Ca fait les mollets !

Pour une randonnée impromptue d’une petite journée, le plus près c’est encore le Mont-Valin (une bonne heure de route, quand même !), mais c’est aussi le plus accidenté ! Ca grimpe dur, et il fait bien chaud … Heureusement, mes « nus-pieds » sont idéals (idéaux ?) pour ce genre d’exercice : la semelle ultra-souple (en fait, elle est entièrement articulée !) permet de « dérouler » entièrement le pied, et de faire travailler au maximum les mollets pour monter.
Un peu moins haut que l’autre jour (mais cette fois-ci, je suis partie de tout en bas …), mais j’étais quand même bien contente d’arriver au Pic du Grand Corbeau ; il était déjà 14h30, et je commençais à avoir un peu faim … De corbeaux, je n’en ai point vus, par contre la piste d’envol (pour les parapentes …) est plutôt impressionnante : pas de barrière ici, mais une plate-forme inclinée (vers le vide, évidemment …) avec un simple petit filet pour récupérer l’imprudent(e) qui ferait un pas de trop … je n’ai pas testé ! On discerne le Fjord du Saguenay au loin …

… plus près, la plateforme un peu plus bas, c’est la Tête-de-Chien où je me suis arrêtée l’autre jour … et derrière moi, le Pic-de-la-Hutte, où j’était montée lors de ma première venue, mais en partant d’en-haut.
Au premier plan, devant moi, un curieux phénomène : la rivière paraît serpenter au milieu … d’un lac !Après un bon 3/4 d’heure de déjeuner (tardif) + petite sieste (plus ou moins à l’abri du vent … ça souffle dur, là-haut), je prends le chemin du retour. Bilan de la journée : 2,5 heures de montée, 2 heures de descente … et des mollets encore bien courbaturés 48 heures plus tard !

2ème visite au Parc des Monts-Valin

Cette fois-ci, je suis arrivée relativement tôt, et avec un peu plus d’ambition que la fois dernière ; et je voulais aussi tester « mes pieds« . Direction, le sentier du Pic de la Tête de Chien. Le sentier monte modérément pour commencer, mais il fait bien chaud. Premier arrêt photo au Lac des Pères …

… puis on attaque les choses plus sérieuses : le sentier continue à grimper dans les bois qui font « un peu jungle ». Peu de monde sur le sentier (je croiserai seulement 6 personnes, dont un garde du Parc), mais tout le monde -sauf moi – est équipé de « bottes » (= chaussures de randonnée) et d’une paire de bâtons de marche (sauf le garde) ; ca fait nettement plus sérieux que les promeneurs du dimanche en sandale que j’ai rencontrés l’autre jour à Rivière-Trinité. Enfin, le but est en vue ; boudiou, ils ont mis un escalier juste avant le sommet (en fait, c’est pratiquement le seul sur ce sentier).

Me voilà arrivée au belvédère pour une bonne pause repas (sans mouches, cette fois) et quelques photos.

La rivière Valin serpente en contrebas ; c’est un de mes prochains objectifs de sortie lorsque j’aurai reçu le canoë.

Sur le chemin du retour, je croise mes traces, qui vont sûrement en étonner quelques-uns … Au moins, je n’ai pas besoin de jouer au Petit Poucet : je suis sûre que c’est bien moi qui suis passée là en montant !

En arrivant au Lac des Pères, je tombe sur un superbe barrage de castor que je n’avais pas repéré en montant ; ça n’est peut-être pas très évident sur la photo, mais le sentier est au moins 50 cm au-dessous du niveau du lac … retenu par ce barrage !

Je suis de retour à la voiture environ 3,5 heures après en être partie, pas mécontente de pouvoir mettre mes pieds au repos et impatiente de plonger dans un bon bain (malheureusement le spa ne fonctionne pas encore), mais il y a encore une heure de route pour rentrer …D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

Pas si plat que ça, ce pays, finalement !

Troisième visite à un Parc du Québec, celui des Monts-Valin, le plus proche de la maison. C’est aussi le plus haut, c’est sans doute pour ça qu’il n’ouvrait que début juin pour la saison d’été ; le dégel est plus tardif, et les sentiers ne devaient pas être praticables. Un autre avantage de la carte annuelle d’accès aux Parcs – auquel je n’avais pas pensé initialement – c’est que je ne me pose jamais la question de « rentabiliser » ma journée d’accès : par exemple, je ne suis arrivée sur place que vers 15 heures et n’ai pas du y rester plus de 2,5 heures. Justement, comme je suis arrivée tard et que le ciel faisait mine de vouloir se couvrir, j’ai opté pour la randonnée du Pic-de-la-Hutte, version courte ; c’est-à-dire que je suis montée au parking du haut en voiture, pour éviter de faire à pied … 600 mètres de dénivelés ! Et comme la carte mémoire de mon appareil photo m’a fait des misères (en erreur à chaque fois que j’allumais l’appareil, donc je perdais à chaque fois toutes les photos précédentes …), vous n’aurez des photos que du retour (en arrivant au belvédère en haut, je me suis tout d’un coup rappelée qu’il devait y avoir une carte de rechange dans la petite pochette de ma sacoche …)


J’ai quand même grimpé un peu pour accéder au belvédère et contempler le paysage environnant :


un petit lac, tout près, juste en-dessous …


… un autre, plus grand, beaucoup plus loin …


Dans la brume, au fond, ça doit plutôt être le Fjord du Saguenay …


Quelques paysages en redescendant …

… et c’est presque l’arrivée : il reste juste à contourner ce dernier lac et à remonter une petite côte pour retrouver la voiture.

Je ne regrette pas les courbatures …

Ca devait bien faire quatre mois que je n’avais pas fait une « vraie » randonnée ; alors, forcément, les muscles étaient un peu rouillés lorsque je me suis lancée hier sur le Sentier de la Statue du Parc du Saguenay. Pour commencer, ça montait bien raide …


… les escaliers, je n’en voyais pas le bout : il y en avait devant …


… il y en avait derrière …


… avec, de temps en temps, une cascade …


… ou un petit refuge …


… avec des points de vue sur le fjord du Saguenay.


Là, regardez bien, c’est l’embouchure de la Rivière Eternité aux environs de midi.


Les escaliers de bois laissent enfin la place à un joli chemin sous bois …


… où une belle fleur blanche a retenu mon attention.


Arrivée à un grand refuge en bois rond …


… que j’inspecte rapidement …


… avant de constater … qu’il reste encore 800 mètres à parcourir, en descente plutôt raide …


… avec de nouveaux très beaux aperçus sur le Saguenay.


Le but, enfin (le câble qui traverse la photo est un des étais de la statue). Vue du Saguenay en direction de l’ouest, vers Chicoutimi.


Une autre vers l’est, direction de Tadoussac.


Et voici la statue de Notre-Dame du Saguenay ; de mémoire, 8 mètres de haut, près de 3,2 tonnes, elle a du être montée en 14 morceaux (les hélicoptères n’existaient pas à l’époque !) puis assemblée sur place.


En redescendant, de nouveau la rivière Eternité, sur le coup de 15 heures. Vous avez remarqué la différence du niveau d’eau en 3 heures de temps. C’est l’effet de la marée, via le Saint-Laurent et le Fjord du Saguenay ; l’Océan Atlantique a le bras long …

Là-haut sur la montagne …

En fait, je ne suis pas montée tout à fait jusqu’en haut du Mont Lac-Vert : je suis partie de la station à 14h, je n’avais pas encore mangé, et la pente était bien raide. Je me suis arrêtée après un peu plus d’une demi-heure de grimpette pour contempler ce paysage …

… me restaurer, puis faire une longue pause au soleil avec un bouquin. A l’exception d’un « quatre-roues » que j’ai entendu, puis vu passer, sur la piste parrallèle à celle où je me trouvais, je n’ai pas vu un chat de l’après-midi. Je suis repartie en sens inverse vers 16 heures : il suffisait de se laisser descendre …

… en faisant quelques lacets tout de même, car la pente était bien raide. Il faudra décidément que je vienne tester ces pistes avec des skis aux pieds l’hiver prochain !

Retour à la station désertée ; sur le grand parking derrière le restaurant, il n’y a qu’une voiture … la mienne.

Ca ressemble déjà plus à de la randonnée !

La journée s’annonçait bien trop belle pour rester à l’appartement ! Mais n’étant pas encore « chez moi » au chalet (la signature devrait se faire la semaine prochaine) et aucun parc n’étant ouvert avant le début ou mi-mai, je suis retournée explorer la Pointe des Américains, bien décidée à en faire le tour complet, cette fois-ci !
Petit détour par un chemin en cul-de-sac sur la droite : il descend jusqu’à la Petite Décharge …


… où j’aperçois plusieurs hydravions en stationnement, et un qui arrive au moteur pour se positionner avant de prendre son envol …


Puis, retour vers le chemin principal : ça grimpe dur, et avec de belles ornières …


Le chemin se transforme parfois en sentier plus accidenté …


… avec quelques beaux aperçus sur la Petite Décharge.


Je trouve le coin rêvé pour pique-niquer : un banc m’attend au bout de la pointe où la Grande Décharge rejoint la Petite Décharge. Je déguste les provisions achetées ce matin : viande des Grisons (parfumée à l’ail !), jambon italien, fromages (l’Emmenthal n’est pas mal mais le fromage danois aux fines herbes n’a pas beaucoup de goût) accompagnés de bagels. Je n’ai pas pris la peine de me faire un thermos de thé, et le regrette un peu car un petit vent frais souffle dans l’axe de la rivière.


Je ne tarde donc pas trop pour reprendre ma marche en longeant, cette fois, la Grande Décharge ; et je finis par arriver à un promontoire qui m’offre une vue panoramique …


Chauffés par le soleil, les rochers font un siège très accueillant … où je m’installe pour une sieste de près d’une heure.


Sur le chemin du retour, plus ombragé que celui de l’aller, je trouve quelques belles plaques de neige …

… et finis par retomber dans une rue située à l’autre bout du quartier ! Il me faut encore une bonne vingtaine de minutes de marche sur le bitume avant de retrouver la voiture ; du coup, je regrette bien de ne pas avoir emporté le GPS qui m’aurait permis de mieux « viser » mon atterrissage !

Le sentier de tous les dangers …

Armée de bonnes résolutions, et sous un ciel un peu moins menaçant que ces derniers jours, je suis repartie en exploration du côté de la Pointe des Américains. Je suis allée un peu plus loin qu’il y a 2 semaines, ce qui m’a permis de constater que la Petite Décharge était quasiment complètement dégelée …

Par contre le sentier qui mène à la pointe, bien qu’en grande partie débarrassé de sa neige, présente toujours autant d’embûches ; et le pire, ce ne sont pas les trous visibles (ci-dessus), mais ceux qui se créent sans prévenir sous les chaussures (ci-dessous) ! Comme la fois précédente, j’ai réussi à prendre deux belles gamelles et je suis rentrée les pieds trempés. J’ai l’impression qu’il va falloir patienter encore un peu avant d’envisager des sorties plus aventureuses …

Toujours plus près …

Petite balade vers la pointe des Américains Je me suis aperçue ce matin que la piste de ski la plus proche était … à moins d’un kilomètre de la maison ! Et à peine 100 mètres plus loin, j’ai trouvé 2 chemins de randonnée (le plus long fait 3,5 km) vers la pointe des Américains, extrémité de l’une des îles sur lesquelles est bâtie la ville. J’y suis allée cet après-midi, avec l’intention de faire une bonne balade, mais mon ardeur a été un peu … rafraîchie par les embûches du chemin : après m’être enfoncée plusieurs fois jusqu’aux genoux dans la neige à moitié fondue, et étalée de tout mon long à 2 reprises, j’ai fini par faire demi-tour avec l’intention de revenir un peu mieux équipée la prochaine fois ! Et dire que j’avais laissé mes bâtons de marche dans la voiture ; ils m’auraient au moins permis de sonder le terrain, et probablement de me relever plus aisément à défaut de m’éviter les chutes. J’en ai été quite pour changer vite fait de chaussettes et de chaussures avant de me diriger vers le terrain nettement plus praticable … de la bibliothèque.