Un marin reste un marin … même en eau douce !
Comme il n’est jamais trop tard pour s’instruire, je me suis en train de me replonger (y a un jeu de mots là, non ?) dans le bouquin « Le canot » acheté le mois dernier http://www.marie-noelle-augendre.com/blog/2005/07/pour-le-travail-et-les-loisirs/ et pas vraiment potassé avant le départ. O miracle, je constate que mon intuition marine ne m’avait pas trompée : la toute première des recommandations est « Pour garder le contrôle, vous devez faire avancer l’embarcation plus vite que le courant ». Du coup, je m’en veux un peu moins d’avoir houspillé sans relâche mon équipier d’avant ; mais ça risque par contre de générer une discussion assez intéressante avec certaine personne qui a tenté de me convaincre qu’une fois la bateau placé au bon endroit dans le courant, il n’y avait plus qu’à attendre que ça se passe … Oui, mais si on n’est pas au bon endroit ?Autre intuition apparemment pas trop mauvaise non plus : « … le pagayeur avant jouit d’un meilleur point de vue sur ce qui vient et est mieux à même d’identifier les dangers : c’est donc lui qui décide de l’endroit où l’embarcation doit passer et qui communique ses choix à son partenaire. Des partenaires expérimentés communiquent de façon non verbale : le pagayeur avant exécute un certain coup et le pagayeur arrière répond par un coup complémentaire » ; remarque personnelle : c’est d’ailleurs d’autant plus souhaitable qu’un rapide fait en général un peu de bruit, et qu’il faut que celui de l’avant gueule pour se faire entendre de celui placé à l’arrière. Et quand on n’est pas expérimenté ? Nous avons testé pour vous : on se baigne !