Forums : enfer ou paradis ?

Dans ma grande naïveté,j’ai longtemps cru que les forums étaient des lieux d’échange où régnait la plus grande convivialité. Il faut dire que, pour faire mes premières armes il y a 5 ans, je n’étais pas tombée sur le plus mauvais : le forum Piwigo (qui s’appelait à l’époque PHP Web Gallery) était un modèle d’efficacité, mais aussi une communauté au sein de laquelle on se sentait bien, et où l’on avait plaisir à venir échanger, pour s’instruire et partager ses connaissances avec d’autres afficionados qui devenaient souvent des copains. Lorsque VDigital est parti « sur la pointe des pieds » l’an dernier, le forum Piwigo a perdu une partie de son âme ; même si, pour ceux qui sont à la recherche d’informations, l’efficacité est toujours au rendez-vous, ceux qui ont connu Vincent et ont pu apprécier sa personnalité hors du commun ne peuvent qu’évoquer avec nostalgie la grande époque où le forum bourdonnait d’échanges en tous sens, attisés par sa clairvoyance et son humour affuté. Pour certains d’entre nous, l’histoire ne s’est heureusement pas arrêtée là : les liens initialement tissés grâce au forum ont trouvé leur prolongement dans « la vraie vie », et nous nous retrouvons avec grand plaisir pour « un restau », voire une journée complète de balade avec nos appareils photos … ce n’est pas par hasard si nos routes se sont croisées via la gestion de nos galeries.
Aux antipodes du forum Piwigo, j’ai découvert avec horreur et stupéfaction un autre specimen, malheureusement quasi-incoutournable pour qui cherche de l’information en français sur la suite Open Office / Libre Office. Sous couvert de soi-disant « professionalisme » – mais dans quel domaine « travaille-t-on » de cette manière ? l’armée ? les administrations de l’Europe de l’Est avant la chute du mur ? – une équipe de « modérateurs » passe son temps à vous harceler, recadrer, corriger, menacer … bref, à vous rendre la vie impossible et à vous ôter, autant que possible, toute envie de revenir poser une autre question. Le règlement, avant tout ; et il est d’une rigidité qui dépasse l’entendement ! Si vous ne vous exécutez pas, vous aurez d’ailleurs droit à des piqûres de rappel via MP (= message privé) … mais n’espérez pas obtenir en retour une quelconque demande de précision, le « méchant modo » ne prendra même pas la peine de répondre à votre MP. Pour avoir personnellement vécu des situations assez similaires dans « la vraie vie », les termes de manipulation et harcèlement moral me viennent spontanément à l’esprit. L’équipe de « modération » est d’ailleurs affligée des mêmes travers que ses acolytes en chair et en os : elle a réponse à toutes les critiques, n’envisage pas une seconde de remettre en cause ses méthodes (voir tous les messages d’utilisateurs « normaux » sur ce sujet), et pratique activement le recrutement d’adeptes acquis à ses méthodes. Dans cette sorte d’enfer moderne, un « sauveur » animé par un vrai esprit d’entraide et d’assistance : compétent, assidu, très clair dans ses explications, Pierre-Yves Samyn a quasiment toujours été celui qui m’a sortie d’affaire, soit directement, soit à travers les nombreuses réponses qu’il a pu donner dans d’autres fils de discussion que j’ai consultés. Contre vents et marées, il continue de répondre de manière cironstanciée et documentée aux questions posées, sans se laisser perturber par l’ambiance délétère du forum … jusqu’à quand ? Bravo et un très grand merci à Pierre-Yves ; je ne sais pas ce que deviendra la « communauté » le jour où il décidera de « raccrocher » …
Parce qu’il y tout de même beaucoup plus de forums sympas que de caricatures telle que celle précédemment évoquée, je ne voudrais pas passer sous silence la communauté française de Fedora, à laquelle j’ai le plaisir d’appartenir depuis près de 2 ans. Loin du gigantisme et du relatif anonymat du forum Ubuntu, j’ai trouvé là une structure d’accueil dynamique et performante et, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, très amicale. Passés les premiers échanges quelquefois un peu impersonnels (assez normal lorsque l’on ne se connaît pas encore …) j’ai maintenant grand plaisir à retrouver mes camarades habituels de discussion, et particulièrement Fifi (mention spéciale !), Madko, Nouv09 et j’en oublie (excusez-moi, les autres …) Petit à petit, au fil des échanges, on « glisse » vers un ton plus amical, on échange des informations qui n’ont plus rien à voir avec Fedora (oui, la photo de ma véranda, ou le temps qu’il fait à Madagascar …) Bref, on tisse des liens ; et c’est le fait de gens intéressés et intéressants, et aussi passionnés. Ca m’amuse toujours beaucoup de constater que, très régulièrement, la discussion se poursuit souvent assez longtemps après que j’ai passé ma question en « résolue » : j’ai eu la solution à mon problème, mais ça n’empêche pas ces messieurs (pas beaucoup de dames, il me semble …) de vouloir creuser et approfondir, pour le plus grand bénéfice de tous. Il n’est d’ailleurs pas rare que je vienne poser une question qui n’a qu’un lointain rapport avec notre « distro » favorite ; je sais qu’il y en aura le plus souvent un – voire plusieurs – pour me donner ne serait-ce qu’une piste … Continuez comme ça, les gars ! Votre équipe est fantastique (Fedora aussi …) et c’est un plaisir toujours renouvelé de venir discuter et s’instruire parmi vous.

D’une hémisphère à l’autre

Roissy, 16h30, soit 3 heures avant le décollage, et une loonnngue file de voyageurs s’étire de la porte d’entrée du terminal jusqu’au comptoir d’Air Madagascar. Après être restée immobile près d’une heure, la file s’ébranle enfin … je n’aurai jamais passé les contrôles de sécurité aussi vite ; à croire que, pour certaines destinations, le passage sous les portillons n’est qu’une simple formalité ! Heureuse surprise : bien que j’ai oublié de le demander à l’enregistrement, je suis placée contre un hublot. Certes, un peu au-dessus de l’aile ; mais avec une vue suffisamment dégagée pour pouvoir prendre des photos. A l’issue d’une nuit de vol sans histoire, l’avion approche Nosy Be, notre premier contact avec la Grande Ile.

Ce qui était annoncé comme une escale technique est en fait un « stop » de plusieurs heures, avec acquisition du visa, passage à la douane, etc. Un monde bien différent de Roissy : la perceptrice des visas (payant au-delà d’un mois) est bien cachée derrière un vieux comptoir de bois, un bout de papier pas franchement visible annonçant sa qualité … après m’être fourvoyée de file en file (les touristes en cours séjour n’ont rien à payer et se pressent pour être les premiers sortis), je paye, récupère mon reçu, retourne faire tamponner mon passeport et … je ne sais plus quoi encore. Il me faut trouver un chariot pour récupérer mes bagages … un jeune employé s’offre à aller m’en chercher un à l’extérieur … je n’ai pas l’habitude, il aurait fallu que je lui donne un pourboire, mais je n’ai encore que des euros (et en billets de 50) sur moi. Passage à la douane : je ne sais pas si le fait de venir pour 3 mois facilite les choses, à moins que ce ne soit la référence à l’écovolontariat et aux baleines … toujours est-il que les douaniers se contentent de tâter vaguement le contenu du sac, de soulever à peine la couche de vêtements du dessus avant … de gribouiller quelque chose à la craie blanche sur mes 2 sacs noirs. Pour rejoindre la salle d’embarquement, il faut sortir du bâtiment, et y re-rentrer par une autre porte 20 à 30 mètres plus loin. Sur le trajet (en poussant mon chariot à bagages bien déglingué), je suis l’objet de sollicitations diverses : hôtel, taxi, change, etc. Court passage à l’enregistrement (je me redébarrasse des bagages) avant de me trouver un siège dans la salle d’attente … que je quitterai à plusieurs reprises pour prendre quelques photos de l’activité de l’aéroport …

Embarquement pour Antananarivo, la capitale (plus connue en France sous le nom de Tananarive). L’avion s’est bien vidé à Nosy Be, et je n’ai plus de voisin pour cette partie du trajet ; j’ai retrouvé ma place contre le hublot, et découvre avec désolation les « hautes terres » pelées et érodées à l’approche de « Tana ». Nouvelle escale, avec changement d’avion cette fois (l’aérodrome de Sainte Marie est tout petit, et ne peut recevoir que des ATR). Il faut à nouveau récupérer les bagages pour les réenregistrer (la 3è fois !) un peu plus loin … L’heure d’embarquement n’est pas très claire … j’en profite pour faire du change au bureau « officiel », et manger un morceau à l’unique gargote de l’aéroport. Le choix n’est qu’apparent … la plupart des plats ne sont pas/plus disponibles. J’opte pour un poulet pané aux épices (un peu charbonné à l’extérieur et pas franchement cuit au niveau de l’os) avec du riz, avant d’aller m’installer dans la salle d’embarquement pour attendre l’appel. Le MP3 aux oreilles, je somnole plus ou moins, lorsqu’une voix dynamique m’interpelle par mon prénom ! La directrice du Soanambo, qui va m’héberger pour 3 mois, était à Antananarivo depuis quelques jours, et va faire le trajet jusqu’à Sainte-Marie avec moi. Nouveau hublot … et premier coup d’oeil sur l’île, dans la lumière du soleil couchant.

Plus beaucoup de souvenirs du premier soir (après 24 heures de voyage, j’étais quand même un peu flagada) … le lendemain matin, petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, face à la mer, l’appareil photo à portée de main …

… j’observe les saints-mariens qui pêchent de bon matin dans le lagon.

Puis direction Ambodifotatra, la « capitale » de l’île où débutent justement les 3 jours de la Fête de la Baleine organisée par Cétamada. Une photo du quai où accostent les quelques bateaux qui font la traversée de Tamatave …

En attendant la suite, vous pouvez voir d’autres photos que j’ai publiées dans la galerie de SOS Madagascar ou dans mes albums Facebook.

Les « petites bêtes » sont arrivées avant moi !

D’après les informations recueillies auprès de mes amis Facebook, les baleines à bosse sont déjà arrivées à Sainte Marie, avec 10 jours d’avance sur les années précédentes … et avant moi ! Autant dire que je n’ai plus trop de temps pour potasser mes « classiques » …
… choisis avec soin lors de mes dernières excursions montpelliéraine et parisiennes (je préfère feuilleter les bouquins « sérieux » avant de les acheter) …
Remarquez … entre l’heure de « mise à disposition » à Roissy et l’atterrissage à destination, il va s’écouler quasiment 24 heures ; de quoi passer le temps de manière utile et studieuse !

Une autre aventure …

5 ans plus tard, je remets ça … Direction plein sud, et avec le billet de retour en poche, cette fois-ci. N’empêche que ce sera tout de même ma première incursion dans l’hémisphère sud, et pour une aventure qui sort un peu de l’ordinaire … Une bonne occasion de réactiver ce blog, d’autant que des photos assez inhabituelles devraient pouvoir suivre. Petit indice pour ceux qui n’auraient pas suivi nombre d’allusions publiées sur mon compte Facebook.
A suivre …

Les cueillettes de l’été

Agréable de pouvoir déguster en hiver les cueillettes de l’été … a fortiori lorsqu’elles sont présentées comme ça :
Sur la base de la recette de Muffins aux myrtilles trouvée dans le petit bouquin Cookies, Muffins & Co j’ai simplement fait une adaptation personnelle pour arriver mes Muffins aux framboises sauvages, cueillies sur le Bougès en juillet dernier. En fait, j’ai simplement :

  1. remplacé les myrtilles par la même quantité de framboises
  2. ajouté un sachet de sucre vanillé (et diminué d’autant la quantité de sucre)
  3. ajouté un peu de ma poudre de citron (recette personnelle, comme les oranges présentées ici) pour relever le tout.

J’avais oublié cet aspect-là des choses …

Pour ma petite semaine de ski annuelle, étant donné mon niveau (ça fait tout de même 45 ans que je pratique …), je choisis habituellement un « grand domaine » qui offre suffisamment de kilomètres à parcourir pour que je n’ai pas l’impression de repasser au même endroit 3 fois par jour. Après Paradiski l’an dernier, et Les Portes du Soleil les 2 années précédentes, j’avais opté cette fois-ci pour Les 3 Vallées, où je n’avais pas remis les pieds depuis au moins 15 ans.


Hélas, je n’avais gardé en mémoire que les bons côtés … d’autant que, à l’époque, il s’agissait de courts week-ends à Courchevel, donc dans un environnement assez « paysager ».


Basée cette fois-ci aux Menuires, dans un immeuble « les skis aux pieds », extrêmement pratique …


… j’ai trouvé le domaine skiable sans âme, et bien encombré … au point que je n’ai même pas « poussé » une seule fois jusqu’à Courchevel, ni même « Valto » ; pistes et remontées étaient déjà bien suffisamment encombrées sur les Menuires et Méribel.


Pour faire bref, ce côté « usine à ski » m’a gâché une partie de mon plaisir. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, c’est un peu à cause de cette « saturation » que j’avais cessé de pratiquer le ski alpin pendant quelques années, préférant m’adonner aux joies plus « nature » de la raquette dans des environnements moins « courus » (Jura, Pyrénées, Queyras, etc.)


Pourtant, j’adore la glisse … mais je pense que j’opterai la prochaine fois pour une station plus traditionnelle.

Home, sweet home …

Ca commence enfin à prendre tournure … même si ça n’est pas grâce à certains, qui ne donnent plus aucun nouvelle depuis un mois ! Et même s’il manque encore un vasistas à la véranda (ça fait un peu frais …), le carrelage est maintenant terminé.

Prochaine étape : la ferronnerie, avec la pose d’un garde-corps, et l’installation d’un support de pergola pour une future treille.

Diablement intéressant ….

… pour moi qui reste encore dépendante de Windows pour une poignée d’applications, et pour tous ceux qui voudraient bien goûter aux joies / possibilités d’un autre système d’exploitation sans pour autant jeter aux orties leur Windows / Mac OS / Linux-distribution trucmuche favori. Là, vous pouvez tous les avoir, et en même temps, et il paraît que ça marche fort bien (je vous confirmerai lorsque j’aurai testé). Pour en savoir plus sur les possibilités offertes par Virtual Box, jetez donc un coup d’oeil à la vidéo de présentation sur cette page. Pour l’installation, les utilisateurs de Fedora trouveront un tutoriel fort bien fait sur le site français de la distribution ; les autres trouveront tous les détails nécessaires (mais en anglais) sur le site officiel.