Cinéma : « Borsalino & Co »


C’est toujours un plaisir de retrouver Delon au mieux de sa forme … même lorsqu’il est complètement bourré ! Mais le personnage que j’ai le plus apprécié, c’est celui du commissaire de police, même s’il ne fait que de courtes apparitions dans le film (beaucoup trop courtes à mon goût). Un regret : le premier titre de la série Borsalino « tout court » n’est apparemment pas au catalogue des locations ; j’aurais pourtant bien aimé revoir le couple Belmondo-Delon.

Cinéma : « Une bouteille à la mer »


Aussi incroyable que ça puisse paraître, je ne me rappelais pas du tout de l’histoire, que je suis pourtant 100% sûre d’avoir lue « in english in the text ». A-t-elle été considérablement modifiée, au point que je ne l’ai pas reconnue ? Quoiqu’il en soit, c’est un beau film romantique, bien tourné, et avec de très beaux bateaux (pour qui aime les constructions traditionnelles en bois) qui mérite tout à fait d’être vu. Par contre, je ne suis pas bien sûre que l’opération sauvetage en mer recueillerait l’approbation de la SNSM ! Un exemple à NE PAS suivre, assurément …

Cinéma : « Bird »

J’ai pas beaucoup aimé … Habituellement, Je suis pourtant une inconditionnelle des films sur des sujets musicaux : Ray pour Ray Charles, Walk the Line pour Johnny Cash, Sweet Dreams pour Patsy Cline, et j’en oublie très certainement ; mais là, je n’ai pas adhéré … probablement pour une série de raisons : le style de musique, pas franchement à mon goût, le film très sombre (beaucoup de scènes sont filmées la nuit), le manque de chronologie qui rend l’histoire difficile à suivre lorsque l’on ne connaît rien du sujet … Mais, bien sûr, si vous êtes un inconditionnel de Charlie Parker, ne vous laissez pas influencer par mon opinion, et courrez voir le film !

Cinéma : « Butch Cassidy et le Kid »

Presqu’un thriller tant on se sent traqué avec les deux (anti ?) héros. C’est un vrai plaisir de découvrir Paul Newman et Robert Redford si jeunes (le film a quand même 40 ans …) et fringants, même si j’ai eu un peu de mal à reconnaître Redford derrière sa moustache. Les deux personnages qu’ils campent sont étonnants, à la fois très différents, mais amis et complices en toutes choses … et jusqu’au bout ! Un bon western, qui sort de l’ordinaire et se voit avec beaucoup de plaisir.

Cinéma : « Le bonheur est dans le pré »

Tout à fait improbable, mais parfaitement délicieux quand même. Ca serait dommage de s’en priver ! J’ai été agréablement surprise par la prestation d’Eddy Mitchell, que je ne savais pas aussi bon acteur. De Michel Serrault, je n’ai rien à ajouter : c’est un plaisir de le voir dans ce rôle, comme dans tous ceux que je lui connais. Explication de test pour les non-anglophones : une ville qui s’appelle Condom en France, c’est comme s’il y avait une Préservatif en Angleterre … à ceci près que « preservative » veut dire agent de conservation dans la langue de Shakespeare, alors que « condom » ne veut rien dire dans la langue de Molière. Je ne sais pas si l’astuce était vraiment voulue par le réalisateur, mais j’imagine que le choix cette petite ville du Gers n’est pas entièrement le fruit du hasard.

Cinéma : « Les barbouzes »

A consommer absolument sans modération ! Ce film est un véritable régal du début à la fin, avec une pléiade d’acteurs comme on aimerait en retrouver aujourd’hui : Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Mireille Darc … Et si vous voulez un petit aperçu des dialogues absolument inénarrables de Michel Audiard, je vous invite à jeter un coup d’oeil – et d’oreille – à cette page … à laquelle il ne manque malheureusement que l’image.

Cinéma : « Bamako »


S’il existait un festival des films ch… il pourrait y remporter une palme. Ni vraiment un documentaire, ni vraiment un film, j’ai tendance à penser qu’il cumule les inconvénients des 2 genres. Autant vous dire que, si je n’avais pas du rester pour démonter le film après la séance, j’aurais gagné mon lit beaucoup plus tôt …

Cinéma : « Belle Maman »


J’ai passé un super-bon moment, mais ne me demandez pas de défendre le scénario ! Il est tout bonnement abracadabrant, empilant toutes les invraisemblances les plus … invraisemblables, justement. Entre le marié qui tombe amoureux de sa belle-mère, elle-même accompagnée de son jeune gigolo noir qui a le bon goût de laisser la place en se tuant en acrobatie aérienne, la fiesta débridée, très arrosée et déshabillée dans les chiottes, la grand-mère lesbienne avec sa maîtresse complètement à la masse, la baleine échouée sur la plage et miraculeusement remise à l’eau, le beau-père et ses maîtresses tarifées, le copain qui se révèle homosexuel, et j’en ai sûrement oublié plein d’autres … ah oui, la belle-mère qui partage un joint avec un voyou de banlieue ! Mais les acteurs sont tous absolument géniaux ; il faut croire que le métier conserve car ils paraissent tous dans une forme superbe malgré leur âge : Catherine Deneuve, Jean Yanne (je ne l’avais pas vu depuis des lustres !), Line Renault et Stéphane Audran pètent le feu pour notre plus grand plaisir. Mais ce que j’ai vraiment préféré, c’est l’analyse des situations par les gamins à la toute fin du film ; c’est bien simple, j’en ris encore rien que d’y penser …

Cinéma : « Bambi »


Il y en peut-être qui vont penser que je retombe en enfance, mais les dessins animés n’ayant pas eut droit de cité dans mon éducation (pas assez « sérieux », sans doute), je tente de me rattraper maintenant ; après tout, mieux vaut tard que jamais ! Et il faut dire que l’émission de Marc-David Calvet sur France-Musique pendant la première semaine de janvier m’avait mis l’eau à la bouche : il y a vraiment des productions de Walt Disney qui méritent d’être (re)découvertes, Bambi en tête. Si le graphisme est un peu primitif, le film est si plein de drôleries et de poésie qu’il reste un vrai régal pour tous les âges, même 65 ans (!!!) après sa sortie. A consommer absolument sans modération ! Et malgré l’heure très tardive, j’en ai repris pour plus d’une heure en regardant les « bonus » du DVD, qui retracent la conception du film à partir des comptes-rendus d’entretien de Walt Disney avec son équipe d’artistes. C’est hyper-intéressant de « vivre » ces séances de brain-storming et de constater le résultat qu’elles ont produit.