Le chantier, c’était pas seulement à la maison !

Je vous présente ma nouvelle création : les premières pages d’une série consacrée à tous les trucs et astuces que j’ai adoptés et peaufinés au fil du temps. Le premier chapitre est consacré à la mise sous vide des sachets et bocaux, technique à laquelle je recours quasi-quotidiennement au moyen d’un appareil au nom sibyllin : le Magic’Vac ; pour les non-anglophones, « vacuum » signifie « faire le vide par aspiration » (un « vacuum-cleaner » est un aspirateur), ce qui explique déjà un peu mieux. Bonne lecture, et n’hésitez pas à faire vos commentaires ; je tâcherai de prendre en compte les remarques constructives dans la rédaction du prochain chapitre, qui sera sans doute celui du déshydrateur. A suivre …

Mon tour de magie préféré

Avant – après : la transformation m’émerveille toujours autant !

J’adore la pâte levée. D’abord, parce que je la trouve bonne, quels que soient les ingrédients additionnels – salés ou sucrés – que l’on puisse y mettre pour obtenir pains variés, brioches, etc. Mais aussi parce que je trouve magique cette transformation qui la fait plus que doubler de volume lorsqu’elle lève. J’aime aussi la pétrir, la sentir évoluer sous mes doigts pour devenir homogène et élastique ; en fait, je n’imagine même plus utiliser un robot électrique pour la « travailler ». En plus, ça me fait faire de l’exercice (je peux vous assurer que ça donne chaud de pétrir 500g de pâte pendant 10 minutes), et c’est bon aussi pour les mains … surtout quand il y a de la de matière grasse dedans. Quant à l’odeur lors de la cuisson … en général, je ne résiste pas à y goûter dès la sortie du four ! Depuis ma brioche de l’autre jour, j’ai fait successivement un pain au romarin et au gros sel (recette d’origine portugaise) et un pain aux olives (j’ai utilisé de la farine complète pour moitié, ce qui l’a rendu encore meilleur). Je commence sérieusement à me demander quand je vais repousser la porte d’une boulangerie … et ce n’est pas l’inspiration qui risque de me manquer : mon bouquin comprend plus de 100 recettes différentes, sans compter les variantes !

Le papier ne colle plus au cake


Cake aux courgettes, lardons et chèvre

L’autre jour, nous sommes restés sans réponse sur un dilemme absolument cornélien : utiliser du papier sulfurisé pour ne pas avoir à beurrer le moule, mais comment éviter que ledit papier ne colle au cake (http://www.marie-noelle-augendre.com/blog/2005/05/faute-de-grives/).
La solution s’est auto-révélée aujourd’hui : j’avais au mis au frigo les restes du cake salé fait hier (fameux d’ailleurs, regardez un peu la photo) et, Oh ! miracle, lorsque je l’ai ressorti pour en grignoter quelques tranches avant d’aller « gymnastiquer » un peu (ça, c’est pour faire phosphorer l’arcueillais de service …), le papier s’est décollé sans aucun effort.
La solution serait-elle donc dans le refroidissement préalable au décollage ? Il va falloir que je teste aussi sur des cakes sucrés … On en reparle après quelques tests supplémentaires dans des conditions variées « de températures et de pressions » comme diraient les scientifiques.
La tendance de ma courbe de poids à l’issue des tests, je la sens très scientifique aussi … Direction Club Med’Gym illico !

Le bouchon, je l’ai fait sauter toute seule !

Et j’en ai même profité pour « repeindre » tout ce qui se trouvait dans un rayon de 3 mètres, moi comprise ! La coupable (moi, je ne suis que la responsable) est une maxi-bouteille de soda dans laquelle je conservais, depuis plusieurs semaines (ou mois ?) du sirop aromatisé à la cannelle (pour les gourmands, il s’agit du mélange dans lequel je fais tremper les pommes avant de les faire sécher, ça vous rappelle quelque chose ?). Je disais donc, la coupable est la bouteille de sirop, que j’ai sortie ce matin du frigo pour faire tremper 2 kgs de pommes avant de les mettre dans le déshydrateur ; je n’ai même pas eu le temps de dévisser le bouchon complètement qu’un puissant geyser en a surgi, tandis qu’une bonne odeur de cidre bouché (débouché ?) envahissait la pièce. Malheureusement, il n’y a pas que l’odeur qui a envahi la pièce ! Après plusieurs cycles d’épongeages-rinçages, ça colle toujours sous les pieds et partout où l’on pose les doigts.
Ne soyez pourtant pas inquiets pour les pommes : j’ai rapidement concocté un petit mélange miel – eau – cannelle – citron (poudre) – orange(poudre) dans lequel elles sont en train de mariner, mais, après usage, je jette ladite marinade … promis !