Tant qu’à me mouiller les pieds …


… j’aime autant être en sandales, même si c’est parfois un peu frais ! En fait, il faisait grand beau pour ma deuxième visite au Parc Falaise, et l’ensemble short-débardeur-sandales était tout à fait adapté. Une petite partie du parc est d’ailleurs aménagée de passerelles « au sec ».
Le paysage a bien changé depuis ma visite précédente, non ?

J’en ai profité pour jeter un coup d’oeil à la Petite Décharge. Là aussi, ça brasse bien ; rien avoir avec son aspect quelques centaines de mètres plus bas !

Le sentier de tous les dangers …

Armée de bonnes résolutions, et sous un ciel un peu moins menaçant que ces derniers jours, je suis repartie en exploration du côté de la Pointe des Américains. Je suis allée un peu plus loin qu’il y a 2 semaines, ce qui m’a permis de constater que la Petite Décharge était quasiment complètement dégelée …

Par contre le sentier qui mène à la pointe, bien qu’en grande partie débarrassé de sa neige, présente toujours autant d’embûches ; et le pire, ce ne sont pas les trous visibles (ci-dessus), mais ceux qui se créent sans prévenir sous les chaussures (ci-dessous) ! Comme la fois précédente, j’ai réussi à prendre deux belles gamelles et je suis rentrée les pieds trempés. J’ai l’impression qu’il va falloir patienter encore un peu avant d’envisager des sorties plus aventureuses …

Paysage de dégel

Pas encore l’eau, mais plus beaucoup de glace …

Je vois plein de paysages comme ça, en ce moment : les lacs ne sont pas loin de revenir à l’état liquide, mais la glace est encore là, recouverte de neige par endroit. Les étendues blanches toutes plates laissent place à des marbrures bleues et blanches. J’imagine que d’ici la fin du mois, l’élément liquide aura définitivement repris ses droits.

Petite promenade dominicale

Sur les hauteurs, il y a encore un peu de neige

Je suis sortie avec l’intention d’aller faire un petit tour à pied dans un des parcs environnants, mais la pluie qui m’a accueillie dès la sortie de l’immeuble m’a fait réviser mon option première. J’ai donc bypassé (quel franglais !) la partie pédestre pour me rendre directement vers un petit lac bien sympa, où je voulais voir si il y avait des chalets à vendre. Il y en avait effectivement – mais pas les jolis en bois rond – mais j’avais oublié qu’Hydro-Québec (non, ici ça n’est pas EDF) n’avait pas planté ses poteaux jusque là ! Critère éliminatoire pour moi : pour résider à l’année, je n’envisage pas de me passer de la fée électricité.

Même sans neige, le 4×4 reste de rigueur ! Pour ceux qui resteraient malgré tout encore sceptiques, le 4×4 peut difficilement être considéré comme une option dans ce genre de chemin boueux, plein d’ornières, et en pente de surcroît ; et, même en 4 roues, ça patine encore bien avant d’arriver en haut ! Il s’agit pourtant bien d’un chemin ouvert à la circulation, puisqu’il dessert une bonne vingtaine de chalets implantés autour du lac, mais ça ne veut pas dire qu’il est accessible à n’importe quel véhicule ; même l’été, par temps sec, j’imagine qu’une voiture trop basse aurait du mal à passer en certains endroits.

Euh, je préfère rester sur la rive … Au retour, petit arrêt-photo au franchissement de la Belle Rivière … un peu grosse en ce moment ; c’est la pleine période de crue, avec la fonte de la neige additionnée aux pluies soutenues de ces derniers jours. Elle a beau ne pas être bien large, je ne m’y risquerai pas ni en bateau, ni à pied !

Toujours plus près …

Petite balade vers la pointe des Américains Je me suis aperçue ce matin que la piste de ski la plus proche était … à moins d’un kilomètre de la maison ! Et à peine 100 mètres plus loin, j’ai trouvé 2 chemins de randonnée (le plus long fait 3,5 km) vers la pointe des Américains, extrémité de l’une des îles sur lesquelles est bâtie la ville. J’y suis allée cet après-midi, avec l’intention de faire une bonne balade, mais mon ardeur a été un peu … rafraîchie par les embûches du chemin : après m’être enfoncée plusieurs fois jusqu’aux genoux dans la neige à moitié fondue, et étalée de tout mon long à 2 reprises, j’ai fini par faire demi-tour avec l’intention de revenir un peu mieux équipée la prochaine fois ! Et dire que j’avais laissé mes bâtons de marche dans la voiture ; ils m’auraient au moins permis de sonder le terrain, et probablement de me relever plus aisément à défaut de m’éviter les chutes. J’en ai été quite pour changer vite fait de chaussettes et de chaussures avant de me diriger vers le terrain nettement plus praticable … de la bibliothèque.

Caramba ! Il est trop tard …

L’arrivée des pistes au Mont Lac Vert

L’après-midi était déjà un peu avancé lorsque je me suis tout à coup décidée à aller me promener du côté du Mont Lac Vert. J’avais dans la tête une balade pédestre, sans penser que les pistes étaient encore ouvertes … et je suis arrivée tout juste une petite heure avant la fermeture des remontées mécaniques ; un peu tard pour louer tout le matériel et me lancer dans quelques descentes. Ceci dit, je ne sais pas comment était la neige au sommet, mais en bas elle ressemblait plutôt à du gros sel ! En cette fin de saison (la station est encore ouverte le week-end prochain, et puis c’est fini jusqu’à l’hiver prochain), et avec toute la pluie qui a dégringolé hier, le neige n’est plus vraiment très fraîche sauf peut-être en début de matinée où elle doit être bien dure. Mais de chausser les « lattes », ça m’aurait quand même bien tentée … Alors promis, la saison prochaine je m’organiserai pour faire plein de ski ; alpin ou randonnée nordique ? ça dépendra probablement de l’endroit où je me serai « posée » d’ici là !

Et au milieu coule une rivière …

La vue de ma future fenêtre ?

Rien à voir avec le film du même nom vu il y a quelques jours, il s’agit du prochain « spot » que je vais soumettre dès demain aux investigations scrupuleuses de mon notaire. Pas de lac devant les fenêtres (mais il y en a un pas très loin), mais une jolie rivière (ruisseau ?) qui fait entendre son gazouillis permanent. Encore qu’hier, j’entendais surtout la pluie qui n’a pas cessé de dégringoler à seaux pendant la plus grande partie de la journée. Je ne vous raconte pas l’état des chemins … ni la couleur de la voiture à l’issue de mes pérégrinations !

Je commence à explorer …

De beaux arbres en pleine ville, et à deux pas de la maison
Maintenant que les démarches administratives se terminent et que les problèmes techniques se solutionnent l’un après l’autre, je vais pouvoir commencer à explorer mon environnement. Pour cette fois-ci, je ne suis pas allée bien loin : le parc Falaise est juste de l’autre côté de la route qui passe à côté de l’immeuble. Il commence à faire bien doux (3° ou 4°C aujourd’hui, je crois), et j’avais juste enfilé ma veste sans la fermer ; pas de bonnet, ni de gants non plus. J’ai traversé le parc dans les deux sens, en pataugeant un peu car je m’enfonçais dans la neige, lourde (elle ne demande qu’à se transformeren eau) et d’une épaisseur conséquente. Jugez-en plutôt, sur la photo ci-dessous, on ne voit du banc … que le sommet du dossier !

A vue de nez, il y en a au moins … 2 pieds et demi ?