L’occasion qu’il ne fallait surtout pas rater !
70 cm de neige à l’Aigoual + grand beau temps + dernier jour avant la fermeture de la route pour 6 mois … même si c’était dimanche, ça valait la peine d’aller faire un tour à l’Aigoual ! Petit coup d’oeil sur l’ambiance animée du parking sur les coups de 10h30 (quand je suis repartie vers 15 heures, c’était réellement la foire d’empoigne, et j’ai mis du temps à me frayer un passage pour ressortir de là !) …
… avant d’opter pour les sentiers dédiés au fond et à la raquette, a priori beaucoup plus calmes que les pistes de ski alpin.
Marchant d’un bon pas, j’ai eu vite rejoint des groupes qui me précédaient, et décidé de quitter la piste pour « attaquer la falaise » pour retrouver le silence en pleine nature enneigée. Là, c’était nettement plus raide (l’avantage de la raquette, c’est qu’on peut monter directement dans la ligne de pente …)
A l’issue d’une montée un peu physique, j’ai débouché sur le plateau non loin des fameuses antennes. Il souffle un petit vent frisquet, heureusement moins violent que celui qui a du sculpter ces superbes décorations (la photographie ne rend malheureusement pas justice à ces beautés …)
Comme d’habitude lorsque le ciel est clair, le panorama est superbe et très étendu (si l’on en croit les guides, on voit un quart de la France !). Ici, à l’avant-dernier plan, le Causse Méjean présente une immense étendue toute blanche bordée de falaises …
Vers l’est, ça n’est pas la ligne bleue des Vosges (!), mais les crêtes blanches des Alpes, qui paraissent tout près …
Vers le sud, on distingue aussi les Pyrénées, et même la mer, qui paraît toute dorée avec le reflet du soleil. Au nord, c’est le Mont Lozère, lui aussi sous la neige …
Après ce petit tour panoramique, agrémenté de nombreuses pauses photo, je regagne la forêt
pour dénicher une « salle à manger » ensoleillée et à l’abri du vent. Bien installée en surplomb d’un sentier, je me régale de jambon cru, tomme de chèvre et pain aux céréales maison avant de siroter plusieurs tasses de thé bouillant. Mais le soleil se voile déjà par endroits, et la température ambiante s’en ressent ; il est temps de remballer et de redescendre d’un bon pas jusqu’à la voiture.