Enfin un toit !
Je vous rassure tout de suite : je n’ai pas couché une seule nuit dans la rue, ni sous les ponts d’Alma, mais je n’avais pas encore rencontré ma propriétaire ni signé le bail de l’appartement que j’occupe depuis vendredi. Et sans bail, pas d’adresse officielle (comme l’eau, l’électricité et le chauffage sont compris dans le loyer, je n’ai aucune facture ou contrat d’un organisme ayant pignon sur rue), donc impossible de faire … quantité de choses, et en particulier :
- d’obtenir une ligne téléphonique a fortiori une connexion internet- de s’inscrire à la bibliothèque municipale où je « consomme » quotidiennement des heures de connexion internet au tarif fort ; heureusement, les charmantes bibliothécaires ont accepté de m’inscrire tout à l’heure bien que je ne sois pas encore en mesure de produire une pièce d’identité officielle (entendez québéco-canadienne)
- d’ouvrir un compte dans une société de courtage en valeurs mobilières, bien que mon compte en banque ait été ouvert il y a 2 semaines avec pour domiciliation l’adresse d’un ami à Girardville
Prochaine étape : l’obtention de mon permis de conduire québécois, ma première pièce d’identité, qui devrait m’ouvrir d’autres portes. Mais toujours pas de nouvelles de mon NAS (numéro d’assuré social, attention rien à voir avec l’assurance maladie!) qui sert en particulier d’identifiant aux administrations fiscales (au pluriel, car il y a un fisc provincial – pour le Québec – et un fisc fédéral – pour le Canada) ; heureusement que je ne suis pas à la recherche d’un emploi,car cela m’aurait vraiment posé un gros problème. Apparemment, les immigrants qui s’installent à Montréal ou Québec obtiennent leur numéro sous quelques jours, mais ici, « en région », on m’a annoncé un délai de 2 à 3 semaines. Patience, patience …