J’ai fait du chien à Girardville (7)


Will, mon chien de tête

J’attelle donc Will (celui de la photo) en chien de tête, puis après l’avoir fait coucher (Tony me montre comment lui donner une tape sur le museau avec le gant – pas la main – pour le faire obéir), je cours chercher Wesley pour l’atteler en deuxième position. Il ne faut pas traîner car les chiens des différents attelages s’excitent mutuellement tant ils sont pressés de partir.
Il faut ensuite monter à pieds joints sur le frein (sorte de herse pivotante montée entre les deux patins), se baisser et tendre le bras pour attraper l’ancre et la ramener dans le traîneau. Les chiens sont debouts depuis longtemps et cherchent à tirer le traîneau en aboyant comme des fous ; il suffit d’alléger un des pieds du frein pour démarrer en trombe !
Dommage ! Il y a un virage à droite à 90° juste avant d’atteindre la maison… qui permet Carole de nous faire sa première démonstration de triple saut périlleux arrière. Bon, d’accord, j’exagère un peu, mais ses chiens ont paru trouver amusant de la semer en route, et, par la suite, ils ont renouvelé quotidiennement l’exercice (sauf le vendredi, mais ils se sont bien rattrapés le lendemain !) Et comme je la suivais, j’étais toujours aux premières loges.
J’ai omis de vous dire que pour diriger le traîneau, on a le frein et … rien d’autre ! Bon d’accord, on peut essayer d’influer un peu sur la trajectoire en mettant un peu plus de poids sur l’un ou l’autre des patins (un peu comme à ski), mais quand on un pied en quasi-permanence sur le frein, ça n’est pas forcément évident.
A suivre…


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