Il est gonflé !

Pour être tout à fait honnête, c’est le seul – et le dernier de la série – que j’ai réussi comme ça ; les précédents sont plutôt … raplapla ! Ils n’en sont pas moins bons pour autant, seulement un peu délicats à utiliser pour faire des sandwichs à la libanaise (ou à la maghrébine, ou à la turque, c’est tout comme). Par ces chaudes journées, j’apprécie les repas de type mezzés, qui s’accompagnent fort bien de ces pains plats. Après les tortillas de blé, voici les pains pitas, qui demandent un peu plus de doigté puisqu’il s’agit d’une pâte levée, puis étalée au rouleau … avant d’être transférée sur la plaque de cuisson préchauffée. Le premier essai n’était peut-être pas un coup de maître, mais je compte bien m’améliorer, car ces petites galettes à fourrer (ou non) sont décidément délicieuses. La recette d’origine vient de , mais vous la trouverez également au format pdf (enregistrable et imprimable) dans mon livre de recettes. Bon appétit !

Mais pourquoi donc ai-je attendu si longtemps ?


Peut-être la peur plus ou moins consciente de le rater ? Essayer quelque chose de tout nouveau n’est pas trop un problème, mais quand on a déjà une référence – gustative, en l’occurrence – on craint parfois de ne pas être à la hauteur … Quoiqu’il en soit, voici mon premier pain à la châtaigne, et c’est un pur délice ! Je l’ai d’ailleurs trouvé encore meilleur ce midi avec du fromage (de chévre, et un peu de brebis qui me restait) qu’avec la confiture de figues aux pignons (maison, of course) du petit déjeuner ; peut-être l’alliance salé-sucré (oui, la farine de châtaignes est légèrement sucrée). Pour la recette, c’est tout simple : c’est celle de la tourte de meule Kayser, dans laquelle j’ai utilisé 1/3 de farine de châtaignes pour 2/3 de T65.

Inhumain !


A raison d’environ deux fournées hebdomadaires, je croyais être blasée et ne plus être trop sensible à l’odeur du pain en train de cuire. C’était sans compter les ciabattas, au parfum totalement irrésistible ! D’accord, elles n’ont peut-être pas la forme académique (et encore, je vous ai épargné la 4è, qui ressemblait carrément à un pied bot !) mais qu’est-ce qu’elles sont bonnes ! Je leur ai à peine laissé le temps de refroidir avant de me faire un succulent sandwich au pâté du boucher du village, qui ne laisse rien à désirer non plus … Pour la petite histoire, c’est la même recette que j’avais déjà utilisé au Québec, mais pétrissage-et-levée en machine à pain (la pâte est molle et très difficile à travailler à la main) font toute la différence ! La recette ? vous la trouverez sur le site de la maison Kayser.

Marie-Antoinette avait vraiment tout faux !


Certes, j’adore la brioche ; mais un pain de seigle aux noix comme ça, c’est quasiment aussi bon ! et j’ai l’impression qu’il ne va pas faire long feu … Pour la recette, je me suis contentée de prendre celle de la Tourte de meule, avec un mélange de farines (400 g de farine T65, 150 g de farine de seigle T130) et j’ai rempli le réservoir de graines de la machine de cerneaux de noix cassés en quelques morceaux.

Il a une bonne tête …


Préparé en MAP (= machine à pain pour les novices), puis faconné à la main et cuit au four selon la recette trouvée sur le forum des accros de la boulange ; j’aurais peut-être du faire des incisions un peu plus prononcées, car j’ai l’impression qu’il aurait encore aimé gonfler un peu. Dommage que le goût ne soit pas à la hauteur du look : je trouve la mie un peu trop dense, et il aurait sans doute pu rester au four quelques minutes de plus (les 30 minutes de la recette m’avaient paru peu, mais je n’ai pas osé jouer les prolongations) ; quant à la croûte, elle n’est pas aussi croustillante que je l’aurais souhaitée, malgré le « coup de buée » à l’enfournement. Mais c’est en boulangeant que l’on devient boulanger … d’autant plus que je teste en même temps machine à pain, four, farines et levure, ce qui fait un peu beaucoup de paramètres à la fois !

Le premier essai n’était pas des plus concluants …

… mais ma deuxième fournée de Baguettes Monge est déjà nettement plus appétissante ! La prochaine fois, j’essaierai de les cuire un peu plus. J’ai lu sur le forum La Panetière que certaines personnes les enfournaient à 250°C, puis baissaient la température au bout de 10 minutes ; c’est ce que je ferai probablement, car je les ai trouvées un peu molles et insuffisamment dorées. Mais ça progresse …

J’ai un peu improvisé …

Oui, parce qu’il y avait plusieurs manipulations à intercaler dans les temps de repos et qu’il fallait quand même que j’aille faire quelques achats (à 35 km d’ici) différés depuis plusieurs jours ; alors le temps de repos ont été plus qu’approximatifs ! Et puis, il y a des trucs écrits dans les recettes, je sais même pas ce que ça veut dire exactement (rabattre, ça veut dire simplement replier la pâte, ou bien il faut l’enfoncer, l’étirer, que sais-je encore …) Quant au panier en osier, je n’en avais pas ! J’ai utilisé un moule en grès à la place, mais j’imagine que la pâte n’a pas « respiré » de la même manière. Enfin le résultat est là …

A la sortie du four …Prêt à déguster …… et il passe tout à fait bien le test de la dégustation. Si cette tourte de meule vous tente, j’ai pris la recette sur le forum La Panetière.D’autres idées gourmandes …

La couleur est belle …

Ciabatta … à peine levées

… l’odeur alléchante, la texture, par contre … Mon premier essai d’utilisation du levain Kayser n’est pas des plus concluants. Il faut dire que j’étais passablement énervée, et que j’ai accumulé les c… : la levure sèche que j’avais achetée quelques jours plus tôt ne me paraissait pas suffisamment active, mais je n’en avais pas d’autre ; les installateurs du spa – qui avaient encore une fois reporté leur intervention – se sont pointés avec 2 heures de retard ; du coup, le levain a poireauté plusieurs heures sur le plan de travail en attendant que je puisse aller racheter de la levure ; je me suis gourrée dans la quantité d’eau (quelqu’un a dit 1 cl = 10 ml ? mais pourquoi les recettes utilisent-elles une unité et mes ustensiles de mesure une autre …) et j’en ai rajouté « au jugé » sans comprendre mon erreur, donc ma pâte était beaucoup trop épaisse, etc. Par contre le « coup de buée » et le badigeonnage à l’huile de l’olive à la sortie du four donnent un résultat des plus appétissants. A refaire … en étant un peu plus vigilante la prochaine fois ! La recette ? vous la trouverez sur le site de la maison Kayser.

Tellement bon …

Puccia Salentina, moins les olives

… que j’ai couru acheter du miel pour me faire de succulentes tartines ! Cette Puccia Salentina n’est pas issue de mon levain Kayser (il n’était pas encore prêt), mais de la recette trouvée sur Le Pétrin. J’ai la recette, sauf les olives parce que je n’en avais pas sous la main, et malgré un pétrissage ardu (Bon Dieu que ça colle !!) et une cuisson un peu trop courte (j’ai cru qu’ils étaient assez dorés, mais les 5 mn rabiotées n’auraient peut-être pas été de trop) j’ai obtenu 12 petits pains délicieux que je sors du congélateur au fur et à mesure de mes envies. Mais il n’en reste déjà presque plus, et il va falloir que je me remette au pétrin !
NB : question miels, il ne faut pas rêver ; ici, on en trouve 2 sortes : le miel liquide et le miel crémeux ! Adieu veau, vache … non, c’est pas celle-là … Adieu, miel des garrigues, miel de châtaignier, miel de thym, miel des forêts, etc. que je dégustais régulièrement.