Deuxième épisode

Le premier, c’était il y a deux mois et demi déjà, et on en était resté là …

… avec une dalle toute neuve, qui a séché tout l’été sous l’horrible auvent de tôles …

… qui allait maintenant dégager à son tour …

… avec la laine de verre pourrie, le bois (et les cartons !) qui ne valait pas mieux, et l’armature en tubes d’échafaudage de récupération …

Bref, c’est quand même moins sordide comme ça :

Ca n’est qu’à ce stade que l’on peut évaluer ce qui doit vraiment être fait/refait, notamment une partie mur en pierres sèches de la faïsse qui domine la terrasse de plusieurs mètres. Après une étape de démolition (au marteau-piqueur tant la terre était dure) …

… les pierres sont réutilisées pour rebâtir la partie qui faisait vraiment trop « ventre ».

Il ne faudrait tout de même pas qu’au premier « épisode cévenol », tout la montagne du dessus déboule sur la future véranda ! A suivre …

Traquée au lit par un paparazzo …

… en imperméable et djellabah !

C’aurait été dommage de ne pas faire le rapprochement de certaines des photos faites par mes petits camarades lors de la descente de la Dordogne. Pour la petite histoire, si nous étions dans des tenues pour le moins incongrues (moi, blottie au fond de mon hamac, et Marcel dans son accoutrement), c’est qu’il faisait particulièrement frisquet et humide lors de ce premier bivouac. L’album de photos consacré à cette aventure commence à se faire conséquent, mais on attend encore celles du dernier contributeur …

On ne risquait pas l’hypothermie !

… mais plutôt l’insolation au Lac du Salagou, où notre bande de joyeux kayakistes-voileux-bricoleurs de 7 (même moins !) à 77 ans (là, non … aucun d’entre nous n’est encore entré dans cette décennie)
… s’était donnée rendez-vous pour le week-end. De fait, nous avons partagé notre temps entre les activités sur l’eau …
… et dans l’eau …
… histoire de tenter de supporter la canicule qui ne s’est pas relâchée sur la totalité du week-end. Comme de coutume, les expériences et autres tests étaient au rendez-vous …
Pour ce qui me concerne, j’avais cette fois emporté mon canoë pliant, avec lequel je voulais améliorer un peu ma technique de pagaie simple et, même si je suis encore bien loin de la virtuosité que j’ai pu entrevoir sur certaines vidéos publiées sur le net, je suis quand même parvenue à avancer à peu près droit et à explorer une bonne partie du lac …
… tout au moins lorsqu’il n’y avait pas trop de vent. J’ai aussi consacré un peu de temps à l’appareil photo, notamment le matin lorsque la lumière n’était pas encore trop aveuglante
… sur la plage encore déserte …
… ou à la recherche des quelques gouttes de rosée sur la toile de tente …
… avant que le soleil brûlant ne les fasse s’évaporer. Toutes mes photos du week-end sont publiées sur la galerie Kayak en liberté, plus particulièrement au départ de cette page. (NB : une partie des photos n’est accessible qu’aux utilisateurs habilités, donc n’oubliez pas de demander une autorisation et/ou de vous connecter pour les consulter).

La panoplie du baroudeur

J’avais déjà le GPS et, bien entendu, la VHF à l’épreuve de l’eau, des chocs de la poussière, etc. Après avoir tenté d’emporter le réflex en kayak pour une sortie de la journée à Neuvic, j’ai vite réalisé que ce serait tenter le diable que de lui faire faire la descente de la Dordogne ; c’est pourquoi j’ai investi un peu dans l’Olympus µTouch qui satisfait, lui aussi, à la norme d’étanchéité IPX-7 … chose que j’ai pu vérifier à loisir puisque, simplement mousquetonné sur le hiloire du kayak, il s’est convenablement baigné à 2 reprises (oui, moi aussi !) et a subi de nombreuses projections d’eau. D’ailleurs, sauf erreur de ma part, 3 autres de mes petits camarades d’aventure étaient équipés du même engin, preuve qu’il fait recette parmi les afficionados des sports … humides (si vous êtes intéressé, voyez les détails sur le site Olympus). Et puis, il ne fait pas de si mauvaises photos, même si je trouve les miennes un tant soit peu surexposées (il faudra que j’adapte mes réglages pour les prochaines fois).
Bref, tout ça pour dire que … lorsque j’ai vu qu’Orange proposait un téléphone lui aussi à l’épreuve des « mauvais traitements », j’ai sauté sur mes points « Changer de mobile » pour commander le Samsung Solid B2100. Certes, il est un peu plus gros que mon précédent mobile mais, lui au moins, n’aura pas besoin de boîte étanche pour le garder au sec, et il dispose en outre d’une autonomie importante qui m’évitera de me charger … du chargeur (de toute manière, je croise rarement des prises de courant au cours de mes périples en pleine nature). Et puis, comme le souligne mon cher frère, ça peut parfois dépanner lorsqu’on a épuisé la batterie de l »appareil photo … ce qui m’est effectivement arrivé lors de la descente de la Dordogne !

L’art est difficile …

Je dois admettre que, depuis l’achat de mon réflex, je n’avais quasiment rien publié dans ma galerie photos … et pour cause, je n’étais pas trop satisfaite de mes prises de vue « brutes », et comme la prise en main de Digikam (mon nouvel outil de gestion/édition de photos depuis mon passage sous Linux) nécessitait, elle aussi, un certain investissement personnel, la plupart des photos sont passées de la carte mémoire à l’ordinateur … et ne sont pas allées plus loin ! Je viens enfin de remédier à cette apparente inactivité en publiant une vingtaine de clichés dans une nouvelle rubrique intitulée « Au jour le jour ».

Certes, en quantité, ça fait peu, mais j’ai fait une sélection assez drastique pour ne retenir que ce qui me semblait le meilleur … à vous de le dire, la rubrique commentaires de la galerie est à votre disposition. Et par la même occasion, comme j’ai dans ce laps de temps publié un certain nombre de photos sur des galeries « communautaires », j’ai ajouté des liens permettant d’y accéder directement à partir de ma galerie personnelle (Cf. liens soulignés en rouge ci-dessous).
Ne soyez donc pas surpris : désormais, lorsque vous cliquerez sur une catégorie comportant une petite icône web (et pas d’indication du nombre de photos), vous serez « transportés » vers une galerie externe, mais pour y visionner des photos dont je suis bien l’auteur. Et pour le moment, au départ de cette page par exemple, vous pourrez accéder directement à mes photos prises lors du PiwigoDéclic du 29 mai dernier à Paris, ou à celles (prises avec un compact) de la descente de la Dordogne en kayak durant la dernière semaine de juin.

Cinéma : « Invictus »


Trois mois que je n’ai pas parlé d’un film, parce que ceux que j’ai vus dans ce laps de temps ne m’ont pas particulièrement inspirée … Et là, bien que je ne sois a priori pas plus intéressée par le rugby que par la pêche à la mouche (plutôt beaucoup moins d’ailleurs car la pêche, au moins, se pratique en pleine nature …), je suis restée scotchée ! La manière dont Mandela-Freeman parvient à resouder une nation profondément divisée par des décennies d’apartheid autour d’un projet et d’une équipe, pour la mener une victoire à laquelle personne (sauf Mandela ?) ne croyait, est profondément confondante. Morgan Freeman crève l’écran, et domine le film d’un bout à l’autre par son charisme et son humanité, démontrant envers et contre tous la puissance d’une démarche non-violente (à titre d’anecdote, l’évolution des relations blancs-noirs au sein de l’équipe des gardes du corps est un vrai régal à observer). Bien évidemment, le fait que le film soit basé sur des événements historiques ne fait que renforcer son emprise … Des Springboxes, je ne connaissais que le nom ; je n’avais pas entendu parler (ou complètement oublié) la victoire de l’Afrique du Sud à la Coupe du Monde de Rugby en 1995, et pouvais encore moins imaginer ce qu’elle représentait pour toute une nation. J’en sais maintenant un peu plus … et c’est avec beaucoup d’émotion et de plaisir que j’ai fait ces découvertes.

Sur un coup de tête !

Certes, mon intérêt pour WordPress ne date pas d’hier, et j’ai toujours l’intention de migrer le présent blog vers ce super outil (que je réserverai cependant aux blogs, étant toujours inconditionnelle de Contao / ex-TYPOlight pour la publication de sites plus complets), mais là, j’ai sauté le pas sans réfléchir ! Il ne m’a fallu que quelques heures pour lancer Webmaster en herbe, un blog dédié aux trucs, astuces, conseils pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans la publication sur le web, mais n’osent / ne savent pas trop comment faire … une galerie photos, un blog sympa ou un site avec un peu plus de contenu.

L’approche est délibérément orientée vers les outils que je connais et pratique couramment, pour me permettre de pouvoir expliquer/conseiller utilement. Je ne les ai pas pour autant choisis à la légère : tous sont gratuits, et se distinguent par leur performances et leur fonctionnalités étendues.
Mais « riche et puissant » peut aussi vouloir dire « pas très simple à mettre en oeuvre », surtout lorsque la documentation est éparse, pas toujours très accessible et parfois obscure ; c’est là que devrait intervenir la valeur ajoutée de Webmaster en herbe.
La présentation n’est pas encore tout à fait définitive – je suis encore en train de découvrir les énormes possibilités offertes par WordPress et ses innombrables extensions – mais le contenu s’enrichit de jour en jour … il n’appartient qu’à vous de le découvrir dès aujourd’hui.

Les mêmes en couleur …

Il m’a fallu affronter la canicule de ce début de semaine pour aller récupérer mes pièces au Mas Cassac ; celles du stage de mai, bien sûr …

… mais aussi celles que j’avais tournées et émaillées à Sumène avec Sylvia au cours des mois d’hiver.

Je devrais pourtant y être habituée … mais j’ai encore été diablement surprise par la « nanisation » des pièces : mes plats sont des assiettes creuses, mes saladiers de bols à salade individuels (un peu grands pour la soupe, quand même) et les théières sont à peine plus grandes que celles de l’années dernière ! J’ai quand même réussi à faire deux très grandes tasses (pour le chocolat chaud des soirées d’hiver), mais les mugs sont vraiment trop petites pour mon goût personnel … Par contre, je me suis bien ratée sur les couvercles : je n’ai pas prévu assez de marge et, une fois émaillés, ils ne rentrent plus (ou mal) dans les théières et cocotte. Y a pas à dire, je sens que je vais devoir remettre ça, d’autant plus que j’aime beaucoup les émaux de Sylvia : marron marbré de bleu pour les saladiers, et bleu clair/beige pour les bols et le pot à ustensiles, beaucoup plus lumineux que les couleurs que j’avais utilisées jusqu’alors. Je sens que les placards vont continuer à se remplir …

Les 3 mousquetaires étaient 4 …

… et, bien que partis à 6, les descendeurs de la Dordogne (lourdement chargés) …

… se sont retrouvés à 8 dès le premier bivouac, rejoints par deux aventuriers-canoëistes émérites qui, non contents de prendre tout naturellement leur place au sein du groupe, l’ont fait bénéficier de leur expérience et conseils avisés tout au long d’une semaine riche en moments partagés.

D’Artagnan …
… et l’Indien se sont entendus comme larrons en foire, à terre …

… comme sur l’eau, qui n’a pas toujours été aussi calme …

A certains endroits, c’était même carrément mouvementé …

… au point que j’ai même une fois confié mon kayak à plus expérimenté que moi (je surveillais du pont en prenant la photo)


… et que certains cherchaient les poignées au fond du bateau (cherchez pas, y en a pas) sur un tobogan qui n’était pas particulièrement destiné aux enfants !

D’aucuns se sont aussi sentis une âme d’explorateur, et sont allés prendre le frais dans des grottes suffisamment grandes pour accueillir toutes nos embarcations.

Trop de choses à raconter … Pour voir l’ensemble de l’équipée en images, rendez-vous sur la galerie Kayak en liberté, dans laquelle mes petits camarades ne manqueront pas d’ajouter prochainement leurs propres oeuvres … et dont j’espère qu’elle s’enrichira bientôt de nouvelles aventures.

Quand le malheur des uns …

Coup de fil inattendu dimanche soir, sur les 20h45 … Mon maçon se propose de venir le lendemain dès 8h pour commencer les travaux d’infrastructure de la future véranda ; étant donné les intempéries annoncées pour la semaine, il préfère venir travailler sous l’auvent qui couvre ma terrasse plutôt que d’aller « attaquer une toiture » chez un autre client. Très bonne nouvelle pour moi, qui n’escomptais plus le début des travaux avant la 1ère ou 2è semaine de juillet, les intempéries du début de ces dernières semaines ayant complètement chamboulé les plannings des chantiers. Depuis 2 jours et demi, j’ai donc le droit au doux concert des marteaux piqueurs et autres disqueuses, qui font en outre beaucoup de poussière … et un peu de dégât dans les plantations toutes proches, mais tout le monde sait bien qu’on ne fait pas d’omelette sans casser quelques oeufs.
Le chantier en images :
– ça commence assez « soft » par le démolissage de l’espèce de banquette qui faisait la jointure de la terrasse avec « la montagne »



– puis le carrelage prend lui aussi la direction de la benne …

– mais au-dessous, c’est plutôt bien pourri …


– il faut casser toute la dalle à ciel ouvert …



– retirer les poutrelles métalliques toutes rouillées (oui, il pleut en Cévennes, et l’eau s’infiltre partout, surtout lorsque l’on est adossé à la montagne) …

– arrivent ensuite des poutrelles de béton toutes neuves …


– entre lesquelles viennent prendre place des blocs de béton creux …


– sur/dans lesquels sera coulée la future nouvelle dalle.
Mais ça ne fait que commencer … A suivre, donc …