C’est pas du gâchis !

… mais de la gâche vendéenne, une délicieuse brioche parfumée à la fleur d’oranger, selon la recette trouvée (entre autres, car la même exactement est disponible sur bon nombre de sites !) sur le blog d’Avital. Le plus curieux, c’est que la première dégustation m’avait un peu déçue : je trouvais cette gâche un peu trop sèche, et elle me semblait ne pas avoir le moëlleux de celles que j’avais pu goûter jusqu’à ce jour. J’ai complètement révisé mon jugement après décongélation (chacune des 3 gâches a fait l’objet de 6 portions, qui sont parties « au frais ») : 1 minute 30 au micro-ondes fonction décongélation, et je déguste un morceau tiède et tendre à souhait pour mon petit déjeuner. Avis aux amateurs …

Côté look, c’est pas encore tout à fait ça …


… je n’arrive pas encore à faire des petits ballotins qui ne s’ouvrent pas trop à la cuisson (les pointes se décollent !). Côté papilles, par contre, miam ! ces petits ballotins briochés au fromage blanc sont un pur délice. La recette, vous la trouverez là. Mes petites améliorations personnelles : je fais tremper les raisins secs dans du jus d’orange (plutôt que dans de l’eau), auquel j’ajoute une bonne cuillerée à soupe de poudre de citron (recette maison au déshydrateur), et je remplace le rhum par du jus d’orange (je récupère celui du trempage, que je complète pour atteindre les 2 cuillères à soupe). Bon appétit !

Tu es sûr que tu ne préfères pas celle-là ?


Après la version « pavot-écorces confites », voici la « crème pâtissière-pépites de chocolat ». Pas mal non plus, et l’amie à qui j’en ai fait cadeau de la moitié a apprécié aussi. Et comble du raffinement, j’ai parfumé la crème pâtissière avec mon arme secrète, de la poudre d’orange maison faite comme ça. Alors, Père Denys (je l’aime bien, celle-là !) laquelle tu veux, finalement ? Et ce n’est pas fini : j’ai acheté des fruits confits ce matin au marché d’Anduze – des vrais, faits à Apt – pour essayer une troisième saveur la prochaine fois.

A se rouler par terre !



Maintenant que je maîtrise la version « nature » (ceux qui ont raté l’épisode précédent peuvent cliquer ), je me lance dans les variantes ; et pour la première, j’ai voulu tester une garniture dont le contenu m’avait beaucoup alléchée : graines de pavot, raisins secs, miel, cannelle et écorces confites. Parce que c’est vous, je me suis dépêchée de faire une photo avant d’attaquer mais j’ai eu bien du mal à résister ! Déjà que l’odeur, pendant la cuisson, était quasiment insoutenable … J’avais pas trop faim ce soir, mais je viens quand même de descendre 2 « escargots » encore tièdes … un régal ! J’ai dit quelque part (c’est ici) que, finalement, le pain était presque aussi bon que la brioche ? Bon, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, paraît-il. Et puis, même si je suis idiote, moi j’ai encore une énorme brioche (moins 2 escargots) pour me consoler, na ! Ah oui, la recette : pour la brioche, c’est ici, et pour la garniture, c’est là.

Inratable … à partir du 3è essai !


Faut dire qu’elle a de la gueule (même si on ne voit pas très bien les « escargots »), et qu’elle n’est pas mauvaise du tout. J’ai quand même fini par la réussir : au premier essai je n’avais pas mis assez de levure ; au deuxième, j’ai compris que la levure en question avait franchement du retard à l’allumage (la brioche n’a commencé à « pousser » qu’au bout de10 bonnes minutes de cuisson !) ; finalement, la voici enfin « en forme ».


Améliorations à prévoir :

  • tous types de garniture (sur le forum La Panetière, y en a plein qui s’éclatent avec raisins, pépites de chocolat, fruits confits, crème pâtissière, frangipane et j’en passe …) ; pour la première, je me suis contentée de la version nature, histoire de voir déjà à quoi elle ressemblait.
  • utiliser un moule plus grand, de manière à avoir plus d’escargots, et qu’ils soient moins épais
  • essayer avec des boules dans un moule rectangulaire : ça permettrait de faire plus facilement des portions congelables, parce que je ne vais quand même pas continuer à m’enfiler toute seule des pavés pareils en 2 jours et demi !

Pour la recette, suivez le lien.

Originales, mais délicieuses !


Comme il faut bien vider les placards avant de partir, je cherche des recettes qui me permettent d’utiliser les stocks ! Au menu, cette fois-ci : noix, miel, safran et cannelle. Ca fait peut-être un curieux mélange, mais ces petites fouaces de Rabelais sont absolument délicieuses. Malgré les 150 g de miel (Avital n’en avait mis que 100 g dans sa recette), elles sont peu sucrées. Je trouve cependant qu’il y un petit peu trop de safran et pas tout à fait assez de cannelle, donc j’ajusterai un peu les proportions la prochaine fois, mais léger, léger, hein !

Au rayon des denrées quasiment introuvables …

… l’eau de fleur d’oranger ! Heureusement, j’ai quand même réussi à en trouver à Chicoutimi car je voulais absolument tester cette fouace du Rouergue dont j’ai trouvé la recette sur Le Pétrin.

Verdict : elle est délicieuse, même si elle n’est pas tout à fait suffisamment « fleurdorangéisée » à mon goût. Cette fois-ci, j’ai voulu faire simple et je me suis contentée d’en faire deux rondes ; je pense que j’opterai pour la forme couronne la prochaine fois : c’est plus facile pour couper des morceaux à congeler.


Oui, parce que vous n’imaginez quand même pas que j’ai tout mangé en une fois ! Il en reste encore plus des 3/4, stocké en vue de prochains petits déjeuners ou petites faims de 4 heures. Si je continue comme ça, je vais d’ailleurs devoir installer un grand congélateur dans la remise car celui de la cuisine va bientôt exploser : je viens encore de faire une fournée de 12 petits pains cet après-midi …

J’ai eu du mal à me sortir du pétrin !

Et derrière ces deux-là, il y en a deux autres … encore plus gros !

Si il y avait eu quelqu’un pour me prendre en photos environ deux heures avant celle que vous voyez ci-dessus, vous auriez bien rigolé ! Je m’y suis prise comme un manche, et comme il y avait presque 1,5 kg de pâte à pétrir (800 g de farine, plus les autres ingrédients), je suis restée un bon moment totalement engluée dans la « chose » ; d’ailleurs, c’est simple, si j’essayais de sortir une main, tout venait avec : la pâte, la terrine ! En rajoutant un peu de farine à plusieurs reprises (bon, d’accord, le paquet de farine n’est plus très présentable …), j’ai finalement réussi à me « décoller » et façonner 4 boudins que j’ai laissé lever avant de les enfourner. Je me demandais bien quel serait le résultat … Eh bien, non seulement il sont beaux mes cramiques, mais ils sont surtout sacrément bons ! Si vous voulez essayer, la recette est là : http://tinyurl.com/bmdnf, mais moi, j’ai préféré les faire cuire directement sur la plaque ; cuit dans un moule, je trouve que le cramique a beaucoup moins d’allure ! Avant de vous lancer, laissez-moi vous donner quelques conseils préalables :

  1. retirez tout de suite votre polaire : vous allez avoir chaud, et vous ne pourrez bientôt plus la toucher …
  2. n’oubliez pas que 3 dl de lait = 30 cl ou 300 ml, selon les graduations de votre gobelet-doseur ; c’est nettement plus facile de mettre toute de suite la bonne quantité de liquide !
  3. relevez les manches très haut, et prévoyez que vous aurez les mains « occupées » pendant un bon moment …

Bonne dégustation … quand vous aurez réussi, vous aussi, à sortir du pétrin. Moi, je n’ai pas encore terminé de manger le premier – et le plus petit – des quatre cramiques (je viens de mettre les deux plus gros au congélateur) ; je vais donc attendre un peu avant de renouveler l’opération !PS : l’objectif premier de l’opération était … d’utiliser les raisins secs que j’avais en stock.

Les gourmands vont devoir se mettre à l’anglais …

La recette de la brioche est en ligne … mais en anglais

A l’intention de ceux et celles qui ont été mis en appétit par ma brioche d’il y 10 jours http://tinyurl.com/aghqk, je viens de mettre la recette en ligne à cette adresse : http://tinyurl.com/7jnhn … mais vous allez peut-être avoir besoin d’un dictionnaire ; elle est en effet tirée d’un ouvrage dont le titre est « The World Encyclopedia of Bread and Bread Making » qui, comme le nom le laisse bien supposer, est écrit tout en anglais ! Une dégustation pareille, ça se mérite …

Elle n’est pas uniquement sympa à regarder !

Belle et bonne à la fois, ma brioche maison

Je l’avais laissée refroidir sur une grille le temps d’aller à La Poste expédier mes colis du jour. Lorsque je suis revenue, l’appartement sentait tellement bon la brioche que je n’ai pas pu résister ; et je peux vous assurer qu’elle est succulente ! Si vous le demandez gentiment, peut-être que je vous donnerai la recette, mais il ne faudra pas hésiter à mettre les mains dans le pétrin. Le téléphone a sonné deux fois hier en fin d’après-midi, mais je n’ai pas pu répondre : j’étais en train d’incorporer le beurre au reste de la pâte, j’en avais presque jusqu’aux coudes, et je peux vous assurer que c’est à la fois très collant et bien gras … mais le résultat en vaut la peine.