Un de perdu, un de retrouvé !
J’étais en train de garer la voiture devant l’immeuble lorsque le téléphone a sonné; c’était le courtier avec qui j’avais signé une offre d’achat sur le coup de midi, soit à peine 6 heures plus tôt. « Vous êtes propriétaire », m’a-t-il dit. OK, il reste encore à faire faire l’inspection (en début de semaine, a priori), mais elle devrait en principe révéler peu de surprises (bâtiment très bien entretenu, sur un seul niveau, toiture en bon état, etc.) ; la signature définitive devrait se faire sous quinzaine apparemment. Cette fois-ci, c’est vraiment pour l’emplacement que j’ai craqué (le chalet est très fonctionnel, mais un peu « quelconque ») : un terrain de bonne taille au bord d’un lac très tranquille, bien exposé et relativement à l’abri du vent, pas de voisin trop proche, et la nature boisée à explorer tout autour. Je suis arrivée avec 3/4 h d’avance et me suis installée sur un banc au soleil ; pendant ce laps de temps, je n’ai entendu que le vent dans les cîmes des arbres et le gazouillis des oiseaux : le rêve ! J’avais repéré les lieux il y a 2 ou 3 semaines (c’était encore bien enneigé), et avais déjà trouvé l’emplacement divin, mais le chalet pas transcendant ; j’avais donc mis le dossier de côté en espérant trouver mieux, mais ce que j’ai vu depuis m’a un peu amené à revoir mes priorités : le beau terrain au bord d’un lac avec services (électricité, téléphone, déneigement, ramassement des ordures) est une denrée rare, surtout si, comme moi, on ne souhaite pas être « coincé » entre deux autres chalets ! Pour ceux qui viendront me rendre visiteà la belle saison, ça sera l’option camping. Pour les températures moins clémentes, je pourrais bien investir dans un truc traditionnel qui me fait rêver depuis longtemps … le tipi !