Déclic !

Il y a des jours comme ça, où une simple action extra-ordinaire (au sens de « celle qui ne vous est pas habituelle ») vous ouvre un monde que vous n’auriez pas soupçonné … Par exemple, sur le site Amazon.fr que je fréquente très régulièrement (la FNAC locale est à plus d’une heure et demie de route, et pas franchement bien achalandée sur les sujets qui m’intéressent !), j’accorde fort peu d’attention aux « recommandations » qui me sont faites, et n’avait quasiment jamais cliqué sur les liens proposés, pourtant déterminés à partir de mes consultations précédentes, donc a priori ciblés sur mes intérêts personnels … Jusqu’à ce qu’un titre retienne mon regard …

… et que le clic correspondant – et les commentaires des lecteurs – ne m’incite à vouloir voir le bouquin d’un plus près. Pour moi qui m’étais toujours refusée à chercher à comprendre comment faire un photo autrement qu’en appuyant – un peu au hasard, c’est vrai – sur quelques boutons, l’argument « vous n’aurez plus envie d’utiliser le mode Automatique de votre appareil » avait fait mouche ! Quelques clics et jours plus tard, Pratique de l’exposition en photographie est entre mes mains, et je dois dire qu’il tient ses promesses et que je suis très impatiente de faire quelques expériences. Le manuel de mon appareil photo est ressorti des oubliettes et j’ai revisité tous les paramètres de l’engin, en y comprenant quelque chose cette fois. Reste à mettre en pratique : après « le » déclic et les clics, place aux déclics … de l’appareil cette fois !

Une aventure hors des sentiers battus …

L’objectif était d’aller visiter la réserve des bisons d’Europe, à Sainte Eulalie, en Margeride. Le temps n’était pas des plus engageant (quelques flocons et du vent) et les dernières portions de route n’étaient que partiellement dégagées, le vent balayant la neige entre chaque passage de chasse-neige (situation pas vraiment nouvelle pour moi …)

Arrivées sur place, nous avons été assez désagréablement surprises par l’ambiance « usine à touristes » des lieux et compris la nécessité de réserver sa visite (surtout un week-end de vacances scolaires !) : les traîneaux tournent toute la journée avec systématiquement 4 à 5 visiteurs dedans … d’où la deuxième déconvenue : nous avons du « partager » notre traîneau avec un gamin « encadré » de deux dames (le pauvre !) qui n’ont – bien évidemment – pas arrêté de causer … Remarquez qu’A. n’avait pas perdu le nord : elle m’a lâchement abandonnée avec ces 3 « étrangers » pour s’installer sur le siège avant, et discuter canasson avec notre guide ; la « raison professionnelle » a bon dos !

Mis à part ces déconvenues, la visite s’est révélée des plus intéressantes ; même s’il n’y a que 36 bisons à voir, on les approche de très …

… très …

… près … même qu’ils n’hésitent pas à venir renifler votre (le mien, en l’occurrence) capuchon de parka pour peu qu’il ait des poils ! (les poils gris, c’est mon capuchon ; les marrons – et les cornes qui vont avec – c’est le bison un peu curieux)

Mais il fallait bien terminer la journée en beauté : un léger écart sur la route pour croiser le chasse-neige, une plaque de neige verglacée bien mal placée …


… et nous voilà les deux roues dans le fossé … masqué par la neige, mais bien profond à cet endroit ! (la photo ne lui rend pas trop justice, mais le trou faisait au moins 50 à 60cm de profondeur).

Grâce aux « chasseurs de neige », l’opération sauvetage a été rondement menée : une bonne sangle de remorquage, et la voiture a accepté de sortir par où elle était entrée (remorquage par l’arrière). On remercie quand même au passage Citroën et ses voitures « qui montent » : en position normale, la caisse de la Xantia touchait le sol ; si ça avait été ma Clio, les choses auraient peut-être été un peu moins simples …

Y en aura pas d’autres !

Comme vous l’aurez peut-être compris, la semaine dernière, les Portes du Soleil n’ont pas trop mérité leur nom … Du coup, la production photographique du séjour a été des plus minces …

… mais ça n’empêche pas que je sois très impatiente de retrouver ces paysages la saison prochaine …

… en prévoyant de préférence un séjour un peu plus long …

… de manière à pouvoir adapter les activités aux conditions météo !






Pour ceux qui ne seraient pas familiers du secteur, j’avais pris un peu plus de photos il y a 4 ans … mais je trouve celles de cette année plus réussies (j’ai du faire quelques progrès en prise de vue … et en retouche).

J’aurais pourtant essayé …

Deuxième sortie ornithologique (la première, c’était là …) dans le cadre du Festival Nature, et je me dis que l’observation naturaliste, qu’elle soit botanique ou ornithologique, ça n’est pas pour moi … Certes, j’adore chaque minute passée en pleine nature, je prends plaisir à découvrir et tenter de comprendre les phénomènes naturels … pas à chercher et observer pendant des heures, comparer les caractéristiques de chaque espèce, potasser les bouquins pour identifier chaque spécimen rencontré, etc. Moi, j’aime les paysages, les bruits et les odeurs de la nature, la lumière, la chaleur du soleil sur ma peau, la brise … rarement dans mes cheveux car j’ai quasiment toujours le chapeau vissé sur le crâne ! Mais j’ai mis à profit cette escapade sur le Causse Méjean pour découvrir des coins que je n’avais pas encore fréquentés, visiter le côté pile de cette corniche …

… dont je me suis échinée à peindre le côté face il y a peu, investiguer les vestiges de l’un des 5 moulins du Causse,


m’émerveiller devant certains spécimens de fleurs (ne m’en demandez pas le nom, si notre guide l’a dit, je l’ai déjà oublié …) éclos à la faveur du printemps.

Et après un pique-nique tranquille à l’ombre d’un petit bosquet (ils se font rares, à certains endroits du plateau !) je suis allée visiter la magnifique ferme restaurée de Hyelzas. J’ai toujours eu un faible pour les collections du Musée des Vallées Cévenoles de Saint Jean du Gard, mais je trouve que la Ferme Caussenarde met la barre bien plus haut ; en particulier parce que les objets sont présentés ici in situ, et que l’on découvre les bâtiments et leurs fonctionnalités en même temps que leur contenu. D’ailleurs, c’est bien simple, l’appareil photo n’a cessé de crépiter,
et vous trouverez dans la galerie tous les souvenirs que j’ai pu glâner : entre l’habitat, les bâtiments d’exploitation, tous les objets usuels, la collection de maisons miniatures, le film, etc. il y a de quoi y passer un moment … au frais, si vous envisagez de venir cet été ! (tous les détails sur le site web de la ferme).

En repartant, je suis passée jeter un coup d’oeil sur le site de l’Aven Armand, dont l’on m’a dit beaucoup de bien … mais le caractère hyper-commercial des lieux m’a franchement rebutée : être racolée par haut-parleur à peine arrivée sur le parking (« pour les personnes qui viennent d’arriver sur le parking, le départ est immédiat ! »), devoir m’engouffrer (le mot est juste !) dans un funiculaire qui a tout du métro pour aller voir sous terre des trucs peut-être très beaux, mais sans soleil, ni vent, ni verdure … très peu pour moi. Et puis ce bâtiment moderne (et moche !), toutes ces pancartes « visitez le site machin-chouette » qui se succèdent sur le chemin lorsque l’on repart … j’imagine que les touristes ne ratent aucune des curiosités locales, mais ça a franchement de quoi rebuter les autochtones … dont je fais désormais partie.

Elles sont en ligne …


159 photos de Finlande, à déguster sans modération, ont trouvé place dans la galerie. Pour ce faire, j’ai du réorganiser quelque peu l’arborescence des catégories (la rubrique Bassin Méditerranéen a disparu au profit des catégories Europe et Afrique), alors ne vous étonnez pas si vous ne retrouvez pas forcément vos clichés préférés au même endroit que la fois précédente. Et pour ceux qui voudraient comparer les paysages finlandais avec ceux de la forêt boréale québécoise, c’est par ici. Prochaine évolution envisagée : aménager la galerie pour y loger des petites vidéos (j’en ai fait plusieurs en Finlande). A suivre …

J’en ai quand même sauvé 275 …


Je dois devenir de plus en plus difficile : sur un peu plus de 400 clichés pris pendant la randoaquarelle en Crète, je n’en aurai finalement publié que 275 (dans le lot, il y a quand même quelques panoramiques, qui ont chacun nécessité 3 à 4 prises de vue), que vous trouverez dans cette catégorie de ma galerie. Si vous préférez les consulter dans l’ordre chronologique, plutôt que par sous-catégorie, il vous suffit de cliquer sur le bouton représentant un appareil photo posé sur un calendrier (le plus à droite des trois boutons en haut à droite). PS : les rubriques commentaires et notations sont pour vous ! Moi, j’ai fait ma part de boulot …

Du Col du Bez à Florac par le GR72 – Les photos


Elles sont 92 à avoir survécu : toutes les photos de ces 5 jours de randonnée – après écrémage, assemblage des panoramiques et retouches – sont dans cette nouvelle catégorie de ma galerie. Appréciez sans modération, notez vos préférées et laissez vos commentaires, la galerie vous permet tout ça … Et si vous avez raté le début du récit, c’est par là !

Troisième et dernier épisode


Pour conclure les billets consacrés au stage d’aquarelle dans les Gorges du Tarn, les photos de la semaine sont venues enrichir la galerie. Il n’y en a finalement pas tellement, d’abord parce que le temps ne s’est pas vraiment prêté aux vagabondages, mais aussi parce que j’ai « éliminé » les vues que je trouvais par trop redondantes. Bonne consultation, et n’oubliez pas que vous pouvez voter et/ou commenter tous les clichés … y compris ceux qui n’ont rien à voir avec le stage.

Les voici enfin !


J’ai été un peu bousculée ces derniers temps (stage d’aquarelle, vente de la maison, préparation du « dossier-mystère« ) sans compter une crève carabinée qui m’avait été passée par une camarade aquarelliste, mais j’ai enfin trouvé le temps de retoucher les photos de mon tour de la Haute-Vallée Borgne, les « tagger » (= « étiqueter » dans le jargon interneto-numérico-je ne sais quoi), les légender (il a fallu que je me replonge dans les cartes pour retrouver certains noms de lieux), les charger dans la galerie et faire les paramétrages correspondants (ça faisait plus de 2 mois que je n’avais pas touché au logiciel et plus rien ne me paraissait évident). Pour parcourir les photos, rendez-vous dans la rubrique Cévennes de ma galerie, sous le titre « La Haute-Vallée Borgne », ou cliquez simplement sur ce lien. Ca ne vous donne pas envie de venir passer quelques jours par ici ?

La plus spectaculaire et la plus simple des retouches photos

Dix règles de recadrage illustrées d’exemples très parlants

L’Internaute Photo prêche une convaincue : le recadrage est le type de retouche que j’ai commencé à utiliser immédiatement, dès mes toutes premières photos numériques il y a 3 ans. Ne vous privez pas de ce moyen spectaculaire d’améliorer vos propres clichés : il est hyper-simple, permet toutes les erreurs et donne des résultats quelquefois inespérés. En plus, il est gratuit : tous les logiciels de retouche ou de manipulation d’images en disposent, même Microsoft Photo Editor, automatiquement installé sur votre machine si vous êtes sous Windows (je suppose qu’il doit y avoir un équivalent pour les utilisateurs de Mac, mais je ne le connais pas).