Nouvel équipement pour la randonnée

Compte tenu des perturbations de transports prévues pour demain, j’ai préféré aller randonner aujourd’hui ; et comme je m’étais couchée tard hier (plutôt dans les premières heures d’aujourd’hui) sans avoir préparé mon sac, j’avais mis le réveil à 6h30. A la sonnerie, je l’éteins en tâtonnant, attrape la télécommande, et allume la radio…
Je reprends conscience quelques instants plus tard en entendant « France Info, il est 7h30″ ! A peu près 6’30 » de tergiversations : « j’y vais, j’y vais pas, J’Y VAIS !!! », je m’extrais du hamac et fonce vers la cuisine en quatrième, version turbo.
Où sont passés les sachets de thé « avec ficelle » (plus faciles à extraire du thermos) ? Le Buff et les gants ? ah, oui ! sur le séchoir à linge. J’ajoute en vrac dans le sac le « beef jerky » (acheté à Montréal), un morceau de fromage, quelques poignées de fruits secs (mélanges séchés maison), les lunettes de soleil (optimisme, quand tu nous tiens !). Ah, j’allais oublier la gourde.
8h10 : il y a la queue à la boulangerie, et seulement une seule personne pour servir ; j’en ressors avec du pain pour le déjeuner, et de quoi grignoter dans le train (partir pour 26 kms sans avoir petit-déjeuné, c’est pas très sérieux…)
8h25 : j’arrive à la Gare de l’Est, largement à temps pour prendre mon billet (mais pourquoi ont-ils été mettre les distributeurs « Ile de France » à l’autre bout de la gare ?)
9h30 et quelques : débarquement d’une vingtaine d’adhérents du RIF ( = Randonneurs d’Ile de France ; si vous avez suivi depuis la création du blog, vous êtes censés être au courant) sur le quai de Guérard, sous un crachin qui fait vite sortir capes de pluie et/ou parapluies des sacs à dos… pour y rentrer peu de temps après.
Finalement, le temps est resté relativement clément : je n’ai pas sorti les lunettes de soleil, mais la cape de pluie n’est pas ressortie du sac non plus. Par contre, de la boue, de la boue, encore de la boue… nous en avons traînée des kilos sous les chaussures.
Pause déjeuner d’une demi-heure seulement (la température était plutôt fraîche) à Crécy, sur l’herbe, face au Grand Morin ; puis retour par Mortcerf.
En plus de m’oxygéner (les poumons, le cerveau, etc.) et de faire un peu d’exercice, j’en ai profité pour essayer du nouveau matériel, que je compte emporter en Aveyron la semaine prochaine :

• une polaire « Stormtech » ramenée de Montréal : le coupe-vent est efficace, pour l’étanchéité, on verra une autre fois
• un chapeau à larges bords, doublé polaire ; si ça vous tente, pas besoin d’aller trop loin : il vient de chez Nature et Découvertes
• last but not least : des semelles « Conformable » faites spécialement pour mes pieds. Ca, ça vient du « Vieux… Machin », vous savez, du côté de la rue des Ecoles, et c’est absolument « tip-top ».