Et pour les opéras, pourquoi pas des DVD à la place des CD ?

Sur le site de Concert Classic, un très bon moteur de recherche de DVD … d’opéras

Ca fait pourtant un moment que je fréquente ce site http://www.concertclassic.com, dont je reçois d’ailleurs la Newsletter, mais c’est la première fois que je pense à cliquer sur le lien « Tous les DVD » … et je n’ai pas été déçue : on trouve un très bon moteur de recherche (y compris par nom d’interprète) des DVD d’opéras et de musique classique, avec leur critique et, pour certains d’entre eux, la possibilité de visionner un extrait vidéo. Une fois le choix effectué, il est possible d’acheter directement sur le site, mais à la lumière du petit sondage que j’ai fait, leur tarif est en général inférieur à celui de la FNAC … mais supérieur à celui d’Alapage. Avis aux amateurs : vous avez intérêt à surfer un peu avant de faire votre choix définitif. Par exemple, le DVD d’Adrienne Lecouvreur, avec Mirella Freni dans le rôle-titre (ça ne se refuse pas !) vaut 9,45 euros sur le site d’Alapage, alors qu’à la FNAC vous ne trouverez cet opéra que sur CD, avec d’autres interprètes, pour un prix allant … de 28,97 à 42,08 euros selon les versions ! A ce que je sache, un DVD a un aussi bon son qu’un CD … avec l’image en plus, non ?

Ca serait dommage de s’en priver !

15% de réduction sur CD et DVD jusqu’au 11 octobre
D’accord, je suis en train de dégraisser très sérieusement ma discothèque; mais je vais aussi reconstituer le stock d’incontournables … qui ont disparu lorsque je me suis débarrassée des 33 tours et autres cassettes, pour lesquels je n’ai d’ailleurs plus de lecteurs depuis quelque temps déjà. J’ai donc intérêt à constituer ma liste d’achat rapidement, car avec 15% de réduction, il faut payer à peine 7 CD pour en avoir 1 gratuit.

Un peu comme si j’allais partir sur une île déserte …

Mes 2 derniers achats de CD

En quelque sorte, je suis en train de reconstituer ma discothèque ; je ne compte pas en acheter des quantités, seulement des enregistrements que je considère comme incontournables – pour moi, évidemment ! Par contre, je vais systématiquement réécouter tous les CD que j’ai déjà pour éliminer (traduire : mettre en vente sur eBay) ceux que je ne juge pas indispensables. Pour le Cat Stevens, c’est quand même dommage que dans les 24 titres qui constituent ce soi-disant « best of », ils n’aient pas trouvé le moyen de caser la chanson Sad Lisa.

Faire et défaire, c’est toujours travailler … il paraît !

France Musique, de nouveau sans « S »

Depuis plusieurs jours, j’entendais les présentateurs insister sur « France-Musique sans s », alors j’ai voulu en avoir le coeur net : effectivement, le site web est affublé d’un nouveau logo, et la Musique (avec un grand M) a repris ses droits. Il ne vous viendrait pas à l’idée de parler des vies, des espoirs, des airs, des feux, etc. quand ce que vous voulez exprimer est la vie, l’espoir, l’air … Pour moi, la musique, elle est une et indivisible, même si elle se décline de façon plurielle. Ils ont apparemment fini par le comprendre … ou par réaliser que la vague démagogique qui avait apporté le « s » avait fait long feu. Enfin, tout ça, c’est encore des trucs d’hommes de marketing !

Bis repetita …

Le site musical des Arts Florissants mérite le détour

On prend les mêmes et on recommence : nouvelle soirée hier à la Cité de la Musique avec William Christie, les Arts Florissants et toujours Paul Agnew en soliste. Cette fois-ci, il y avait nettement plus de monde, aussi bien sur la scène (orchestre et choeur au grand complet) que dans la salle ; apparemment, les cantates et autres oeuvres chorales de Charpentier et Purcell intéressent plus les foules que les petits motets (pour soliste accompagné d’une poignée d’instrumentistes) de Couperin et Campra. Je serais mal venue de critiquer car, moi aussi, j’ai nettement préféré le répertoire de cette deuxième soirée, même si tous les solistes n’avaient pas la classe et le brio de Paul Agnew, et si j’ai du me contenter de ma place « réelle » tout en haut, au perchoir. Ceci dit, ça n’était pas désasgréable du tout, car j’étais au-dessus de l’orchestre (j’aurais pu lire la partition des violoncellistes si j’avais amené mes jumelles) et, du coup, je voyais le chef de face, ce qui est plutôt rare lorsque l’on est « dans la salle ». Pour finir, je vous conseille d’aller faire un petit tour sur le site web des Arts Florissants http://www.arts-florissants.com ; je n’ai pas eu le temps de tout explorer mais il m’a paru super bien fait (programme de la saison, discographie et DVD, etc) et entièrement sonorisé avec la musique de l’ensemble. Rien que pour la bande son, il vaut le déplacement.

Les Parisiens ne savent pas ce qu’ils ratent !

Paul, Bill et César Flo à la Cité de la Musique

S’cusez, comme on dit à Girardville ! Je voulais dire : « Paul Agnew, William Christie et son ensemble Les Arts Florissants ». Leur concert d’hier soir n’avait pas fait le plein, ce qui m’ a permis de descendre au premier balcon pour la première partie, puis de profiter de l’entracte pour aller squatter une place au premier rang pour la deuxième partie du concert. Je ne vais pas vous redire une fois de plus tout le bien que je pense de Paul Agnew, mon ténor préféré en musique baroque, française tout particulièrement. C’était toutefois la première fois que je l’entendais en récital (l’unique chanteur pour une représentation complète), et je l’ai trouvé particulièrement en forme ; sa voix paraît encore avoir pris de la profondeur et du velouté, et il est d’une expressivité ! Il est vrai que d’être « aux premières loges » et de pouvoir l’écouter en étant installé à moins de 10 mètres, c’est une expérience qui ne se rate pas. C’est d’ailleurs un vrai plaisir de voir ces artistes se produire ensemble : ils ont l’air d’avoir une telle complicité, un tel bonheur à jouer ensemble (entre chaque morceau, ils ont toujours le sourire aux lèvres, et non pas l’air d’avoir besoin de se parler pour « communier »).

DVD très chers !

Heureusement qu’il y a des sites de comparatifs !

Je m’apprête à faire l’acquisition de mes premiers DVD, et je m’aperçois que c’est toute une aventure ! Ayant remarqué que la FNAC ne paraissait pas faire les prix les plus bas (c’est un euphémisme …) sur ce genre de produit, j’ai fait une petite recherche sur « achat DVD » avec Google, qui m’a conduite sur le site http://www.dvdpascher.net/. Petit test sur le titre Platée (opéra de Jean-Philippe Rameau, qui a fait un tabac à l’Opéra Garnier sous la direction de Marc Minkowski), et le résultat est sans appel :

  • sur le site Alapage : 36,86 €
  • sur le site FNAC : 43,91 €, soit … 20% de plus !

Je précise par ailleurs que je n’ai trouvé ce DVD sur aucun site (il n’est pas référencé sur Amazon), et que ni Alapage, ni la FNAC ne prennent de frais de port. Devinez chez qui je vais le commander …

Opéra en Plein Air : « La Traviata »


Le dépliant « Opéra en Plein Air »

Dimanche soir, j’ai quand même pu voir La Traviata au Château de Sceaux. Je vous laisse imaginer l’ambiance dans « la salle », les même spectateurs se retrouvant exactement aux mêmes places que 2 jours plus tôt (« tiens, j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part », et autres plaisanteries du même style). Côté distribution, on a été plutôt mieux servi que l’avant-veille, mais peut-être était-ce seulement du aux meilleures conditions météo, ou une amélioration de la sono (cette fois-ci on entendait l’orchestre, ainsi qu’Alfredo lorsqu’il était à la fenêtre du premier étage du château, par contre Germond a failli faire péter les haut-parleurs à sa première réplique !). En voyant les ballets (exclusivement masculins et plutôt suggestifs), je me suis demandée si j’avais tort d’y voir une influence gay, mais la scène finale m’a conforté dans mon impression : des rubans rouges croisés sont subitement apparu aux revers des figurants et sur les bannières suspendues en fond de décor ; je ne savais pas que l’on mourrait déjà du sida au temps d’Alexandre Dumas fils.Pour les amateurs, il y a encore 4 représentations en septembre, au Château de Vaux-le-Vicomte, cette fois : http://www.operaenpleinair.com

Singing in the rain !


Le château de Sceaux en fond de décor

J’ai failli voir La Traviata au Parc de Sceaux hier soir : les organisateurs ont fini par baisser définitivement les bras (et le rideau) à la fin du premier acte, lorsqu’ils ont été convaincus que l’intensité et la durée des averses n’iraient pas en diminuant.
En fait, ça n’est pas le fait de devoir « viser » au travers d’un mur de parapluies (gouttant sur les épaules, genoux, etc. des voisins) qui m’a le plus gênée, mais plutôt le fait de voir une chanteuse au milieu de la scène … et d’entendre le son de sa voix sortant de caissons noirs placés de chaque côté et nettement plus haut ! J’ai cru un bon moment qu’elle chantait en play-back … Je savais que ce genre de chose se faisait sur des scènes telles que Bercy ou le Grand Stade, mais il ne s’agit pas, à mon sens, de spectacles lyriques à proprement parler. Là, je trouve qu’il y a franchement de l’abus à proposer un « opéra en plein air » sans préciser qu’il est amplifié ; que je sache, aux Chorégies d’Orange, Festival d’Aix, de Beaune, etc. qui se déroulent en plein air également, les micros ne servent qu’à enregistrer les artistes aux fins de rediffusion future, et les spectateurs ont droit au « vrai » son acoustique.
Désolée, mais le fait que Violetta porte les « bijoux authentiques portées par Maria Callas lors de la représentation du siècle » ne constituent pas une compensation ; d’ailleurs, compte tenu de la pluie, je n’ai même pas osé sortir les jumelles de leur étui pour voir ces fameux bijoux !
La représentation est reportée à dimanche. A suivre …

Opéra : « La Rondine » au Châtelet


La Rondine au Châtelet

On est certes loin du « grand » Puccini de Tosca ou Turandot, ou même de la légèreté divertissante de La Bohême, mais le spectacle d’hier se laissait surtout … voir : pour une fois, mise en scène, décors et costumes étaient plaisants à regarder, et ne relevaient pas d’une conception intellectuelle totalement absconse dont beaucoup de metteurs en scène ont à coeur de nous gratifier aujourd’hui. Sur le plan vocal, c’était plus mitigé : rien à redire à la très bonne Katie Van Kooten, qui a superbement assuré le remplacement d’Angelina Georghiu ; par contre son partenaire Giuseppe Filianoti manquait complètement de nuances (il chantait tout forte !) et de subtilité (son chant comme son jeu de scène avait du mal à véhiculer une quelconque émotion). Je ne sais pas si il a eu les faveurs du public, car j’ai quitté la salle aussitôt après qu’il ait salué en compagnie de sa partenaire, mais ce n’est certainement sur son seul nom qui je me déplacerai pour un prochain spectacle.