Il y a des choses qui s’acquièrent avec de la pratique, mais d’autres pour lesquels il faut bel et bien plonger dans la théorie ; et à l’issue de cette semaine de peinture en Crète, il y en a au moins 2 qui m’ont paru nécessiter un minimum de travail un peu sérieux de ma part :
– je ne m’étendrai pas sur les pièges posés par la représentation de la perspective sur le plan d’une la feuille, et ne vous montrerai pas non plus les quelques catastrophes que j’ai pu pondre au cours de la semaine … le constat était clair : il fallait repartir des bases ! J’ai donc fait l’emplette de ce petit fascicule (64 pages), pas cher (moins de 6 euros), bourré d’explications et de schémas très clairs. Il traite même l’effet de raccourci, les personnages, les ombres projetés, les reflets, sans oublier les formes complexes et irrégulières, etc. Il ne me reste qu’à le potasser de A à Z !
– pour l’autre, il s’agit plutôt d’alpha à omega, et surtout, de travailler régulièrement pour favoriser une assimilation régulière et solide. Le problème posé par la langue grec au touriste lambda (j’ose …), c’est qu’elle ne se « lit » pas ; il est tout bonnement impossible de se familiariser avec quelques mots courants tant que l’on n’a pas correctement assimilé cet alphabet particulier qui est, de surcroît, plein de « faux amis » (le « p » qui est un « r », etc.) Le problème s’était déjà un peu posé lors de mon séjour en kayak dans les Iles Ioniennes, mais nous étions alors en kayak à longueur de journée, bivouaquions sur les plages … bref, assez peu au contact des habitants et du monde dit civilisé. Cette fois-ci, à Athènes et en Crète, la question s’est fait nettement plus cruciale : dans les rues, les magasins, les tavernes, les musées, etc. partout il devient difficile d’ignorer tout ce qui n’est pas écrit dans la langue de Shakespeare. Du coup, j’ai décidé de m’y mettre en prévision d’une prochaine rando-aquarelle, d’autant plus qu’il paraît … que nous n’avons vu qu’à peine la moitié des sites « à voir absolument » en Crète !