Les cartons se remplissent, mais pas la boîte aux lettres …
Sous le choc !
Je n’y allais plus qu’à reculons, consulter l’état de mon dossier sur le site de Citoyenneté et Immigration Canada ; voir à chaque fois la mention « Dossier en cours » me déprimait chaque fois un peu plus … Mais cet après-midi, enfin, le site annonce « Décision prise », ce qui veut dire que je devrais recevoir sous peu les instructions nécessaires pour aller chercher le visa tant attendu. C’est un sacré soulagement, mais je crois que je ne réalise pas vraiment encore … J’avais déjà commencé à réfléchir aux « plans de secours » les plus appropriés pour partir comme simple touriste en attendant d’avoir la résidence permanente, mais ça aurait évidemment pas mal compliqué les choses.
Allez donc leur faire comprendre !
Attestation de changement de domicile
Je suis allée tout à l’heure à la Mairie, pour faire faire l’attestation de changement de domicile, réclamée par le déménageur pour le passage en douane. J’avais quelques craintes, car plusieurs autres immigrants s’étaient retrouvés face à des administratifs qui n’avaient jamais entendu parler de ce document, et refusaient donc de le délivrer ! A la Mairie du 2è, ils connaissaient … mais ils (je devrais plutôt dire elles !) voulaient absolument que je communique ma future adresse. J’ai eu beau leur expliquer que je ne pouvais pas trouver de logement avant d’être sur place, que j’allais commencer par passer quelques nuits dans un gîte, que mon mobilier resterait un certain temps en garde-meubles, etc. Rien à faire, il leur fallait une adresse précise parce que « on ne délivre pas un papier pour le plaisir de délivrer un papier, il faut qu’il soit correctement rempli et que ce qui est corresponde à la réalité » (sic). En désespoir de cause, « je leur ai donné une adresse pour leur donner une adresse » … (mais je ne crois pas qu’elles aient vraiment saisi l’ironie du propos)
Le réveil en fanfare d’hier matin …
Quand Carton Service annonce une livraison entre 7h et 13 heures, c’est à 6h58 que le livreur sonne à l’interphone ! Me voilà désormais parée, avec 40 grands cartons, 25 petits (pour les trucs lourds, type livres, j’imagine), 50 mètres de film à bulles et 4 rouleaux de gros scotch. Il ne reste plus qu’à emballer, maintenant …
La dernière vague
Cette fois-ci, ce sont mes dernières mises en vente avant le départ. Ce qui restera ensuite partira avec moi … ou terminera sur le trottoir !
Pourvu que ça dure !
On ferme …
On plie …
Ca m’a fait un peu drôle de plier les rideaux hier soir, dans la perspective de devoir les livrer à leur acquéreur … Je les avais choisis avec soin il y a tout juste deux ans. D’accord, ils venaient de chez Ikéa, mais ils donnaient quand même un certain style à la pièce. Et puis maintenant, je n’ai plus d’excuse ! Il va vraiment falloir que je fasse les carreaux …
Tout doit disparaître !
A l’exception de quelques babioles indispensables (lave-linge, micro-ondes et HiFi en particulier), pour lesquels je vais encore attendre 2 ou 3 semaines, tout ce que je n’emmène pas au Canada est en vente – ou le sera dans les prochaines 48 heures. Pour plus de détails, cliquez sur le lien « Mes ventes eBay en cours » dans la colonne de droite.
Du choix de l’itinéraire …
Pour rejoindre mon hébergement des premiers jours à Hébertville en quittant l’aéroport de Montréal, deux itinéraires sont possibles : la route 155 qui longe la rivière Saint-Maurice et passe par La Tuque, en jaune sur la carte (c’est la route habituelle pour aller côté est du Lac St Jean, et je l’ai déjà prise plus d’une demi-douzaine de fois pour aller à Girardville), ou la route 175 qui traverse le Parc des Laurentides et rejoint Chicoutimi plus directement, en violet (je ne l’ai empruntée qu’une fois, en « redescendant » en bus au mois d’août dernier). La lecture d’une carte routière « papier » me laisse assez indécise : à vue de nez, les deux trajets sont à peu près équivalents, avec peut-être un petit avantage pour la deuxième. Mais deux éléments ne me motivent pas vraiment pour cette route 175 : j’ai entendu dire que l’accès Parc des Laurentides pouvait être fermé en cas de mauvais temps, et elle a enregistré un nombre impressionnant d’accidents de la circulation (relatés par les journaux locaux) au cours des dix derniers jours. C’est finalement le logiciel de cartographie Mapsource qui m’a donné la solution : non seulement la route par La Tuque est plus courte de 10 kilomètres, mais surtout elle ne monte pas plus haut que 412 mètres, alors que l’autre monte jusqu’à 855 mètres ; ce n’est pas l’altitude elle-même qui m’interpelle, mais plutôt les conséquences qu’elle peut entraîner sur les conditions météo, et donc l’état de la route. C’est donc décidé, le 27 février prochain je passerai par la route « habituelle » : Shawinigan, La Tuque, et Chambord. Au fait, MapSource est un logiciel édité par le fabricant de GPS Garmin (www.garmin.com) et je me suis dotée de la cartographie complète du Canada (Cf. http://tinyurl.com/dfahc).