Du Col du Bez à Florac par le GR72 – Les photos


Elles sont 92 à avoir survécu : toutes les photos de ces 5 jours de randonnée – après écrémage, assemblage des panoramiques et retouches – sont dans cette nouvelle catégorie de ma galerie. Appréciez sans modération, notez vos préférées et laissez vos commentaires, la galerie vous permet tout ça … Et si vous avez raté le début du récit, c’est par là !

Du Col du Bez à Florac par le GR72 (5)

Jour 5 (si vous avez raté le jour précédent …)
Bien vu : l’oeil à peine ouvert, j’identifie le bruit des gouttes sur la toile au-dessus de ma tête … mais ce n’est encore qu’un petit crachin, qui s’interrompt lors de mes préparatifs de mise en route. Les choses ne deviennent sérieuses qu’à mon arrivée à Cassagnas, où une très gentille dame me propose de remplir mes gourdes au robinet de son jardin (finalement, je n’aurai pas utilisé mon filtre une seule fois au cours du périple !) ; il est temps de sortir l’équipement de pluie.

Je ressasse le même dilemme depuis la veille : il me reste à faire un peu plus de 30 kms pour rejoindre Florac … La météo n’incitant pas à folâtrer, je fais une seule – loonnngue – étape jusqu’à Florac, ou je fais encore un bivouac – avec la perspective de renfiler des vêtements trempés le lendemain matin – en route ? L’incontournable : le car pour Alès quitte Florac à 9h le matin, il faut donc que je passe la dernière nuit au gîte, sur place, afin de ne pas le rater !

J’adopte dès le départ un rythme assez soutenu (de toute manière, il pleut !), mais en trimballant le plein d’eau ! de manière à garder mes options ouvertes le plus longtemps possible. Pause déjeuner minimale (il pleut toujours dru, et même un très gros châtaignier se révèle être un abri plutôt inhospitalier), mais il me faut quand même faire une pause (les pieds – trempés – commencent à souffrir avec tout ce bitume) et me restaurer avant d’attaquer la dernière ascension vers Barre des Cévennes.

Mais ce n’est finalement qu’en fin d’après-midi, une fois arrivée à Barre, que j’assume la décision de poursuivre jusqu’au bout ce jour-là : je vide mes gourdes (trop ! j’ai dû me rationner pendant les 2 dernières heures !) pour alléger au maximum le sac, téléphone (oui, à Barre des Cévennes, Orange « passe ») au gîte de Florac pour annoncer mon arrivée « à la nuit », et décide de prendre un raccourci … au prix de quelques centaines de mètres de bitume supplémentaires ! Je n’ai pas vraiment traîné en route, mais j’étais plus qu’impatiente d’arriver au gîte ; le jour baissait, et j’y voyais de moins en moins sur le sentier escarpé qui dévale le flanc de la Cam de Tardonnenche ; mais j’ai quand même atteint le bitume (toujours le bitume …) avant la nuit, et le gîte peu après 19h30.

Malgré que je n’ai pas récolté une seule ampoule, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu aussi mal aux pieds à l’issue d’une randonnée : ils sont restés congestionnés plus de 24 heures et, même 3 jours après, j’ai l’impression qu’ils n’ont pas encore repris leur taille normale ! Mais quand on aime …

Du Col du Bez à Florac par le GR72 (4)

Jour 4 (si vous avez raté le jour précédent …)
C’aurait été trop simple … mais n’anticipons pas ; le début de la journée est idyllique. J’adore ces paysages de landes granitiques du Mont-Lozère, le sentier longe le Tarn naissant pendant un bon moment et je découvre le Pont du Tarn où je n’étais encore jamais passée. Rencontre avec une troupe de cavaliers et de chevaux non montés, qui m’occasionne une petite frayeur (j’ai eu beau m’écarter, les bestiaux ont occupé toute la place disponible, et les voir me foncer dessus au grand galop n’était pas des plus rassurant !)



C’est en fin de matinée, alors que j’avais amorcé la descente depuis un bon moment, que j’ai réalisé que ma trace GPS s’éloignait sensiblement du parcours initialement prévu ; j’avais pourtant suivi scrupuleusement les balises, et aucun autre GR ne passe à cet endroit-là … Concluant à un rebalisage récent, je décide de poursuivre : un balisage GR mène toujours quelque part, et puis il faut de toute manière que je descende du Mont-Lozère pour attaquer le Bougès, en face !


Après quelques fausses pistes (le balisage à travers les genêts est parfois … perfectible !), je finis pas arriver au hameau du Merlet ; je sais à peu près où il se trouve (le gîte est tenu par les cousins d’une amie), mais il est bel et bien … en-dehors de ma carte ! Difficile de se repérer dans ces conditions … je continue ma descente vers la route tout en bas, après avoir du demander mon chemin au hameau suivant, car le balisage est plutôt … absent par endroits. Arrivée à proximité de la D998, une réflexion s’impose : le GR indique de partir à droite, et l’itinéraire que j’avais prévu doit être quelque part sur la gauche, à une distance que je suis incapable d’estimer (je suis toujours en dehors de ma carte …) A l’issue de la pause-déjeuner, je décide d’opter pour la version GR officiel … jusqu’à ce que j’atteigne un panneau « Pont de Montvert : 3,5 kms ». Clairement pas la bonne direction, puisque je n’ai pas du tout l’intention de passer par là ! Demi-tour donc, re-bitume pendant quelques kilomètres avant d’atteindre le point de départ initialement prévu (merci, le GPS !) de ma montée sur le Bougès. Je grimpe, je grimpe … le balisage ancien a été effacé, mais la petite route est toujours là. Arrivée au point où je devrais partir à travers bois, une gentille dame me confirme que non, le GR ne passe plus par là depuis un moment, oui, le sentier existe mais il passe par des propriétés privées … bref, elle m’indique que, moyennant encore 1,5 km de bitume, je peux rejoindre l’ancien tracé un peu plus loin. Ces pérégrinations m’ont quand même fait perdre un peu de temps et, lorsque je franchis la ligne de crête pour aborder la descente sur l’autre versant, l’après-midi est déjà bien avancée, je n’ai pas encore fait mon plein d’eau quotidien, et toujours pas de source en vue ; autant le Mont-Lozère peut être qualifié de « château d’eau » à juste titre, autant sur le Bougès, il faut se lever de bonne heure – ou qu’il ait beaucoup plu récemment – pour trouver de l’eau. Il me reste de quoi tenir jusqu’au lendemain matin, à condition de ne pas gaspiller ; je décide en conséquence de bivouaquer au plus près de Cassagnas, pour pouvoir ravitailler au village en tout début de journée. Je trouve un coin sympa, suffisamment abrité du vent du nord … lequel décide de passer à l’ouest dans la soirée ! Les rafales se font presque bourrasques … et s’il allait pleuvoir ?

Du Col du Bez à Florac par le GR72 (3)

Jour 3 (si vous avez raté le jour précédent …)
On attaque le plus dur : du bivouac jusqu’au point culminant de la randonnée (1450 m), il y a près de 650 mètres de dénivelé positif, sur un sentier pas très facile – il est visiblement peu emprunté, et il me faut me frayer un passage entre des buissons de genêts souvent plus hauts que moi – et le sac fait pas loin d’une vingtaine de kilos … Mais le spectacle est au rendez-vous !

De là-haut, la vue panoramique s’étend vers l’Ardèche au nord-est, tout le Mont-Lozère à l’ouest, et les vallées cévenoles vers le sud.

Petite halte au site enchanteur du Mas de la Barque (il va absolument falloir que je vienne y faire de la raquette cet hiver !), accompagnée du remplissage quotidien des gourdes avant de reprendre la route vers l’est. Je découvre les beautés de la partie est du Mont-Lozère, sur cette piste que je n’avais empruntée que du Pont de Montvert jusqu’au Mas Camargues. Subjuguée par la beauté du hameau de Bellecoste, je mitraille …

avant d’aller installer mon hamac dans un bois un peu plus loin.

Mais le vent du nord souffle toujours bien, et les arbres environnants ne m’assurent pas une protection bien efficace ; la nuit est plutôt fraîche …

Du Col du Bez à Florac par le GR72 (2)

Jour 2 (si vous avez raté le jour précédent …)
Etape plus aisée que la veille : je commence à être bien en jambes, le soleil brille et réchauffe agréablement l’atmosphère toujours bien ventée, et le sens du dénivelé est « confortable » (ça descend plus que ça ne monte).


Je réalise avoir déjà arpenté une partie de ce sentier avec Joël et Edith, du RIF, lorsque nous étions en collective au gîte L’Etoile de La Bastide en mai 2002.



Arrivée à La Garde Guérin, que je me contente de photographier de loin (nous l’avions visité à l’époque, et le parking est envahi de camping-cars et autres véhicules de touristes), puis descente sur Villefort. Les quelques fontaines de la ville sont à sec, et il me faut pourtant faire le plein. C’est dimanche, et tous les bistrots paraissent fermés … sauf un où je me pose le temps de boire un verre et soulager mes pieds (il y avait quand même un bon bout de bitume pour arriver en ville) … et accepte avec gratitude la proposition du taulier de remplir mes outres. Il est temps de se remettre en route et de trouver un emplacement pour la nuit. Villefort, c’est tout en bas, et le Mont-Lozère, tout là-haut … ce que j’aurai grimpé ce soir sera ça de moins à faire demain ! Après 200 mètres de montée bien raide, je déniche mon petit coin, quelques mètres à l’écart du sentier, bien caché au milieu des pins. Mais la civilisation n’est pas loin, et le bruit des véhicules grimpant la côte sur la 906 vers Alès reste bien présent.

Du Col du Bez à Florac par le GR72 (1)

Jour 1
Le taxi me dépose au Col du Bez un peu avant 10 heures. Le brouillard règne … le temps de sortir la carte (plusieurs sentiers partent du col), d’allumer le GPS et de régler la longueur des bâtons, et je m’élance sur le sentier qui grimpe doucement vers les pâtures. Les kilomètres s’étirent … entre genêts et clôtures …



A la pause déjeuner, le vent du nord a réussi à déblayer un peu le ciel, et je profite de quelques moments ensoleillés, abritée du vent par hauts buissons de genêts. Dans l’après-midi, je redescends vers l’abbaye Notre-Dame des Neiges …



… où je trouve à remplir mes gourdes ; le sac est tout à coup beaucoup plus lourd (+ 6 kgs !), et mon pas se fait nettement moins rapide dans les montées, et moins assuré dans les descentes.Vers les 17 heures, arrivée à La Bastide (où je suis descendue du train le matin même) ; le soleil vient de s’installer pour de bon, et je le savoure un bon quart d’heure, attablée à la terrasse d’un bistrot, en regardant passer les randonneurs, nombreux dans ce coin de Lozère. Mais il est temps de se préoccuper du bivouac du soir. Je trouve finalement mon bonheur dans un petit bois, à l’orée d’un champ. Je ne suis qu’à une dizaine de mètres du chemin, mais quasi-invisible y compris pour les nombreux 4×4 de chasseurs qui regagent leurs domiciles avant la nuit.

Les voici enfin !


J’ai été un peu bousculée ces derniers temps (stage d’aquarelle, vente de la maison, préparation du « dossier-mystère« ) sans compter une crève carabinée qui m’avait été passée par une camarade aquarelliste, mais j’ai enfin trouvé le temps de retoucher les photos de mon tour de la Haute-Vallée Borgne, les « tagger » (= « étiqueter » dans le jargon interneto-numérico-je ne sais quoi), les légender (il a fallu que je me replonge dans les cartes pour retrouver certains noms de lieux), les charger dans la galerie et faire les paramétrages correspondants (ça faisait plus de 2 mois que je n’avais pas touché au logiciel et plus rien ne me paraissait évident). Pour parcourir les photos, rendez-vous dans la rubrique Cévennes de ma galerie, sous le titre « La Haute-Vallée Borgne », ou cliquez simplement sur ce lien. Ca ne vous donne pas envie de venir passer quelques jours par ici ?

Une superbe balade de 60 kilomètres …


… avec quelques mésaventures tout de même :

  • je devais être partie depuis à peine 2 heures (en gros, j’avais presque fini la première grande montée) lorsque j’ai réalisé que je n’avais emporté aucun argent, ni papier ! Bon, je vous rassure tout de suite, la seule ressemblance que j’ai pu trouver entre la Rue de la Soif et la draille est qu’il est difficile d’y trouver de l’eau à boire … N’empêche, ça fait un peu drôle de réaliser que je me trouvais en pleine nature, complètement incognito, et sans un kopek pour passer un coup de fil (mais je n’ai pas vu une seule cabine téléphonique) ou acheter une bouteille d’eau (je ne sais pas vraiment où, ni à qui …)
  • plus gênant : lorsque j’ai voulu faire un premier plein d’eau l’après-midi du premier jour, je me suis aperçue que mon filtre était bouché ! Aarrrgghh ! Compte tenu des ennuis récoltés lors de ma précédente équipée, je n’avais pas franchement de prendre de risques avec ce genre de choses ; heureusement, ma trousse de secours comprend toujours une réserve de comprimés de Micropur … dans laquelle j’ai dû puiser abondamment pendant ces 4 jours (1 comprimé par litre « capté », à raison de 6 à 7 litres consommés par jour. En fait, je crois bien que je n’avais jamais autant utilisé ces comprimés, même au Maroc où je n’avais eu à traiter qu’à peu près 2 litres par jour (l’eau de ma gourde seulement).
  • le bivouac du premier soir avait fort mal commencé : en déballant la « popote », j’ai constaté qu’une micro-pince à linge était venue se loger à l’intérieur de mon réchaud (le truc métallique qui ne paye pas de mine, en haut de la photo). Malgré tous mes efforts pendant quelques minutes, impossible de la déloger ! Je ne me voyais pas trop allumer le réchaud avec ce corps étranger dedans … La solution est venue du légendaire couteau suisse, et d’un de ses appendices suffisamment long et étroit pour me permettre d’extraire la récalcitrante. Ouf ! Je pouvais maintenant préparer mon dîner … Inutile de vous préciser que j’ai illico trouvé un autre endroit pour ranger mes pinces à linge !
  • plus d’incidents marquants jusqu’au dernier bivouac : tout en haut d’une crête, j’avais eu un peu de mal à trouver 2 arbres adéquats pour suspendre mon hamac (châtaigniers en taillis et chênes verts ont de petits troncs pas suffisamment rigides), fait plusieurs essais, défait et refait les noeuds je ne sais combien de fois, testé que le hamac ne frottait pas sur le sol lorsque j’étais dedans, etc. Enfin satisfaite du résultat, et décidée à m’accorder une petite demi-heure de lecture avant la préparation du dîner, je me suis affalée un peu brutalement dans le hamac … et me suis retrouvée le c… par terre, et commençant à dévaler la pente ! Le responsable ? Un anneau métallique, pourtant costaud à l’origine, mais dont la soudure n’a apparemment pas résisté à l’oxydation. J’ai bricolé un truc vite fait, histoire de passer une soirée et une nuit tranquille ; mais il va falloir que je re-cogite le système, en essayant de supprimer tout ce qui est métallique : après tout, sangles et cordes s’usent moins vite, et elles sont plus légères, en plus !

Bilan : pour une première escapade quasi-improvisée après deux ans « d’abstinence », ça ne s’est pas trop mal passé ; mais j’ai quand même repéré quelques points d’amélioration pour ma prochaine vadrouille !
Pour les photos, encore un peu patience …

Haute-Tinée : en attendant les photos …

La grande boucle et les dénivelés correspondants… voici un petit compte-rendu de notre périple en Haute-Tinée :jeudi 14 : petite boucle de mise en jambe au départ de St Etienne (8,9 kms et 450 mètres de dénivelé) ; après le déjeuner, la montée est rude mais de véritables tapis de fraises des bois m’incitent à faire de fréquents arrêts-dégustation. Confortablement installés dans le jardin du gîte, nous sommes aux premières loges pour assister au traditionnel feu d’artifice du soir.vendredi 15 : on attaque une « vraie » rando (18 kms et 830 mètres de dénivelé) ; ce sont mes chiffres à moi car … j’ai involontairement perdu le groupe avec une de mes petites camarades (nous « siestions » à l’ombre des mélèzes, et n’avons pas entendu les autres passer), et nous sommes revenues par un chemin plus court.
samedi 16, la plus petite journée : petite boucle de 7,5 kms (mais 470 mètres de dénivelé quand même) au départ de St Dalmas le Selvage pour aller voir la Cascade du Piolart. Nous avons déjeuné au bord du torrent de Sestrière dans lequel je me suis trempée … jusqu’à la taille (l’eau n’était pas franchement chaude). Et le soir, nous avons eu droit à un deuxième feu d’artifice, en l’honneur des 100 ans du refuge de Rabuons, cette fois.

dimanche 17 : en partant de Roya, les plus courageux (3 sur 11) sont montés jusqu’au Mont Mounier, les autres (dont moi) se sont « contentés » de marcher 14,7 kms en montant 1070 mètres pour atteindre le col de Crousette … où nous ne sommes d’ailleurs pas restés bien longtemps car il n’y avait pas d’ombre et beaucoup de courants d’air ! D’ailleurs, les 1070 mètres, il fallait les redescendre, et j’ai d’ailleurs trouvé le moyen d’en descendre quelques-uns autrement que sur les pieds ; bilan : un superbe bleu en haut de la cuisse et une petite foulure à la main (le tube de Ketum n’a pas fait le trajet pour rien). Quelques marmottes ont bien voulu se laisser prendre en photos, mais pas de tout près !

lundi 18 : repos ; enfin, en théorie, car j’en ai profité pour aller tester le Parcours Aventure et gagner quelques bleus supplémentaires (au bras et à l’avant-bras, cette fois), de belles ampoules (la prochaine fois, je prendrai mes vieux gants de bateaux qui moisissent dans un placard depuis 15 ans), ainsi que des courbatures dans les épaules et les bras (mais ça, je ne m’en suis rendue compte que le lendemain). La pluie s’est mise à tomber drue en fin de matinée et le tonnerre grondait, je n’ai donc pas pu faire la grande tyrolienne qui clôture normalement le « parcours rouge ».

mardi 19 : première étape de la partie itinérante du séjour St Etienne -> St Dalmas le Selvage ; distance 9,5 kms pour 680 m de montée (avec plein de cerisiers bien garnis sur le chemin) et 290 m de descente.

mercredi 20 : St Dalmas le Selvage -> Bousiéyas ; 9,2 kms pour 800 m de montée et 370 m de descente (y compris les framboises sauvages et quelques fraises des bois).

jeudi 21 : Bousiéyas -> Lac de Vens ; 12,1 kms pour 970 m de montée et 460 m de descente. Du gîte, la vue sur l’enfilade de lacs est superbe ; pas de douche, mais je profite du torrent à proximité pour faire mes ablutions et rincer les vêtements portés dans la journée. Quelques chamois batifolent à proximité, mais je n’avais pas l’appareil photo sous la main.

vendredi 22 : Lac de Vens -> Lac de Rabuons ; avec ses 13,6 kms pour 530 m de montée et 380 m de descente, c’est cette étape qui m’a parue la plus longue. Une fois rejoint la Route de l’Energie, le chemin en balcon n’en finissait pas ; quand au paysage à l’arrivée, il était franchement déprimant : complètement minéral, sans un brin de verdure, et le lac à moitié à sec. Heureusement, l’intérieur du refuge était très sympathique, tout en bois ; mais la douche – solaire – et les WC étaient à l’extérieur … ce qui m’a permis d’aller contempler les étoiles sur le coup de une heure et demie du matin.

samedi 23 : la grande descente (1350 m) vers St Etienne ; les 8,8 kms ont été dévalés dans la matinée et nous sommes allés pique-niquer sur le « chemin d’interprétation », au bord de la rivière. Je suis ensuite allée « faire ma grande tyrolienne » ; les animateurs du parcours voulaient absolument que je fasse un parcours supplémentaire, ou « encore une petite tyrolienne » (j’ai l’impression qu’ils comptaient un peu sur moi pour inciter des clients potentiels à se lancer – ce samedi, il y avait un certain nombre de jeunes sur le parcours, mais les adultes se contentaient de regarder …), mais il était temps que je rentre boucler mon sac si je ne voulais pas rater le car du retour.

Ah, oui ! les photos : j’en ai traité environ 80, donc il en reste … à peu près 250. Il va falloir patienter encore un petit peu.

Il va faire beau !


Temps pour la fin de cette semaine à St Etienne de Tinée

Pour nos premiers jours de rando à St Etienne de Tinée (à partir de jeudi midi), la météo annonce du grand beau … et c’est censé continuer sur les 6 jours suivants, mais je dois dire que j’accorde moins de crédibilité aux prévisions au-delà de quelques jours.