Par rapport au stage précédent, l’évolution est nette : les « ressentis » sont beaucoup plus perceptibles, la terre monte mieux et beaucoup plus (avant de s’effondrer …), les pièces sont moins lourdes et certains automatismes commencent à s’installer. J’ai fini par comprendre qu’il ne servait à rien d’appuyer comme une brute sur la girelle (c’est pour ça que je me suis bien brûlé le tranchant de la main la fois dernière) : c’est la terre qu’il faut centrer (« pas la girelle » m’a dit J. en riant) ; je me suis quand même un peu abîmée le premier jour mais, par la suite, j’ai corrigé le tir dès que je sentais la douleur. A propos de tir, j’ai aussi appris comment transformer un affût de canon en bec de théière (elle va me tuer …) ; et qu’un petit colombin « stratégiquement placé » permet de rattraper bien des erreurs de tournage, et même de tournassage ! Côté culture générale, je sais désormais qu’il existe des salamandres à poil … à certaines périodes et en certains lieux – j’ai failli m’étouffer de rire en avalant de travers un morceau de spaghetti : on ne devrait jamais faire ce genre de plaisanterie aux heures des repas !
Vous l’aurez compris, j’ai encore eu du mal à quitter les lieux en fin de stage … en plus, cette fois il a fait beau toute la semaine (le mistral bien frais nous a quand même forcé à nous replier à l’intérieur pour quelques repas), nous avons tout le temps tourné dehors (malgré les parasols qui avaient parfois des velléités de se transformer en objets volants …), j’ai profité de la piscine tous les jours et passé mes nuits dehors aussi, installée confortablement dans mon hamac.

Ma collection de bols va s’agrandir d’un coup lorsque j’irai récupérer les pièces d’ici peu (celles du stage précédent n’étaient pas encore émaillées, donc je n’ai encore rien ramené), mais j’ai aussi « commis » deux petits pichets (pour mettre la crème à verser sur les crumbles, miam !), une grande chope (j’irai moins souvent faire le plein à la théière) et un pot à ustensiles (avec des trous en bas, pour les égoutter après la vaisselle) ; mais j’ai jugé prématuré de me lancer dans la théière ! Evidemment, je ne compte pas en rester là : je fais l’impasse sur juillet et août, mais je commence à lorgner sérieusement sur les dates des stages de septembre et octobre …