Il faut battre le fer …

En fait, c’est plutôt la terre qu’il fallait battre, avant de pouvoir la travailler, mais notre artiste-potière-animatrice du stage le faisait pour nous ! Mais revenons 2 ans en arrière … très attirée par la poterie au tour, j’avais en vain cherché une formule de stage ou de cours qui me permette de m’initier à la poterie « du début à la fin », c’est-à-dire jusqu’aux pièces émaillées et prêtes à servir, sur la table ou en cuisine. Entre les potiers « producteurs » (qui ne faisaient pas de stage) et ceux qui proposaient des stages d’une semaine mais sans cuisson (il faut que les pièces sèchent une bonne dizaine de jours avant la cuisson), ou des stages avec cuisson raku (j’ai horreur de ce look, et les pièces ne sont de toute manière pas suffisamment étanches pour être utilisée autrement qu’en décoration), et aucune association ou organisme qui propose des cours réguliers pour amateurs, j’avais fini par renoncer. Aussi, quand ma copine A. (celle des bisons) m’a 1) montré les produits de ses cours hebdomadaires de poterie 2) proposé de participer à un stage de 2 jours, je n’ai pas hésité une seconde … En une douzaine d’heures d’atelier, nous avons pu nous initier à diverses techniques au tour, comme à la main (dans la masse, aux colombins et en plaques). Autant vous dire que les ratages ont été plus nombreux que les réussites, mais mon objectif n’était pas de « sortir » des pièces ; plutôt de « prendre contact » avec la terre et voir si ça me plaisait. Et pour me plaire … ça me plaît, surtout le tournage. Du coup, Régine Noé n’ayant actuellement pas de place dans ses cours hebdomadaires, j’ai cherché un stage de tournage, me disant qu’il ne serait pas superflu de travailler cette technique, même si devais reporter à plus tard la possibilité d’aller jusqu’à l’émaillage. Bien que l’on soit ici dans une région de potiers, les stages ne sont quand même pas légion, surtout en dehors de la période estivale, mais j’ai fini par trouver mon bonheur au Mas Cassac, qui a, en plus, le bon goût de travailler le grès plutôt que la faïence. Je suis très impatiente d’être à la fin du mois … En attendant, un petit coup d’oeil sur les moins catastrophiques de mes « oeuvres » de ce premier stage : un futur photophore, fait à la plaque …

… et une coupe réalisée au tour.


A suivre donc …


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