Cinéma : « Invictus »


Trois mois que je n’ai pas parlé d’un film, parce que ceux que j’ai vus dans ce laps de temps ne m’ont pas particulièrement inspirée … Et là, bien que je ne sois a priori pas plus intéressée par le rugby que par la pêche à la mouche (plutôt beaucoup moins d’ailleurs car la pêche, au moins, se pratique en pleine nature …), je suis restée scotchée ! La manière dont Mandela-Freeman parvient à resouder une nation profondément divisée par des décennies d’apartheid autour d’un projet et d’une équipe, pour la mener une victoire à laquelle personne (sauf Mandela ?) ne croyait, est profondément confondante. Morgan Freeman crève l’écran, et domine le film d’un bout à l’autre par son charisme et son humanité, démontrant envers et contre tous la puissance d’une démarche non-violente (à titre d’anecdote, l’évolution des relations blancs-noirs au sein de l’équipe des gardes du corps est un vrai régal à observer). Bien évidemment, le fait que le film soit basé sur des événements historiques ne fait que renforcer son emprise … Des Springboxes, je ne connaissais que le nom ; je n’avais pas entendu parler (ou complètement oublié) la victoire de l’Afrique du Sud à la Coupe du Monde de Rugby en 1995, et pouvais encore moins imaginer ce qu’elle représentait pour toute une nation. J’en sais maintenant un peu plus … et c’est avec beaucoup d’émotion et de plaisir que j’ai fait ces découvertes.

Cinéma : « Into the wild »

Il a beau être tiré de faits tout ce qu’il y a de plus réels, j’ai trouvé ce film assez … surréaliste ! Je comprends que l’on puisse vouloir tout quitter, couper les ponts, partir à l’aventure, trouver une forme d’épanouissement à travailler « aux champs » avec des ouvriers agricoles plutôt que de poursuivre de « hautes études » avec une brillante carrière à la clé … mais je suis sidérée que l’on puisse ne serait-ce qu’envisager (mais peut-être que s’il y avait « vraiment » réfléchi, il ne l’aurait pas fait !) d’aller passer l’hiver seul en pleine nature en Alaska, sans aucune préparation technique / physique / psychologique, ni aucun équipement adapté, c’est du suicide pur et simple, non ? N’avoir pas pensé au chemin de retour en cas de montée (prévisible) des eaux, ni réfléchi à son alimentation … N’est pas Robinson Crusoë qui veut, et ça n’est certainement pas la société de consommation actuelle, celle qui vous dépose à votre porte et remplit quotidiennement votre assiette avec du « tout cuit » qui prépare à ce genre d’expérience ! Ca ne fait que conforter ce que l’ai pu lire à de nombreuses reprises dans des publications un peu spécialisées : la première chose à mettre dans une trousse de secours pour partir en pleine nature, c’est … votre tête ! N’oubliez quand même pas un couteau, de quoi allumer un feu, etc. mais sans bon sens et un minimum de réflexion et d’anticipation … restez au coin du feu à regarder le film et ne faites surtout pas comme lui !

Cinéma : « Intolérable cruauté »

Il m’a fallu quelques scènes pour en être tout à fait sûre mais … oui, je l’avais déjà vu … non, il ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (la preuve !) Mais ça m’a quand même amusée de le revoir ; après tout, l’histoire de l’arroseur arrosé (ou du b…r b… é) fonctionne toujours très bien, surtout avec des acteurs de calibre (sans compter qu’ils sont tous les deux sacrément agréables à regarder, ce qui ne gâche absolument rien) et un minimum de recherche dans le scénario. Bref, un moment agréable … mais il ne faudrait quand même pas que je le revoie une 3è fois !

Cinéma : « Il faut sauver le soldat Ryan »

Je ne suis pourtant pas, habituellement, spécialement attirée par les films de guerre, mais je dois avouer que celui-là m’a laissée pantelante de la première à la dernière scène. Il dure pourtant … 2h50 ! mais la tension ne baisse pas d’un iota, et l’on ne voit pas le temps passer. Avis aux âmes sensibles : il comporte un certain de nombres de scènes assez difficilement soutenables, en particulier le très long épisode du débarquement, tout au début du film, que le spectateur vit réellement comme si il y participait, et ça n’est pas franchement … joli, ni romantique ; au point que l’on a carrément envie d’aller faire quelque chose d’autre en attendant que l’opération se termine… Mais c’est clairement un film magnifique et incontournable, très humain malgré les horreurs qu’il montre, et qui – entre autres choses – ne me permettra plus d’imaginer le débarquement de juin 44 sous un angle édulcoré.

Cinéma : « Impitoyable »

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis en critiquant ce film qualifié de western ultime (?), crépusculaire (!), sombre (pour sûr !) et lyrique (sûrement pas selon ma définition du lyrique !) mettant en scène un anti-héro (un chasseur de primes incapable de monter sur son cheval, quant à dégommer une boîte de conserves au pistolet …) dans un far-west violent et amoral … une Amérique engluée dans la violence, etc. Bien, justement, je vais au cinéma pour voir du beau, rire ou rêver, pas pour subir des scènes de violence à répétition. Je peux encore comprendre les violences exercées par une bande de cow-boys rustres, mais pas le sadisme de ce shériff manipulateur et omnipotent, ni le mercantilisme méprisant lâche de ce tenancier de saloon-bordel. J’ai quand même vu le film jusqu’au bout (espérant que les choses allaient s’améliorer un peu sur la fin ?), mais la seule chose pour laquelle je pourrais éventuellement le recommander, c’est l’image, qui est effectivement très belle.

Cinéma : « Indigènes »


J’ai été très impressionnée (au sens premier du terme : je le « vois » encore devant moi) par ce film : d’abord, il raconte un portion de la deuxième guerre mondiale que je ne connaissais pas du tout ; mais surtout il évoque le dévouement d’hommes pour une cause qui était si peu la leur, et
dont le sacrifice a été complètement oublié par l’histoire … et ceux qui les commandaient ! Pour moi, le mot dignité a désormais un visage : celui du sous-officier Abdelkader incarné par Sami Bouajila. A voir absolument !

Cinéma : « Infidèle »


Je ne me rappelais plus du tout avoir déjà vu ce film, peu de temps après sa sortie en France, mais dès les premières scènes, j’ai eu un sentiment de « déjà vu ». La scène de l’ascenseur, en particulier, était restée logée quelque part dans ma mémoire … C’est un très bon film, superbement érotique grâce à ce qu’il laisse deviner (car il ne montre en fait pas grand chose), mais qui perd beaucoup de son intérêt lorsqu’on le voit pour la deuxième fois ; même si j’avais beaucoup oublié de ce que j’avais vu il y a 3 ans, le suspens n’était malheureusement plus le même. Mais si vous ne l’avez pas encore vu, n’hésitez surtout pas !

Cinéma : « In her shoes »

L’affiche du film

Une très bonne comédie, beaucoup plus fine que ne pourrait le laisser croire la trop vague description de l’intrigue que l’on peut lire un peu partout. Autour des deux soeurs gravitent nombre de personnages tous plus attachants (sauf la belle-mère !) les uns que les autres. Le scénario est bourré d’anecdotes succulentes et originales. Un film idéal pour passer un bon moment et voir la vie du bon côté.