J’aurais pourtant essayé …

Deuxième sortie ornithologique (la première, c’était là …) dans le cadre du Festival Nature, et je me dis que l’observation naturaliste, qu’elle soit botanique ou ornithologique, ça n’est pas pour moi … Certes, j’adore chaque minute passée en pleine nature, je prends plaisir à découvrir et tenter de comprendre les phénomènes naturels … pas à chercher et observer pendant des heures, comparer les caractéristiques de chaque espèce, potasser les bouquins pour identifier chaque spécimen rencontré, etc. Moi, j’aime les paysages, les bruits et les odeurs de la nature, la lumière, la chaleur du soleil sur ma peau, la brise … rarement dans mes cheveux car j’ai quasiment toujours le chapeau vissé sur le crâne ! Mais j’ai mis à profit cette escapade sur le Causse Méjean pour découvrir des coins que je n’avais pas encore fréquentés, visiter le côté pile de cette corniche …

… dont je me suis échinée à peindre le côté face il y a peu, investiguer les vestiges de l’un des 5 moulins du Causse,


m’émerveiller devant certains spécimens de fleurs (ne m’en demandez pas le nom, si notre guide l’a dit, je l’ai déjà oublié …) éclos à la faveur du printemps.

Et après un pique-nique tranquille à l’ombre d’un petit bosquet (ils se font rares, à certains endroits du plateau !) je suis allée visiter la magnifique ferme restaurée de Hyelzas. J’ai toujours eu un faible pour les collections du Musée des Vallées Cévenoles de Saint Jean du Gard, mais je trouve que la Ferme Caussenarde met la barre bien plus haut ; en particulier parce que les objets sont présentés ici in situ, et que l’on découvre les bâtiments et leurs fonctionnalités en même temps que leur contenu. D’ailleurs, c’est bien simple, l’appareil photo n’a cessé de crépiter,
et vous trouverez dans la galerie tous les souvenirs que j’ai pu glâner : entre l’habitat, les bâtiments d’exploitation, tous les objets usuels, la collection de maisons miniatures, le film, etc. il y a de quoi y passer un moment … au frais, si vous envisagez de venir cet été ! (tous les détails sur le site web de la ferme).

En repartant, je suis passée jeter un coup d’oeil sur le site de l’Aven Armand, dont l’on m’a dit beaucoup de bien … mais le caractère hyper-commercial des lieux m’a franchement rebutée : être racolée par haut-parleur à peine arrivée sur le parking (« pour les personnes qui viennent d’arriver sur le parking, le départ est immédiat ! »), devoir m’engouffrer (le mot est juste !) dans un funiculaire qui a tout du métro pour aller voir sous terre des trucs peut-être très beaux, mais sans soleil, ni vent, ni verdure … très peu pour moi. Et puis ce bâtiment moderne (et moche !), toutes ces pancartes « visitez le site machin-chouette » qui se succèdent sur le chemin lorsque l’on repart … j’imagine que les touristes ne ratent aucune des curiosités locales, mais ça a franchement de quoi rebuter les autochtones … dont je fais désormais partie.