Les Parisiens ne savent pas ce qu’ils ratent !
S’cusez, comme on dit à Girardville ! Je voulais dire : « Paul Agnew, William Christie et son ensemble Les Arts Florissants ». Leur concert d’hier soir n’avait pas fait le plein, ce qui m’ a permis de descendre au premier balcon pour la première partie, puis de profiter de l’entracte pour aller squatter une place au premier rang pour la deuxième partie du concert. Je ne vais pas vous redire une fois de plus tout le bien que je pense de Paul Agnew, mon ténor préféré en musique baroque, française tout particulièrement. C’était toutefois la première fois que je l’entendais en récital (l’unique chanteur pour une représentation complète), et je l’ai trouvé particulièrement en forme ; sa voix paraît encore avoir pris de la profondeur et du velouté, et il est d’une expressivité ! Il est vrai que d’être « aux premières loges » et de pouvoir l’écouter en étant installé à moins de 10 mètres, c’est une expérience qui ne se rate pas. C’est d’ailleurs un vrai plaisir de voir ces artistes se produire ensemble : ils ont l’air d’avoir une telle complicité, un tel bonheur à jouer ensemble (entre chaque morceau, ils ont toujours le sourire aux lèvres, et non pas l’air d’avoir besoin de se parler pour « communier »).