C’était pas prévu, mais il a fallu faire avec !


Paysage aveyronnais

Par ordre chronologique d’apparition :

  • la fermeture de l’unique pantalon qui donne des signes évidents de faiblesse dès le voyage en train ; en la traitant avec douceur et circonspection – et en diminuant la tension due à mon « embonpoint » – j’ai réussi à rester décente jusqu’au retour.
  • la belle éraflo-déchirure du hamac au cours de la première nuit : je m’étais « pendue » dans un bois mal débroussaillé, et un tronçon de branche agressif a chatouillé un endroit stratégique à chacun de mes mouvements ; mes tentatives de consolidation au pseudo-Elastoplast sont restées sans succès, mais la soie parachute (sans jeu de mots) a résisté envers et contre tout. Je ne vais quand même pas trop tarder à me procurer un autre hamac chez Nature et Découvertes : à 22 euros, je ne vais pas lésiner.
  • le matelas auto-dégonflable : la première nuit, j’ai cru que j’ai mal vissé la valve ; à l’issue de la deuxième, il m’a fallu me rendre à l’évidence : le matelas tout neuf que venait de m’expédier le fournisseur des Etats-Unis avait le même problème que le précédent, qui m’avait quand même donné plusieurs semaines de fonctionnement normal. Là, il a fallu improviser, et utiliser toutes les ressources disponibles pour assurer l’isolation « du dessous » (note pour ceux qui n’ont pas vu mon sac de couchage : il est prévu pour « fonctionner » avec le matelas, et n’est isolé que dessus !) : matelas dégonflé + tapis de sol en Tyvek + polaires, etc.
  • la gourde-pipette déssoudée à partir du troisième jour : les gourdes Platypus « garantie à vie » que je passe mon temps à remplacer commencent à me g… J’ai mis une de mes autres gourdes à la place, mais ça fuyait goutte à goutte au raccord de la pipette, alors j’ai mis un sac plastique autour … qui s’est révélé percé. Ca a mouillé tout le bas du sac, au fond duquel se trouvait bien évidemment … le sac de couchage, bien protégé dans un sac plastique … qui s’est révélé lui aussi percé ! Enfin, là, je vous donne la version abrégée, mais la petite histoire a duré toute la semaine. Conclusion : je révise ma précédente déclaration (revoyez les articles relatifs à ma rando dans les Cévennes en octobre) ; on n’a jamais assez de sacs plastique blindés.
  • last but not least, je ne sais pas ce que j’ai fabriqué avec mon filtre à eau, mais je me suis ramassée une chouette de gastro-entérite. Enfin, si, je m’en doute à peu près ; il avait tellement tendance à s’encrasser (l’eau est pas franchement « courante » par là-bas, y a plein de choses qui nagent dedans) que j’ai du le nettoyer plusieurs fois, et exposer les parties propres à des sal…etés. C’est la première fois que ça m’arrive en cinq ans, et je ne sais combien de semaines de randonnées en autonomie. La morale de l’histoire, c’est que je vais compléter la pharmacie des quelques grammes de comprimés qui vont bien ; car, cette fois-ci, j’ai quand même du assurer les 30 derniers kilomètres, sur des jambes plutôt flageolantes, avant de pouvoir commencer à me médicamenter.

N’allez quand même pas croire que tout a été noir pendant dix jours ! mais, pour la suite … vous repasserez !


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2 réponses à “C’était pas prévu, mais il a fallu faire avec !”

  1. Dans ma philosophie, il faut être capable de gérer ça aussi ; et, dans le cas de la gastro, je pense qu’il s’agit plutôt d’une faute de manipulation de ma part (et puis, j’avais aussi des pastilles de Micropur que j’aurais pu utiliser, si j’avais eu un doute).
    « C’est le métier qui rentre ! », aurait dit mon père …

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