Cette fois-ci, c’est le bon …

Après le numéro 2, voici le « vrai » sommet du Mont Lozère, le Finiels ; ne cherchez pas un pic, parce que là-haut, c’est tout plat ! On peut même hésiter sur la place du véritable sommet : la balise du Parc, qui mentionne l’altitude (1699 m) …

… ou le plot IGN, servant aux relevés topographiques.

Et la crête se poursuit comme ça, quasiment à plat …

… pelée et ouverte à tous les vents …

… pendant un bon moment.

Ce n’est qu’en redescendant les flancs du Mont Lozère que l’on retrouve un terrain un peu plus hospitalier : un peu abrité du vent, un arbre isolé à réussi à pousser au beau milieu d’un espace pâturé par les brebis pendant l’estive.

Petite recommandation : choisissez une journée pas trop ventée pour monter là-haut, car les abris ne sont pas légion !

J’ai touché au but !

Jusqu’ici, je m’étais contentée de le voir à distance


… cette fois-ci, je l’ai approché de si près …


… que je l’ai touché …


… et suis même grimpée dedans, tout au moins dans l’espèce de casemate faite de gros blocs de granite qui sert de support au signal géodésique …


… et m’a abrité du vent (plutôt frais pour la saison !) le temps de quelques photos du panorama environnant. Mais s’il est le plus connu, le Pic Cassini n’est pourtant que le 2ème sommet du Lozère : 1680m alors que le Finiels « culmine » à 1699m. Ca sera pour une prochaine fois.

Dis, t’as vu la mer ?

Là-bas, tout au fond vers le sud, avec un peu d’imagination … ou une bonne paire de jumelles …

Comme d’habitude, les miennes sont restées au fond du sac, car je préfère m’intéresser à ce qui m’entoure de plus près : de beaux blocs de granit, qui pourraient faire penser au Mont Lozère …

… s’ils n’étaient à ce point cernés par la forêt …

… un beau lac – tout ce qu’il y a de plus artificiel – et le Mont Aigoual, que je découvre sous un angle tout à fait différent, mais dont les 2 antennes sont bien visibles aussi de ce côté-ci …

… et les merveilles de la nature qui s’offrent à la vue … et au goût : succulentes fraises des bois (malheureusement pas plus qu’une grosse poignée) et surtout, la plante que je n’avais jusqu’ici rencontrée qu’en très petite quantité sur les bords du Tarn …

… l’ail des ours, dont je me suis empressée de faire une petite récolte …

… qui a fini, le soir même, dans un bocal d’huile d’olive. Il y en avait tant et plus, si bien que j’y suis retournée 48 heures plus tard pour faire une « vraie » cueillette de près de 600 g (pesez donc une salade pour voir quelle poids ça fait !) qui attend sagement au congélateur que je lui fasse un sort … à l’exception de quelques feuilles qui ont fini mixées avec du beurre 1/2 sel sur des pommes de terre vapeur … un pur délice ! Pour en savoir plus sur cette merveilleuse plante sauvage, sur laquelle je rêvais de tomber depuis que j’avais acheté un pot de « confit » il y a plusieurs années à la Foire de Paris (sic !), je vous invite à consulter cette page. Par contre, je ne vous dirai pas où j’ai fait ma cueillette, parce que le coin regorge aussi de framboisiers et de myrtilliers à qui je compte bien rendre de nouveau visite dans quelques semaines ! A suivre, donc …

Sur le Causse aussi …

Après le Lozère et le Bougès, c’est sur le Causse Méjean que nous avons pu vérifier l’arrivée du printemps : départ d’un petit hameau presque au bord de la falaise, lui aussi très fleuri de lilas …


… et de fleurs sauvages variées (encore des Orchis !)

C’est pas tout, mais il va falloir descendre tout ça …

… pour rejoindre La Malène. Encore plein de fleurs le long du raidillon qui descend …

… et quelque chose d’encore plus coloré qui tient la pause au soleil le temps de quelques photos (je n’avais encore jamais vu de lézard vert, c’est l’occasion).

Après une bonne pause déjeuner + sieste, la descente se poursuit : les ruines du château de Castellos, que nous voyions tout à l’heure bien en-dessous de nous, nous dominent désormais …

… et nous atteignons le très beau hameau d’Hauterives …

… qui n’est accessible qu’à pied ou en barque.

Zoom sur un toit de lauzes fort bien restauré …

… juste avant de rejoindre les bord du Tarn, où nous retrouvons avec joie un peu d’ombre et de fraîcheur.

Encore un peu de marche le long de la rivière pour rejoindre La Malène …

… où nous avions laissé nos véhicules en début de matinée.

Une fort belle balade (grâce, une fois de plus, au Festival Nature) par un temps très estival ; heureusement que nous ne faisions pas l’itinéraire dans l’autre sens : la montée aurait été sacrément rude par cette chaleur !

Ca ressemble au Lozère …

… mais ça n’est pas le Mont Lozère … et pour cause : on le voit là, en face, avec encore quelques plaques de neige qui n’en finissent pas de fondre !

C’est son « petit frère », le Bougès, qui présente par endroits beaucoup de similarités : granite, genêts en fleurs, j’ai vu ça quelque part il n’y a pas si longtemps …

Tiens, le voilà encore, avec l’Eschino d’Ase (« l’échine de l’âne », tout à fait à gauche) et Les Bondons (? les deux mamelons qui suivent), que nous aurons l’occasion de voir de plus près dans quelques jours …

La flore ressemble beaucoup aussi (les mêmes orchidées sauvages), en plus fournie (on est plus bas !) …

… et les gros blocs de granite sont tout à fait identiques.

Cette balade sur le Bougès, organisée dans le cadre du Festival Nature, nous permet ensuite de découvrir L’Hermet …

… un hameau magnifiquement restauré et abondamment fleuri.

La table d’orientation mise en place par le Parc confirme que, oui, on est tout juste à un peu plus de 1000m d’altitude.

Dans le hameau, les genêts font place aux lilas parfumés …

… et à quelques beaux jardins de rêve.

A cette saison, c’est un petit paradis, mais cet hiver, la vie n’a pas du être très facile …

Printemps sur le Mont Lozère

Cette fois-ci, le Festival Nature nous emmenait faire une grande boucle sur le Mont Lozère. Après une longue montée assez raide parmi les genêts en fleurs, nous arrivons enfin sur le plat …

… où nous remontons le cours d’un béal bien entretenu, qui alimente en eau un hameau situé un peu plus bas.

Il fait bon marcher dans cette hêtraie, à l’abri d’un soleil presque estival, même s’il faut parfois se mouiller les pieds dans quelques passages un peu … délicats.

Parvenus à la prise d’eau du béal …

… nous devons encore nous frayer un chemin dans le sous-bois parsemé de gros blocs de granit avant de rejoindre le gué qui nous permet de traverser le Tarn – encore étroit, mais bien fougueux à cet endroit. La redescente, en terrain plus « ouvert », permet quelques belles découvertes, telle cette orchidée …

Clôtures ou murets limitent les pâtures …

… les fleurs sauvages s’épanouissent au creux des fossés …

… et les jeunes veaux ressemblent à de gros chiots !

Un dernier coup d’oeil sur le panorama …

avant d’aborder le raidillon qui nous ramène aux voitures. Ce fut une bien belle journée … certes un peu fatigante pour quelques non-habitués (un groupe de photographes amateurs s’était joint à la sortie au dernier moment), que nous avons abandonnés en haut, au hameau où ils ont du patiemment attendre que leur chauffeur revienne les chercher en … limousine ? (c’est justement la race de vaches que vous avez vue plus haut).

L’occasion était double …

… de parcourir la Can de Ferrière avec un passionné et … de rencontrer enfin en chair et en os ledit passionné. Ferrière(s ?), j’y étais déjà allée à moults reprises, d’autant plus que c’est un point de vue idéal pour « croquer » les falaises du Causse Méjean ; quant à Marc L., ça fait déjà un moment que j’ai découvert sa prose par l’intermédiaire de son site (Cévenne Vivante), qui figure en bonne place parmi mes sites cévenols préférés (voir colonne de droite). Autant dire que j’avais repéré cette sortie du Festival Nature bien à l’avance et réservé ma journée ! Pour commencer, j’ai vu … la mer !!! plus exactement, une mer de nuages dont émergeaient le haut des falaises du Méjean, juste avant de plonger dans un brouillard à couper au couteau 300 mètres avant d’arriver au rendez-vous de départ à Saint Laurent de Trêves.

Moyennant un petit covoiturage, nous avons rallié Saint Julien d’Arpaon (prononcer « arpent »), dont le château se détachait dans une ambiance également brumeuse quoique … sous les nuages, lui !
La montée a été … longue, pas forcément parce qu’elle était rude (ça montait bien quand même !) mais parce qu’on causé, et puis encore causé, et encore … causé ! Une bonne part du groupe était constitué de gens « du cru » qui connaissaient parfaitement les hameaux et vallées environnants, et avaient plein de souvenirs et/ou d’histoires à nous faire partager ; donc il fallait prendre le temps ! Et puis, on croyait être presque arrivés sur le plateau …

… mais non, y avait encore à grimper ! Nous avons vu plein de choses très variées …

… sur le sol …

… et aussi en-dessous (Las ! J’avais laissé l’appareil photo « à la surface » …) Sur la fin de la traversée du plateau, j’ai retrouvé un des points de vue dont je ne me lasse pas …

Au passage, nous avons exploré une petite bergerie …

… dont nous avons admiré la magnifique voûte, typiquement caussienne (on trouve fort peu de charpentes sur les Causses, car le bois y est rare).

Un dernier petit coup d’oeil sur le paysage environnant avant d’attaquer la descente sur Saint Laurent de Trêves …
… plus difficile que la montée de l’autre côté du plateau car, là, ça descendait tout droit et il n’était pas conseillé de « dévisser » !

« Cévennes de pierres, du minéral au bâti »

C’est le thème de la 17è année du Festival Nature. Après le bâti sur le Mont Lozère, une autre sortie nous conviait à aller rendre visite aux Arcs de Saint Pierre, sur le Causse Méjean.

Outre les fameux Arcs, le site comporte également toute une série de rochers plus remarquables les uns que les autres …

… la Poule de Houdan (pourquoi donc Houdan ? c’est pourtant pas la porte à côté !) …

… celui-là dont je ne connais pas le nom, et qui se trouve sur un des côtés de « La Grande Place » …

… et son Trône …
… le même, vu sous un autre angle et sans contrejour …

… la Grotte de Beaumelle …

… où nous tenions facilement à 30 sans nous tenir chaud (il y faisait même frais par rapport à la température estivale du dehors)

En sortant de là, je n’ai pas résisté à une n-ième vue du Mont Lozère qui me faisait signe au loin, de l’autre côté de la vallée du Tarn.

Toujours plus haut, toujours plus venté …

« Un bol d’air sur le Bougès » s’intitulait la sortie ! Effectivement, il ventait de nouveau bien le jour où nous sommes partis à l’assaut du grand frère du Signal du Ventalon (1350 m) : le Signal du Bougès (1420 m). Heureusement, le soleil était de la partie mais j’aurais quand même préféré que le guide-moniteur du Parc trouve une « salle à manger » un peu moins ventée que le point culminant de la sortie.

Au programme, nous avons notamment eu droit à la comparaison entre bruyère et callune (dite encore fausse-bruyère), au franchissement de la frontière granit/schiste, à une descente bien raide à travers une hêtraie, la découverte de champignons-escargots (il a vraiment fallu que je m’approche au plus près pour vérifier qu’il s’agissait bien de végétaux !) …


… à beaucoup de très beaux paysages (comme toujours par ici) …

… ainsi qu’à la découverte d’un hêtre presque monstrueux tant il est gigantesque.

Il paraît que sa silhouette très torturée évoque celle des arbres des bandes dessinées de Walt Disney ; je vous laisse juge, car je n’ai pas lu Blanche-Neige, en tout cas pas en version BD … J’oubliais : c’était encore une sortie au programme du Festival Nature, bien sûr.

Gorges secrètes

Une fois de plus avec le Festival Nature, que je ne présente plus, je suis allée découvrir non pas les Gorges du Tarn, ni celles de la Jonte, mais celles de la Dourbie, que je ne connaissais pas encore. A la différence des deux autres, celles-ci ne sont accessibles qu’aux marcheurs, ou devrais-je dire aux grimpeurs ? car le sentier qui les longe n’est pas de tout repos, et leur traversée à gué se révèle parfois plutôt acrobatique ! En voici quelques aperçus …





Avouez que le spectacle méritait bien un petit effort !