Troubled Water, The Sound of Silence ou El Condor Pasa dans ma sélection, n’est-ce pas ? Le double album sur lequel s’est finalement porté mon choix contient 40 titres dont – je n’en reviens pas – quelques chansons que je ne connaissais même pas !