Gentils coquelicots …


Randonnée fleurie en Picardie

Superbe soleil, mais pas trop chaud, pour cette balade très fleurie d’une petite vingtaine de kilomètres dans le département de l’Oise ; les coquelicots étaient présents dans de nombreux champs, nous avons également vu de beaux pavots et, en traversant quelques villages au charme parfois désuet, de superbes rosiers grimpants aux couleurs inhabituelles : jaunes, orange, etc.
Cette fois encore, quelqu’un a disparu en route pour rejoindre le groupe à la gare mais, pour une fois … ça n’était pas moi !

C’est en train de devenir mon sport favori …


Côteaux et bords de Marne

A mon corps défendant, j’ai une fois de plus perdu l’animatrice et le groupe avec lequel je randonnais aujourd’hui : quand je les ai vus s’enfoncer dans un petit bois qui n’avait, selon ma carte, pas d’issue praticable, j’ai préféré suivre la lisière dudit bois, et aller attendre le groupe un peu plus loin sur le GR, à un endroit où il n’allait pas manquer de passer ! C’était sans compter sans l’imagination de notre animatrice du jour, qui a préféré aller visiter les petits villages plus au nord, alors que j’avais pris la route directe sud-est vers Nogent l’Artaud. Nous nous sommes finalement retrouvés … 50 mètres avant la gare, au moment de franchir le pont sur la Marne.
Pour ceux qui n’auraient plus en tête l’épisode précédent, c’était le 1er mai : http://www.marie-noelle-augendre.com/blog/2005/05/des-plaisirs-parfois-imprvus-de-la/

Ca m’apprendra !


21 kms en forêt de Meaux et le long de la Marne et du canal de l’Ourcq

Décidée à faire cette rando quelles que soient les conditions, j’avais négligé d’appeler la météo comme je le fais systématiquement d’habitude (ça aurait pu nuire à ma motivation !) Mal m’en a pris : nous avons eu une journée superbe, alors que j’avais prévu l’équipement « froidure et pluie ». Bien sûr, ça ne m’a pas empêchée de profiter du soleil, mais j’aurais été nettement plus « confort » dans une tenue plus légère.
A part ça, je me suis – très égoïstement – gardé le cake aux olives (fameux, j’ai mis les tranches restantes au congélateur en prévision de futures randos), mais mes fruits séchés maison ont encore fait un tabac parmi les participants ; je commence à avoir l’habitude mais, à la différence des fois précédentes, plusieurs personnes se sont révélées très intéressées par le déshydrateur, et m’ont demandé comment elles pouvaient s’en procurer un. Si vous en êtes, rendez vous à la Foire de Paris (oui, c’est justement cette semaine !) sur le stand de Wismer ; ou consultez mon article du 2 mars dernier http://mnaugendre.com/2005/03/vous-aimez-faire-la-cuisine/ pour en commander un par correspondance chez Mathon.
Sinon, au risque de commettre un délit d’initié, je vous recommande instamment les actions Spenco à l’achat : ça fait quand même 2 fois en 2 randos que je soigne les ampoules de ces dames avec le duo « double peau + tricot adhésif », en que j’en reçois force compliments à la fin de la journée. Je prévois une forte hausse de chiffre d’affaire auVieux Campeur et chez Décathlon sur ces produits dans les tout prochains jours ; il faut d’ailleurs que je songe à renouveler mon propre stock car je ne suis pas sûre de pouvoir encore fournir lors de la prochaine rando !

Des plaisirs parfois imprévus de la navigation …


Le programme de randonnées pour les mois d’avril et mai

Difficile de faire un choix quand le programme du jour prévoit des randonnées avec plusieurs de mes animateurs favoris, mais j’avais finalement opté pour une virée de 24 km en forêts de Ferrières et d’Armainvilliers. N’ayant pas le CD-ROM de la Seine-et-Marne, j’avais exhumé de mon bac à cartes « papier » une IGN 2414ET pas toute jeune (la ligne TGV y figurait encore en projet, et pas exactement selon son tracé réel) couvrant le périmètre prévu. Heureusement, dans le train, l’animateur et moi avions comparé nos cartes (il en avait une plus récente), ce qui m’avait donné une petite idée du circuit qu’il envisageait.
L’aventure a commencé en longeant la ligne du TGV vers le nord : nous avancions entre deux rangées de grillages (au milieu de la verdure, ça ne faisait quand même pas trop camp de concentration) et, à nos pieds, fondrière sur flaque de boue, et vice-versa. Comme j’avais eu la bonne idée de sortir mes sandales (et mes pieds par la même occasion) pour la première fois de la saison, je me suis trouvée la plus agile pour cet exercice : en pataugeant allégrement d’une flaque de boue à la suivante, j’ai rapidement remonté toute le groupe pour parvenir à une petite aire herbue, où je me suis offert une micro-sieste au soleil, pendant que le reste de la troupe négociait son parcours au mieux pour ne pas trop salir chaussures et bas de pantalons. Evidemment, je n’étais plus très présentable en-dessous des genoux, mais ce genre de choses ne me trouble pas outre-mesure !
Arrivée la première, je suis bien entendu repartie … la dernière, histoire de maximiser la pause et d’y ajouter une petite escale technique. En arrivant à la route, quelque centaines de mètres plus loin, je ne voyais plus mes camarades, cachés par un rideau d’arbre, mais j’entendais encore leurs conversations. C’est à ce moment qu’un couple de cyclistes m’a arrêté : impressionnés par la taille de notre groupe (environ 40 ?), ils voulaient savoir qui nous étions, combien de kms nous faisions, etc. Je suis donc restée plusieurs minutes à faire la promotion du RIF, avant de me remettre en route d’un bon pas pour rejoindre les autres.
L’erreur a été ensuite … de continuer à longer la ligne du TGV sur la gauche au lieu de prendre le pont pour la franchir ; quelques minutes plus tard, le sentier s’est transformé en une simple trace à ras du grillage … pour finir un peu plus loin en une barrière de ronces infranchissable. Une rapide investigation m’a rapidement convaincue qu’il était tout aussi impossible de progresser dans la même direction, que de chercher à m’en aller vers la gauche ; à droite se trouvait le grillage qui me séparait de la ligne du TGV, il ne me restait donc plus qu’à revenir sur mes pas !
Chemin faisant, j’ai commencé à gamberger : les autres avaient désormais plus de 20 minutes d’avance sur moi, et si je tentais de les rattraper sans savoir réellement quel chemin ils avaient suivi, j’avais toutes les chances de ne jamais les rejoindre ! Etant donné qu’ils allaient forcément devoir retraverser la voie de TGV pour revenir du « bon » côté, pourquoi ne pas plutôt prendre la direction du prochain pont et aller ainsi à leur rencontre ?
L’idée était bonne, mais la réalisation a été un peu plus ardue que prévue : comme toujours, dans une randonnée menée par quelqu’un d’autre, je n’avais accordé que fort peu d’attention au chemin parcouru jusque-là et, de fait … je ne me trouvais pas franchement à l’endroit où je croyais être ! Bien sûr, le GPS me donnait les coordonnées précises de ma position, mais avec une vieille carte dépourvue de repères GPS, son utilité était faible, pour ne pas dire nulle !
J’ai quand même réalisé assez rapidement que les directions et distances parcourues n’avaient qu’un lointain rapport avec celles que m’indiquait la carte, et que je devais donc me trouver quelque part … mais ailleurs.
Au passage d’une borne kilométrique providentielle (au moins pour les randonneurs égarés), j’ai pu relever le numéro de la route que je suivais depuis un bon moment déjà, et le puzzle s’est tout de suite reconstitué : l’endroit où j’avais perdu les autres se trouvait en fait … presque 2 kilomètres plus au sud que je ne croyais.
Un peu plus loin s’offrait une route vers la droite, qui allait a priori croiser la ligne TGV à un moment ou à un autre ; je m’y engageai d’un bon pas (ça devait faire un peu plus d’une heure que j’avais perdu le groupe), et n’ai pas tardé à voir, dans le sous-bois sur ma gauche, quelques petits groupes de gens en train de pique-niquer. Je n’ai reconnu personne en particulier, mais j’ai quand même pris par le sous-bois pour vérifier si l’animateur n’était pas parmi eux.
Bingo ! J’avais donc finalement réussi à rejoindre le groupe, dont mon absence avait bien été remarquée, mais heureusement sans causer d’inquiétude ; j’ai quand même fait mes plates excuses car, même si je me sens parfaitement capable de me débrouiller seule (relisez mes périples dans les Cévennes et en Aveyron, si vous n’y croyez pas), je considère que ce n’est pas un cadeau à faire à un animateur, en charge de mener à bon port un groupe au complet, que de disparaître en pleine nature sans prévenir !

Ils m’ont achevée !


En forêt de Fontainebleau

Oh, ce ne sont pas les 20,7 kms (dixit master GPS), même à travers les rochers de Fontainebleau, mais plutôt le maintien des neurones et des zygomatiques en surrégime pendant près de 7 heures d’affilée ! En sortant du train, j’ai filé jusque chez Club Aventure pour une conférence d’une heure sur le Québec (la Gaspésie plus exactement) … pendant laquelle j’ai eu du mal à ne pas piquer du nez !
De retour à la maison, petit programme balnéothérapie version « relax », puis je me suis écroulée dans le hamac. Je viens tout juste d’en sortir, mais j’ai l’impression que je vais le regagner très vite …
Bonne nuit.

Un jeudi à la campagne


Forêt de Marly (carte IGN au 1/25000)

La rando partant d’Achères Grand Cormier, j’ai voulu rejoindre le groupe sur place en empruntant le RER. Mal m’en a pris : à la suite d’une agression d’un conducteur, « le trafic était fortement perturbé », traduisez : la RATP vous débarque sans façon à Nanterre-Préfecture, et vous vous débrouillez pour vous rendre à destination. Du coup, j’ai pris mes jambes à mon coup pour rejoindre les autres, et prendre le train prévu au programme officiel, au départ de St Lazare. Autant dire que j’étais déjà bien échauffée avant le départ de la rando !
En descendant du train à l’arrêt d’Achères Grand Cormier (je n’ose appeler « ça » gare, tellement c’est désert et désaffecté) , nous nous sommes retrouvés à 5 dont l’animateur, pour 20 kms de zags et zigs qui nous ont promené dans la forêt de St Germain, quelques rues de Chambourcy, pour finir par la traversée de la forêt de Marly d’ouest en est.
Le soleil s’est fait très discret, pour ne pas dire invisible ; les équipements de pluie ont fait une rapide apparition hors des sacs, histoire de prendre l’air, pendant une micro-averse de 2 mn 30 ; quant à la pause déjeuner, sur la place tranquille devant la mairie de Chambourcy, elle n’a pas duré très longtemps en raison d’un petit vent frisquet.
Au final, une journée revigorante et sympathique : quand on est si peu nombreux, on fait plus facilement connaissance.

La rando du jour


Programme bimestriel des randonnées du RIF

A la descente du RER, à Lardy, ce matin, le ciel était plutôt nuageux ; mais le soleil a fait son apparition en fin de matinée, pour nous donner une pause déjeuner très agréable. La température n’était toutefois pas suffisante pour permettre une sieste, et nous sommes arrivés à Boutigny … avec une heure et demie d’avance sur le train prévu ! Nous avons donc pris « le train d’avant ».
Mais le plus divin après (presque) 25 kms, c’est encore l’après-rando : 20 minutes de balnéo, suivies d’une petite sieste dans le hamac… j’ai l’impression de faire quelques envieux