Eux, ce sont des rapides !


Une ultime carte …
En tout cas, question délais, le Consulat de France à Québec est autrement plus performant que la RAMQ ! Il s’est écoulé à peine 10 jours entre l’envoi de mon dossier et la réception de ma carte consulaire. Ce que vous voyez là, c’est le verso ; de l’autre côté, il y a nom, prénom, date de naissance et photo. Une formalité facultative, mais qui peut être utile. Pour plus d’info, le site du consulat, c’est .

Non-événement !

Ma carte « Soleil » est enfin arrivée !

Finalement, la RAMQ (Régie d’Assurance Maladie du Québec) aura réussi à mettre moins de 4 mois à me faire parvenir ma carte d’assuré ! Quand je pense que ceux qui s’installent à Montréal doivent l’avoir en moins de 3 semaines environ, je crois que j’ai eu droit à un délai record ! Et pourtant, il n’y a eu aucune anicroche, la date de l’imprimé de fin de prise en charge de la Sécurité Sociale (objet de nombreux débats sur le forum immigrer.com) était correcte, et la RAMQ me confirme mon début de prise en charge le 27 février, soit le jour où j’ai posé le pied (et mes sacs !) sur le sol canadien. Par contre, ils m’ont réclamé par courrier l’original de ma Confirmation de Résidence Permanente, et ont mis tellement de temps à me le renvoyer que j’ai bien cru qu’il était perdu … d’autant plus qu’ils m’avaient dit, au téléphone, l’avoir expédié le 3 mai, alors que l’enveloppe portait le cachet du 6 juin ! Quant au changement d’adresse que je leur avais communiqué par téléphone, ils n’en ont absolument pas tenu compte ! A se demander si ça sert à quelque chose de les appeler …La saga des formalités québéco-canadiennes est désormais close … en attendant qu’il me soit permis de demander la citoyenneté canadienne, mais il va falloir attendre un peu : il faut pouvoir justifier 3 ans de résidence permanente avant d’avoir droit au passeport bleu marine. Pour ne pas perdre la main avec la paperasse administrative, je vais peut-être aller jeter un coup d’oeil sur le site du Consulat de France à Québec. Flûte, le site est inaccessible pour le moment ; ça commence bien ! A suivre …

PS : à propos de maladie, je n’ai pas attrapé la lèpre, ni subi une attaque de moustiques, mais simplement joué avec les filtres de Photoshop Elements ; je ne suis pas sûre que ça m’arrange vraiment le portrait !

Difficile de faire plus simple !

Ce matin, je contacte par téléphone une entreprise de déménagement repérée dans les pages jaunes : « d’Alma à Lac-Kénogami ? c’est un déménagement local ; vous aurez 2 hommes et un camion pour 100$ de l’heure, taxes comprises ». Il ne restait plus quà fixer la date : ce sera le 22 mai, ce qui me laisse 2 petites semaines pour repeinturlurer les chambres et la salle de bains. En prime, je vais peut-être leur en faire transporter plus que je ne pensais (j’avais initialement prévu de transporter moi-même tout ce qui peut tenir dans la voiture), mais comme le cubage n’influe pas sur le prix … il faudra juste que tout soit déjà emballé et prêt à partir lorsque le camion de déménagement arrivera.

J’en ai pas laissé une miette !

Seulement les os …

C’est diablement agréable de pouvoir se faire de nouveau de la vraie cuisine ! Je m’étais refusée à investir dans une deuxième batterie de cuisine en attendant l’arrivée de mes meubles et autres affaires, et n’avais donc acheté qu’une casserole, une poêle et un peu de vaisselle en plastique … Je n’ai donc pas perdu de temps pour ressortir le Romertopf et inaugurer ma cuisinière avec un délicieux poulet basquaise. Pour le four, rien à redire, encore qu’il me reste à faire le test crucial de la cuisson du pain ; mais côté table de cuisson, j’ai eu beau choisir le haut de gamme, c’est franchement très loin de l’efficacité de l’induction : c’est lent, lent, lent … et, évidemment, comme les emplacements chauffent, je suis obligée de nettoyer tout le temps ! Je pense que si les tables à induction réussissent un jour à faire leur percée de ce côté-ci de l’Atlantique, je n’hésiterai pas une seconde à réinvestir !

Ils l’avaient bien caché !

Triste découverte en déballant la commode …

En débarrassant la commode de son emballage bulles, j’ai tout de suite vu que quelque chose manquait : à la place de l’un des boutons de tiroirs, il n’y avait plus que le « trognon » ! Un rapide examen de l’emballage m’a confirmé qu’il n’était pas resté dedans, je ne l’ai pas trouvé non plus dans aucun des tiroirs ; j’ai donc pris une photo avec l’intention – sans grand espoir – de contacter Galliéni pour savoir si ils n’avaient pas retrouvé le bouton en question quelque part … J’avais – avec du mal – plus ou moins fait mon deuil de ce bouton de tiroir en bois tourné, partie intégrante d’une commode ancienne en pin achetée chez un brocanteur, lequel a disparu depuis plusieurs années ; je ne voyais absolument pas comment retrouver une telle pièce, sauf à la faire fabriquer spécialement par un menuisier ! Le miracle s’est produit lorsque j’ai voulu ranger des vêtements dans le tiroir en question : le bouton de tiroir était bien été fixé sur le tiroir … mais du côté intérieur ! J’imagine que les déménageurs l’ont mis là de manière à ne pas le perdre en route (il devait branler un peu, la fixation est d’époque elle aussi !) ; bonne initiative, mais ça m’a quand même pris presque 48 heures pour le retrouver …

J’ai gagné une petite expédition …

J’ai réussi à tout caser – de justesse – dans la voiture

Après le grand déballage, il me restait encore à me débarrasser de l’énorme tas de cartons, housses plastiques, revêtements à bulles, etc. sans compter que j’avais conservé les emballages du micro-ondes, de la chaîne, de l’imprimante … qui me servaient de meubles (!) avant que je ne reçoive les miens. Ici, les emballages recyclables sont ne sont collectés que toutes les 2 semaines, et le bac de stockage (bleu) n’est pas plus grand que les bacs parisiens (jaunes) ; compte tenu des intempéries saisonnières – pluie et vent un certain nombre de jours par semaine, je n’envisageais pas de « planter » tout ça dehors, à côté dudit bac. Un petit coup d’internet m’a permis de trouver l’adresse de la « ressourcerie » municipale (et non, on n’appelle pas ça une déchetterie !) vers laquelle je me suis empressée d’aller vider mon chargement hier ( c’était fermé lundi …), avec l’aide d’un gentil employé qui m’a aidé à jeter les cartons d’un côté, et tout le reste d’un autre. Je n’étais jamais allée dans ce genre d’endroit en France ; c’est assez marrant : on monte une rampe en voiture, ce qui fait que l’on se trouve à une hauteur d’un étage environ, et l’on balance les déchets à l’étage en-dessous ! Un vrai jeu de gamin …

Quand on est deux, ça va nettement plus vite !

Une petite partie de ce qu’il y avait à déballer …

Le coup de fil de mon amie Claudette m’a surprise alors que je commençais tout juste à ouvrir les premiers cartons … Elle s’est proposée pour venir me donner un coup de main, ce qui a bien accéléré le processus : déjà, je ne sais pas bien comment j’aurais fait sans elle pour mettre la table sur ses 4 pieds, et puis elle a déballé quasiment tous les bouquins, les CD et la vaisselle pendant que je m’activais à assembler les étagères et mettre les meubles en place. Pour terminer la journée sur une note plus ludique, elle m’a proposée de l’accompagner à un concert de musique traditionnelle québécoise, donné dans le Centre des Loisirs d’un des quartiers d’Alma. Je n’étais pas bien fraîche après cette journée plutôt « physique », mais nous n’avons finalement quitté la salle que passées 11h30 tant les musiciens étaient bons. Le groupe (violons, guitare et basse, clavier) était venu spécialement de Montréal sur l’invitation d’amateurs du coin, et il s’est révélé nettement meilleur que ce à quoi nous nous attendions : les morceaux de style country / reel irlandais / gigue écossaise se sont succédés sans que nous voyions la soirée s’écouler. J’ai seulement regretté qu’il n’y ait ni danseurs (c’est vraiment de la musique à danser, qui peut parfois paraître un peu répétitive lorsqu’il n’y a que des instruments), ni chanteurs (en fait, il y a eu une chanson interprétée avec l’aide du public) ; j’imagine que, historiquement, les gens se retrouvaient à la veillée autour de musiciens soit pour danser, soit pour chanter ou écouter chanter.

Y’a plus qu’à !

Bon, va falloir déballer tout ça …

Le téléphone sonne vendredi à 16h : « Madame …, c’est Galliéni ; je vous confirme que nous vous livrons demain entre 11 heures et midi ». Je n’avais pas de nouvelles depuis plusieurs jours, mais compte tenu de l’efficacité dont fait montre Jean-Michel depuis le début des opérations, je m’attendais bien à ce que mes meubles débarquent ce samedi. Le lendemain matin, le téléphone sonne de nouveau à 10h34 : « je suis devant la porte » … Le temps d’enfiler une paire de chaussures et une veste (il neige à gros flocons !), et je fais les 30 mètres qui me séparent de l’immeuble à côté. Compte tenu de la configuration des lieux, le plus simple est de garer le camion juste devant la porte-fenêtre (euh ! cekikafè les traces de roues dans le gazon ?) pour le vider de son contenu ; en s’y mettant à trois, tout est déchargé en moins de 20 minutes ! Le temps de faire mon chèque (pas un centime de plus par rapport à ce qui était prévu, et ils ont pourtant assuré le dédouanement sans que j’ai besoin de me déplacer à Montréal …) et le camion, vide, reprend le chemin de Montréal ; il est à peine 11 heures … et, pour moi, le boulot ne fait que commencer !

Une journée bien remplie …

… qui commence avec l’appel de mon déménageur ; cela faisait 2 semaines que je cherchais désespérement à le joindre : mes mails restaient sans réponse, et son portable ne répondait pas ! Il m’annonce la livraison de mes meubles pour … samedi ! Du coup, je n’avais plus trop de temps à perdre :

  • prévenir la propriétaire pour récupérer les clés (reçues sur l’heure du déjeuner)
  • passer commande de l’électroménager : heureusement, j’avais déjà fait faire un devis ; il m’a suffit de confirmer la commande et de prendre rendez-vous pour la livraison (comme tout était en stock, ce sera vendredi)
  • me rendre à Chicoutimi pour commander mon lit ; là, ça va être un peu plus long, 3 à 4 semaines de délai, en attendant le matelas – tout neuf – devra rester par terre …

Bilan : en quelques heures bien remplies, mon compte en banque s’est bien vidé !

Faites de beaux rêves !

Si vous n’aimez pas celui-là, il y en a d’autres !

Parmi les documentations que j’ai recueillies précieusement la semaine dernière au Salon du Chalet et de la Maison de Campagne se trouve celle de la maison Cedar Looks, qui produit de magnifiques meubles très rustiques en bois de cèdre. Je viens d’appeler leur représentant dans la région et les prix de lits qu’il m’a communiqués paraissent tout à fait compétitifs par rapport à ceux d’Ikéa, sans parler des espèces d’horreurs – pas spécialement données – qu’on trouve dans les magasins de meubles par ici … Je sens que je ne vais pas trop tarder à reprendre la route de Chicoutimi pour aller juger sur pièces, et sans doute passer commande. A suivre …