« Alors, vous venez démarrer l’année sur le Mont Lozère ? » Difficile de nier : la responsable de l’Ecomusée me surprenait sur le parking du Col de Finiels, en pleine opération déchaussage de raquettes ! De fait, j’avais guetté une journée propice (soleil et vent quasi-nul) pour venir reconnaître les lieux : y avait-il suffisamment de neige pour envisager une petite équipée en raquettes : Finiels -> Le Mas de la Barque et retour, sur 2 jours.

Question neige, ça n’est pas ça qui manque : à vue de nez, il doit y avoir au moins 80 cm, si ce n’est 1 mètre ; en me basant sur plusieurs points de repères : le dénivelé entre le parking et le début de la piste (d’habitude, il n’y a pas de « marche » à monter), et toutes les clôtures, dont on voyait au mieux le dernier barbelé, quand ce n’était pas que le sommet de quelques piquets qui pointaient à peine hors de la neige !

Bien évidemment, je ne me suis pas contentée de faire un petit tour à proximité du parking ! Tant qu’à faire 1 1/4 heure de route, autant en profiter …

… surtout que des paysages pareils, avec très peu de monde aux alentours (ça devait être autre chose à la station : il paraît que les loueurs n’avaient plus de matériel disponible !), ça ne se refuse pas !

Ca, c’était la vue sur les Cévennes, de ma salle à manger … tout de même un peu frisquette, car j’étais montée en haut d’une petite crête, et n’étais plus vraiment abritée de la brise.

Au retour, je n’ai pas résisté à l’envie de passer par le Bougès, pour profiter un peu de la vue sur l’Aigoual au Col du Sapet (cette photo, en version automne, est d’ailleurs celle qui me sert de fond d’écran. Vérification faite, c’était aussi en janvier, mais il n’y avait pas de neige à cet endroit) …

… et me suis aperçue que, de là, on voyait fort bien Les Bondons, ces deux petits mamelons dont, si l’on en croit la légende, Gargantua serait à l’origine : il se serait arrêté là pour vider le sable qu’il avait dans chacune de ses chaussures !