2ème visite au Parc des Monts-Valin

Cette fois-ci, je suis arrivée relativement tôt, et avec un peu plus d’ambition que la fois dernière ; et je voulais aussi tester « mes pieds« . Direction, le sentier du Pic de la Tête de Chien. Le sentier monte modérément pour commencer, mais il fait bien chaud. Premier arrêt photo au Lac des Pères …

… puis on attaque les choses plus sérieuses : le sentier continue à grimper dans les bois qui font « un peu jungle ». Peu de monde sur le sentier (je croiserai seulement 6 personnes, dont un garde du Parc), mais tout le monde -sauf moi – est équipé de « bottes » (= chaussures de randonnée) et d’une paire de bâtons de marche (sauf le garde) ; ca fait nettement plus sérieux que les promeneurs du dimanche en sandale que j’ai rencontrés l’autre jour à Rivière-Trinité. Enfin, le but est en vue ; boudiou, ils ont mis un escalier juste avant le sommet (en fait, c’est pratiquement le seul sur ce sentier).

Me voilà arrivée au belvédère pour une bonne pause repas (sans mouches, cette fois) et quelques photos.

La rivière Valin serpente en contrebas ; c’est un de mes prochains objectifs de sortie lorsque j’aurai reçu le canoë.

Sur le chemin du retour, je croise mes traces, qui vont sûrement en étonner quelques-uns … Au moins, je n’ai pas besoin de jouer au Petit Poucet : je suis sûre que c’est bien moi qui suis passée là en montant !

En arrivant au Lac des Pères, je tombe sur un superbe barrage de castor que je n’avais pas repéré en montant ; ça n’est peut-être pas très évident sur la photo, mais le sentier est au moins 50 cm au-dessous du niveau du lac … retenu par ce barrage !

Je suis de retour à la voiture environ 3,5 heures après en être partie, pas mécontente de pouvoir mettre mes pieds au repos et impatiente de plonger dans un bon bain (malheureusement le spa ne fonctionne pas encore), mais il y a encore une heure de route pour rentrer …D’autres sorties en région Saguenay – Lac St Jean …

J’ai une question à poser …

J’attendais la suite, qui fut conforme à mon attente : 3 kayakistes sur un parking au bord du lac Tchitogama, 3 véhicules … dont 2 seulement portent une embarcation ! « As-tu un kayak ? » Très intrigué, il m’a regardé sortir le gros sac de mon coffre et (m’) a assisté dans le montage du kayak. J’en ai profité pour étrenner ma combinaison néoprène … pour me protéger de la pluie battante. L’averse s’est enfin arrêtée au moment où nous mettions à l’eau …


… et nous nous sommes tous trois dirigés vers l’ouest, en direction de la rivière Péribonka.


Ces messieurs en train de « jouer » avec le GPS (le mien est aux abonnés absents, pour cause de retour chez Garmin : il a fait preuve de sa non-étanchéité au cours des deux précédentes sorties). Comme dit si bien D…, quand on commence à s’amuser avec ces petites choses, on n’a plus le temps de pagayer !


Il y a quand même un peu de vent, avec de jolies vaguelettes qui viennent de l’arrière …


A la recherche d’un endroit où débarquer pour la pause-déjeuner …


G… nous quitte car il doit rentrer tôt. Plus que deux, pas trop pressés, nous explorons l’autre rive de la Péribonka avant de prendre la route du retour, avec le vent dans le nez cette fois-ci. Et j’ai le droit à ma photo (c’est la première fois que je ME vois sur mon kayak !) sur fond de montagnes qui évoquent, paraît-il, le Fjord Saguenay en version un peu réduite.

Pour nous narguer, le soleil a finalement fait son apparition … au moment où nous sortions les bateaux de l’eau. Une bien belle journée (nous avons parcouru environ 18 km sans trop traîner), bien qu’un peu humide au début … d’autant plus que j’ai réussi à me f… à l’eau en débarquant pour déjeuner ; finalement, la combi-néoprène, c’était pas une si mauvaise idée que ça !

Rencontre sur l’eau ensuite

Non, ce n’est pas le Golfe du Morbihan, mais le Lac St Jean vu de St Gédéon.

Nous nous sommes finalement retrouvés à huit kayaks et dix kayakistes pour une superbe journée de randonnée dans les îles …


… le ciel un peu voilé de la fin de matinée a rapidement laissé place au grand soleil …


… et nous en avons largement profité pour faire une grande pause-déjeuner (‘scusez, ici c’est la pause-dîner !) …


… et une deuxième pause-baignade (je crois qu’ils disent baignade aussi, par contre la pause est un « break » ; non, on ne parle pas anglais ici, pourquoi ?). Et oui, tout le monde est allé à l’eau sans (trop d’) hésitation ; d’accord, la température n’est pas tout à fait celle des Iles Ioniennes en plein mois d’août, mais elle est quand même très agréable (quand je vous disais que ce n’était pas le Golfe du Morbihan !)


Retour au point de départ avec le vent dans le nez, histoire de dire qu’on a quand même pagayé un peu sérieusement ; et (presque) tout le monde s’est retrouvé à la terrasse de l’Auberge des Iles, qui nous a gracieusement laissé utiliser sa plage (et y descendre nos véhicules) pour embarquer et débarquer. Les prochaines sorties ? c’est (ce sera) sur le site de Kayak02, bien sûr !

Pas si plat que ça, ce pays, finalement !

Troisième visite à un Parc du Québec, celui des Monts-Valin, le plus proche de la maison. C’est aussi le plus haut, c’est sans doute pour ça qu’il n’ouvrait que début juin pour la saison d’été ; le dégel est plus tardif, et les sentiers ne devaient pas être praticables. Un autre avantage de la carte annuelle d’accès aux Parcs – auquel je n’avais pas pensé initialement – c’est que je ne me pose jamais la question de « rentabiliser » ma journée d’accès : par exemple, je ne suis arrivée sur place que vers 15 heures et n’ai pas du y rester plus de 2,5 heures. Justement, comme je suis arrivée tard et que le ciel faisait mine de vouloir se couvrir, j’ai opté pour la randonnée du Pic-de-la-Hutte, version courte ; c’est-à-dire que je suis montée au parking du haut en voiture, pour éviter de faire à pied … 600 mètres de dénivelés ! Et comme la carte mémoire de mon appareil photo m’a fait des misères (en erreur à chaque fois que j’allumais l’appareil, donc je perdais à chaque fois toutes les photos précédentes …), vous n’aurez des photos que du retour (en arrivant au belvédère en haut, je me suis tout d’un coup rappelée qu’il devait y avoir une carte de rechange dans la petite pochette de ma sacoche …)


J’ai quand même grimpé un peu pour accéder au belvédère et contempler le paysage environnant :


un petit lac, tout près, juste en-dessous …


… un autre, plus grand, beaucoup plus loin …


Dans la brume, au fond, ça doit plutôt être le Fjord du Saguenay …


Quelques paysages en redescendant …

… et c’est presque l’arrivée : il reste juste à contourner ce dernier lac et à remonter une petite côte pour retrouver la voiture.

Cette fois-ci, c’était les bras

Pour ma deuxième visite à un Parc du Québec, j’ai choisi d’aller faire du kayak à la Pointe-Taillon. Eh oui, on dirait la mer, mais c’est le lac St Jean …


… avec quelques bateaux qui croisent devant la plage.

Il y a un petit clapot, qui s’est formé avec la brise qui souffle depuis le matin, et même une vaguelette qui « déferle » au moment où j’appuie sur le déclencheur.


Ce qui brille n’est pas or …


… mais du pollen qui flotte sur l’eau. En ce moment, il y en partout ! mais j’ai apprécié les dessins qu’il forme avec les mouvements de l’eau. Partie avec le vent « dans le pif », je reviens quasiment avec les vague(lette)s par l’arrière. Plus de deux heures que je pagaie … dis, c’est quand qu’on arrive ?

Je ne regrette pas les courbatures …

Ca devait bien faire quatre mois que je n’avais pas fait une « vraie » randonnée ; alors, forcément, les muscles étaient un peu rouillés lorsque je me suis lancée hier sur le Sentier de la Statue du Parc du Saguenay. Pour commencer, ça montait bien raide …


… les escaliers, je n’en voyais pas le bout : il y en avait devant …


… il y en avait derrière …


… avec, de temps en temps, une cascade …


… ou un petit refuge …


… avec des points de vue sur le fjord du Saguenay.


Là, regardez bien, c’est l’embouchure de la Rivière Eternité aux environs de midi.


Les escaliers de bois laissent enfin la place à un joli chemin sous bois …


… où une belle fleur blanche a retenu mon attention.


Arrivée à un grand refuge en bois rond …


… que j’inspecte rapidement …


… avant de constater … qu’il reste encore 800 mètres à parcourir, en descente plutôt raide …


… avec de nouveaux très beaux aperçus sur le Saguenay.


Le but, enfin (le câble qui traverse la photo est un des étais de la statue). Vue du Saguenay en direction de l’ouest, vers Chicoutimi.


Une autre vers l’est, direction de Tadoussac.


Et voici la statue de Notre-Dame du Saguenay ; de mémoire, 8 mètres de haut, près de 3,2 tonnes, elle a du être montée en 14 morceaux (les hélicoptères n’existaient pas à l’époque !) puis assemblée sur place.


En redescendant, de nouveau la rivière Eternité, sur le coup de 15 heures. Vous avez remarqué la différence du niveau d’eau en 3 heures de temps. C’est l’effet de la marée, via le Saint-Laurent et le Fjord du Saguenay ; l’Océan Atlantique a le bras long …

Un petit tour à la plage ?

Il faisait encore grand beau – et chaud – hier midi, et j’ai eu envie d’aller prendre l’air ailleurs que sur l’herbe devant l’appartement. Direction : la plage … à moins de 5 kilomètres de la maison ! La dernière fois que je suis venue au Complexe Touristique de la Dam-en-Terre, tout était sous 50 à 60 cm de neige …


Cette fois-ci, le sable était bien chaud sous mes pieds, même si l’eau était encore bien parsemée de glaçons. Un peu tôt pour la baignade, donc, mais j’ai quand même eu la plage pour quasiment moi toute seule ; short et débardeur de rigueur, jusqu’au moment où un petit vent frisquet m’a obligée à me re-vêtir un peu sur le coup de 16 heures.


Au loin, les glaçons dérivent dans le courant de la Grande Décharge

Le bâtiment administratif du centre et – j’imagine – le bateau de promenade sur le Lac St Jean

Là-haut sur la montagne …

En fait, je ne suis pas montée tout à fait jusqu’en haut du Mont Lac-Vert : je suis partie de la station à 14h, je n’avais pas encore mangé, et la pente était bien raide. Je me suis arrêtée après un peu plus d’une demi-heure de grimpette pour contempler ce paysage …

… me restaurer, puis faire une longue pause au soleil avec un bouquin. A l’exception d’un « quatre-roues » que j’ai entendu, puis vu passer, sur la piste parrallèle à celle où je me trouvais, je n’ai pas vu un chat de l’après-midi. Je suis repartie en sens inverse vers 16 heures : il suffisait de se laisser descendre …

… en faisant quelques lacets tout de même, car la pente était bien raide. Il faudra décidément que je vienne tester ces pistes avec des skis aux pieds l’hiver prochain !

Retour à la station désertée ; sur le grand parking derrière le restaurant, il n’y a qu’une voiture … la mienne.

Ca ressemble déjà plus à de la randonnée !

La journée s’annonçait bien trop belle pour rester à l’appartement ! Mais n’étant pas encore « chez moi » au chalet (la signature devrait se faire la semaine prochaine) et aucun parc n’étant ouvert avant le début ou mi-mai, je suis retournée explorer la Pointe des Américains, bien décidée à en faire le tour complet, cette fois-ci !
Petit détour par un chemin en cul-de-sac sur la droite : il descend jusqu’à la Petite Décharge …


… où j’aperçois plusieurs hydravions en stationnement, et un qui arrive au moteur pour se positionner avant de prendre son envol …


Puis, retour vers le chemin principal : ça grimpe dur, et avec de belles ornières …


Le chemin se transforme parfois en sentier plus accidenté …


… avec quelques beaux aperçus sur la Petite Décharge.


Je trouve le coin rêvé pour pique-niquer : un banc m’attend au bout de la pointe où la Grande Décharge rejoint la Petite Décharge. Je déguste les provisions achetées ce matin : viande des Grisons (parfumée à l’ail !), jambon italien, fromages (l’Emmenthal n’est pas mal mais le fromage danois aux fines herbes n’a pas beaucoup de goût) accompagnés de bagels. Je n’ai pas pris la peine de me faire un thermos de thé, et le regrette un peu car un petit vent frais souffle dans l’axe de la rivière.


Je ne tarde donc pas trop pour reprendre ma marche en longeant, cette fois, la Grande Décharge ; et je finis par arriver à un promontoire qui m’offre une vue panoramique …


Chauffés par le soleil, les rochers font un siège très accueillant … où je m’installe pour une sieste de près d’une heure.


Sur le chemin du retour, plus ombragé que celui de l’aller, je trouve quelques belles plaques de neige …

… et finis par retomber dans une rue située à l’autre bout du quartier ! Il me faut encore une bonne vingtaine de minutes de marche sur le bitume avant de retrouver la voiture ; du coup, je regrette bien de ne pas avoir emporté le GPS qui m’aurait permis de mieux « viser » mon atterrissage !